@ANIMAL 786. J'adore ! surtout ce passage "cette traînée ne perdait rien pour attendre."
Quant à la 787. "Toutes des salopes." Tu aurais dû rajouter "sauf ma mère...". Bon, mais je te trouve quand même un peu dur (e) avec les femmes, là, non ?

Bonjour Dream,

Dans votre post précédent sur la micro-nouvelle d'ANIMAL, vous semblez confondre fiction et réalité. Il est bien évident que cette micro-nouvelle est une fiction, à ne pas confondre avec des intentions qui ne sont pas suggérées ici.

@ dream

Je ne suis pas dure avec les femmes, juste réaliste. J'ai entendu ce genre de propos de mes chastes oreilles au boulot, quand ces messiers se croyaient seuls.

@ Lulu

Oui, le contexte est fictif, comme tous mes écrits, mais basé sur du réel et j'en suis la première navrée.



C'est pourquoi j'ai voulu finir sur une note positive avec ce gamin conscient et honteux de la grossièreté de son père.

Mais on ne choisit pas sa famille.

Merci Lulu et ANIMAL pour toutes vos explications. Il est vrai que par moment je suis tellement imprégné par certaines nouvelles (preuve qu'elles sont bien ficelées) que j'ai tendance à confondre fiction et réalité.

Les mouches sont arrivées mardi, juste avant l’orage. De toutes petites mouches, fannia canicularis me dit le net - peut-être.
Elles sont partout, dedans, dehors et encore dedans. Pas bruyantes pour un sou mais si curieuses, n’ayant de cesse de passer d’un point à un autre pour revenir au premier.
Dans la cuisine, où elles se plaisent particulièrement, j’ai dû tout recouvrir, y compris le café, dont elles sont friandes. Et elles me font perdre tout mon temps avec la tapette à mouches s’envolant dès qu’elles me voient (j’ai cependant réalisé un bon tableau de chasse). Les volets fermés ne les découragent même pas et l’arme n’y suffit plus.
Que dire lorsque, fidèles, elles viennent avec moi sur le canapé, se permettant même de marquer la page de mon livre. Quand ce n’est pas mon livre, c’est mon bras, mon pied ; elles osent même se poser sur ma tête.
Finalement, je crois que je préfère les moustiques. Eux ne me rendent visite que la nuit ; j’ai un très profond sommeil…

977 caractères espaces compris.

@ Eclaircie, post 796

Bravo, j'ai bien ri de votre sempiternelle lutte contre fannia canicularis.
On comprend que vous préfériez les moustiques.
A moins d'adopter un caméléon, friand de toutes ces bestioles importunes.

LES MOUSTIQUES

L’ambassade inter-espèces était ouverte jour et nuit. Au crépuscule, une nuée de moustiques se présenta devant l’hygiaphone doté du fabuleux traducteur universel conçu par Jasper Dukovic pour converser avec les animaux.

- Nous sommes les représentants du peuple des moustiques et nous souhaiterions parler avec une délégation humaine des conditions d’une paix entre nos deux espèces.

L’huissier parla dans son micro tout en ouvrant la clenche de la porte d’entrée :

- Soyez les bienvenus. Entrez, troisième salle à gauche.

Il coupa le traducteur et, dès que la porte se fut refermée sur les moustiques, décrocha le téléphone intérieur :

- Allo, Yann ? Je t’envoie des nouveaux clients pour tester ta dernière lampe UV anti-insectes.


728 caractères espaces inclus

Adam - Chérie, tu dors ?
Ève - Je dormais. Qu’est-ce qu’il y a ?
Adam - Des moustiques. Ils bourdonnent.
Ève - Épands des feuilles de basilic. C’est un truc connu.
Adam - Je me demande où tu vas chercher tout ça.
Le serpent - Moi aussi.


231 caractères.

Merci du retour, Animal et bravo pour ton post 798 ! Mêler dialogues et récit est habile. J'ai aussi bien ri !

Placébo post n° 799, je suis restée en dehors, désolée, pas compris.