Etant pris par le temps les jours prochains, c’est avec un peu de précipitation que je réponds à vos commentaires.

Bon… L’humour et l’ironie n’étant pas toujours faciles à partager en ce bas monde, vous trouverez un lien vers la scène qui m’a inspiré ma galéjade. Vraiment pas de quoi fouetter un Ludi. Je suis encore le cul par terre de certaines choses que j’ai pu lire dans les commentaires…

« Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »
Librement inspiré et déformé de :
http://www.youtube.com/watch?v=d4wsYqPuQiM

IRONIE:
A. − Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce qu'on veut faire comprendre.
- P. ext. Moquerie sarcastique qui utilise, le ton ou l'attitude aidant, cette figure de style.
- Par ironie. Par antiphrase, par plaisanterie. Louis « le Pieux » fut encore surnommé par ironie le Débonnaire (BAINVILLE, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 40).


Merci SOCQUE,
Votre commentaire vient de m’inspirer une fable. Si un jour Oniris l’accepte, vous vous reconnaîtrez facilement.

PIMPETTE,
Maintenant que tu l’as enregistrée, je suis sûr que tu sauras rendre cette fable plaisante aux minots de ta descendance. Fais-moi le plaisir de leur expliquer correctement la morale… :)

HANANKE :
- « cette fable que je trouve finalement un peu simpliste et caricaturale ».
Merci d’avoir si bien décrit le dindon.

- « Lutte des classes d’une autre époque ? »
C’est aux hommes politiques auxquels vous pensez peut-être, qu’il faut plutôt envoyer votre question. Moi je ne suis qu’un observateur, et je ne me permettrais pas d’exprimer ici une quelconque idée politique.

BRABANT,
J’avoue être très surpris de ton interprétation ! Je me suis dit : « C’est pas vrai, c’est pas Brabant que je suis en train de lire ? » Les premières phrases de ton commentaire blessent même mon intelligence. C’est pas grave, Brabant ! Après tout, on ne se connait pas. T’es peut-être en train de parler à un gros facho. Mon estime pour toi ne varie pas, il y a quelquefois des malentendus dans la vie.
Pour la sardine, voir ma réponse à ALEXANDRE.

ALEXANDRE,
Je sais qu’en fin limier des mots-croisés de Laclos, cette énigme était pour toi un enfantillage.
Merci d’avoir remis l’intention du texte dans le bon sens. Que quelques lecteurs l’aient comprise me sauve du déshonneur :) Dorénavant je ferai dans le degré 0, de manière à ne plus récolter de leçons d’instruction civique niveau CP, moi qui suis quand même maintenant au CE (cours élémentaire, et non pas Comité Editorial).

- « Oh là super » est la transcription exacte d’une phrase de JLM au salon du Bourget, quand il teste le fauteuil. Ça m’a plu, et j’ai trouvé que ça rajoutait bien au ton de la farce et du dindon. Une manière aussi de créer une sorte d’anachronisme lexical, un clin d’œil au lecteur pour sortir du XVIIe siècle, et dater un peu mieux le texte, après le Bourget et ses avions. J’use souvent de cette soupape de liberté.

- tu dis : « pas compris ce que la sardine venait faire en monarchie »
Là encore, le dindon est tellement faux-cul, hypocrite, qu’il est capable de faire avaler n’importe quel argument à ses ouailles pâmées, pour expliquer ses actes. Plutôt que de dire comme tout le monde : «J’aime bien mon confort », il dit qu’il n’aime pas la classe économique parce que les voyageurs y sont comme des sardines, et que la sardine serait l’emblème de la monarchie. Et tout le monde le croit… Je crois qu’on en a entendu de pires en politique. (Attention, mon dindon n’est pas JLM, lequel n’a jamais prononcé cette phrase, et je n’ai pas ici à discuter de ses idées). SVP, remettons le texte à son niveau !

- Le vers que tu cites : « En criant à tue-tête : C’est pas du montrachet ? » comporte effectivement 13 syllabes. Ça m’a échappé, et apparemment aussi aux correcteurs, ce qui prouve que le classique est un exercice difficile qui réclame une très grande attention de la part des auteurs. Heureusement ce problème était simple à résoudre, et la correction a pu être faite, grâce à ton œil avisé.

TROUPI,
C’est bien là tout le mystère des muses. Je ne suis pourtant pas un spécialiste de l’inspiration instantanée, mais pour une fois quelques mots me sont venus, la morale aussi, et le reste a suivi… Et comme j’en suis réduit à remercier ceux qui ont compris la morale, alors merci à vous de me passer du baume du tigre sur les coups de bâton de certains de vos prédécesseurs.

Ma prochaine fable mérite le lynchage.

Cordialement
Ludi

Salut Ludi,

Mon com est lui-même à prendre au second degré, je le termine d'ailleurs par l'émoticône " ;) ". A le relire je ne le trouve d'ailleurs pas très différent de celui d'Alexandre dans son essence.

