Merci à tous ceux, lecteurs et commentateurs qui ont bien voulu partager mon dimanche sans en craindre la migraine !
Socque : j’aime beaucoup les eaux-fortes sauf quand elles me mordent la tempe et rendent acide ma vision du monde, ce qui m’arrive assez souvent. Je comprends alors qu’on ne soit pas d’humeur trop enthousiaste !
Pimpette : Je suis ravie d’avoir fait ta joie en traînant les pieds dans ces feuilles mortes, ça nous rajeunit toutes les deux.
Marite : J’ai longtemps hésité comme toi entre les deux catégories, libre et contemporaine, mais comme je garde au rythme toute sa place je crois que la seconde est plus conforme à sa définition
MonsieurF : Merci d’avoir décelé de la douceur sous les grimaces de l’hiver qui se pointe, migraineux et grincheux.
Alexandre : je suis touchée par ton enthousiasme et par le fait que tu relèves l’absence de ponctuation traditionnelle sans en être gêné.
Leni : Tu mets l’accent sur la simplicité de ce poème et je t’en remercie. J’ai essayé de tirer d’instants banals, voire désagréables (la migraine) ce que Charivari appelle la « poésie du quotidien » celle qui m’aide à vivre, à réenchanter le monde (un peu galvaudée cette expression mais je n’en vois pas d’autre)
Domi : Quelqu’un me faisait remarquer dernièrement dans un commentaire que ma poésie est animiste et je crois que, comme ici, cette tendance peut agacer, paraître un peu forcée à un lecteur exigeant mais pour moi, ces images d’objets personnalisés renvoient toujours à une émotion du narrateur. Ici, la vigne est un peu le double de celle qui la regarde : pâle, défaite ("les bras m’en tombent" est sans doute une expression qui m’est venue inconsciemment sous les doigts)
Brabant : Ah, mais j’espère bien ne jamais vous décevoir autrement que par la pauvreté de mes exergues ! Signé : une cigale frissonnante
Widjet : un regard tout neuf posé sur ce texte en LL … Normal, c’est l’absence des hirondelles qu’il me fallait combler. J’apprécie ton passage, en revanche, il est rare et précieux en poésie.
Funambule : Je te laisse tes étourneaux brailleurs … j’ai bien assez de mes pies jacassantes que j’ai soigneusement éliminées du tableau (mais c’est entre nous) Merci pour ce final que tu dis avoir adoré.
Ristretto : Ben oui, on n’est pas toujours en accord avec la sérénité du paysage mais sa douceur influe sur la façon dont on appréhende ses petites misères.
Arduinna : La musicalité est indissociable pour moi de toute poésie. Merci d’y avoir été sensible.
Mona 79 : La mélancolie est un fruit doux-amer, un fruit de fin d’automne, je suis d’accord avec toi.
Charivari : Merci d’évoquer cette « poésie du quotidien » à laquelle je tiens beaucoup. Les draps de bain me semblaient être une expression assez courante mais peut-être a-t-elle un peu vieilli et n’est-elle plus utilisée aujourd’hui. Les saisons filent plus vite qu’on ne croit !
Mélancolique : « De la douceur avant toute chose », c’est ce que je retrouve le plus souvent dans tous ces commentaires mais j’apprécie qu’elle n’est pas trop laminé le rythme auquel tu as été sensible, ton comm me rassure.

Simple question: le mal de tête ce sont les abus de la veille ou l'ennui ? (bien entendu aucune obligation de réponse !)

C'est l'arthrose, cher docteur, c'est l'arthrose, hélas ! Autant dire les abus de l'âge à venir ...

Les draps de bain, si ça trouve ça se dit, mais tu sais, j'ai vécu près de vingt ans en Normandie, et j'ai dû me baigner au maximum trois fois dans ma vie dans la Manche. Faut dire qu'entre les pétroliers, les galets qui niquent les chevilles, les crabes et la pluie, ça dissuade pas mal, quand même... Du coup, mon lexique plagiste en français est un peu basique (en espagnol, par contre je peux te dire tous les synonymes de brassards, bouées et autres canards qu'on gonfle et qui flottent)