Par ailleurs j'ai vu au cours de ma longue et édifiante existence ;) certain responsable du SNI se gonfler d'importance sous Mitterrand et certain responsable d'un grand syndicat ouvrier ne pas négliger les avantages que cela pouvait lui apporter. C'est pas méchant hein, mes remarques quant à ces deux-là, l'homme n'est jamais qu'un homme, la gloire est faible et les honneurs peuvent monter à la tête ;)

Je ne suis que de très, très loin les actualités pendant les vacances. Je ne pouvais donc pas faire le rapprochement avec notre Mélanchon national. En revanche, n'as-tu pas aimé mon rapprochement avec ce gros dindon d'avion ? lol

;) ;) ;)

Pas de souci, BRABANT, je te respecte trop pour y avoir vu une mauvaise interprétation. Mais ça va mieux en le disant.

HANANKE,
Je reviens deux secondes sur l'EDIT de votre commentaire.
Bien sûr j'ai pensé à joindre la vidéo tout de suite, car je me doutais bien que tout le monde n'avait pas forcément vu la séquence à la télé, même si elle est passée souvent. Et puis j'ai décidé de ne pas le faire, pour ne froisser aucune sensibilité politique ni entrer dans un mauvais débat. Vous voyez l'ironie du sort: les coups sont venus d'ailleurs.
Merci à vous.

Bonsoir Ludi,

En référence à ce que vous écrivez :

Citation :

et

Citation :

, je ne me reconnaîtrai pas dans quelque fable que ce soit sous votre signature. Logique, non ?

Quelle que soit votre opinion de mon commentaire, il vous indique au moins une réaction possible à votre poème.

Et bien voilà, tout est clair et mon Très bien tout à fait mérité...

L'erreur de métrique nous guette tous un jour ou l'autre et j'en ai quelques savoureuses à mon actif !

Bonne soirée...

Euh, il y a une contradiction tout de même entre d'une part : "toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite" et d'autre part : "Librement inspiré et déformé de"

Les "toute ressemblance" ne comprennent pas les "librement inspiré" ? ça ressemble forcement, si c'est inspiré ?

En fait socque n'a pas vu le reportage sur lequel repose la fable, en Espace Lecture, et en public, tous les autres lecteurs ont parfaitement compris...

Mwouai, de là à dire qu'y en a qu'ont dû se faire promettre un séjour en yacht à Monaco...

DAVID, l'expression " Toute ressemblance avec..." était évidemment une blague, puisque je m'empresse de joindre la vidéo qui m'a inspiré. Décidément...
D'autre part je n'ai joint la vidéo qu'avant le dernier commentaire. Tous les autres étaient donc dans la même ignorance que les lecteurs en pré-lecture. Enfin, je ne fais monter à bord de mon yacht que les éventuels "Exceptionnel". Par contre, une fois qu'ils sont montés, ils ne baissent plus jamais leur note. Pas cons, les manants...

Merci à vous, SYLVAINE et FUGACE,


- « Hey Ludi, que feriez-vous si vous rencontrez un jean-foutre dans la M… alors que vous y pataugez aussi ? »
Votre question, Fugace, est bigrement facile à résoudre. Un seul mot d’ordre :

- « De nos ennuis allons enchevêtrer la paille
Et courons illico faire bonne ripaille »

FUGACE,
En réponse à votre question précédente, et si le type est vraiment une plaie, je propose :

« De la m… j’en ai déjà jusqu’à la taille
Vous êtes donc prié d’éloigner votre paille »

Me concernant, ça a toujours été un bon répulsif. :)

Merci MONA pour votre appréciation, je suis content que mon texte en ai fait sourire quelques-uns.

Désolé RENAUD, depuis un certain MP que vous m’envoyâtes, j’ai perdu tout intérêt pour vos textes et vos commentaires. Je suis même surpris de vous trouver là. Je me lâcherais un peu, je dirais même que vous êtes sacrément gonflé !
Si vous me le demandez gentiment je peux révéler publiquement l’objet de ce MP.

Vous savez, MIGUEL, je n’ai pas l’intention de palabrer plus que ça sur le sens de la morale. Il y a ceux qui l’ont comprise et ceux qui ne l’ont pas comprise. Il arrive un moment où je m’en contrefiche un peu, voyez-vous ? D’autre part je suis suffisamment cynique pour avoir écrit cette morale au degré 0. L’étalage des bons sentiments me déprime, et je suis tout à fait capable d’une provocation. Et je ne suis certainement pas prêt de rendre des comptes pour une blagounette mal interprétée.
Pour le reste, vous êtes semble-t-il un spécialiste du genre « fable », et j’ai donc tout lieu d’écouter vos recommandations.

Cordialement
Ludi