Sourire pour le joli poème un peu fou mais vengeur de Cristale

J’aime bien ce jeu, en fait… :)

Avec TASSE TABLEAU SOURDINE REVEUR FLUIDE ASCENDANT AMPHORE DECEMBRE NATUREL PAILLETTES

Ce jour sombre de Décembre au Tableau noir des enfants sages, mettre ses rêves en Sourdine, serrer les poings une fois encore. D’un geste Fluide mais au galop chasser toujours son Naturel, sa colère, ses bris d’assiette, de Tasse, d'Amphore, en ponctuation, eh oui une fois encore…

Mains gelées d’un doux Rêveur au charbon qui rougeoie, qui faire crisser la craie, qui faire craquer le plancher…

Avoir trop de Paillettes au fond des yeux en rugissant intérieurement sous l’Ascendant des huit moins trois…


Lothar


J'ai appris la règle
Grâce au guignol au béret
Et coups sur les doigts...

TASSE TABLEAU SOURDINE REVEUR FLUIDE ASCENDANT AMPHORE DECEMBRE NATUREL PAILLETTES

Un fond musical ASCENDANT parvenait jusqu'à nos oreilles, en SOURDINE. Il était là, REVEUR, devant sa TASSE de café, et j'attendais qu'il se décide à parler. Je me souviendrai toujours de ce petit déjeuner, ce matin de DECEMBRE dans cet hôtel décoré de PAILLETTES à l'approche de Noël. Dans l'angle de la pièce se trouvait une AMPHORE, objet insolite contribuant à la bizarrerie de la situation. J'étais consciente que nous formions un TABLEAU insolite en ce lieu anonyme où allait se jouer un acte important de notre vie. J'attendais, essayant d'avoir l'air NATUREL. Je me doutais bien de ce que j'allais entendre, mais j'espérais, naïvement, qu'il aurait changé d'avis...
Enfin je l'entendis prendre la parole pour m'expliquer, dans un langage FLUIDE, que notre relation avait assez duré...le train-train...les habitudes...la lassitude...etc.
Sentant un flot de larmes prêt à jaillir de mes yeux, et ne voulant surtout pas pleurer devant lui, je me levai et quittai la pièce au plus vite, sans me retourner. Je ne l'ai jamais revu.

TASSE TABLEAU SOURDINE REVEUR FLUIDE ASCENDANT AMPHORE DECEMBRE NATUREL PAILLETTES

La classe est désertée, les élèves sont confinés chez eux.
Le prof est assis, seul, devant le tableau vert. Quelques mots sont écrits à la craie rouge d'une écriture fluide et ronde : 10 décembre 2021. Classe fermée cause Covid. Reprise indéterminée.
Il boit  une tasse de café, l'air rêveur. Il a apporté son poste de radio et écoute en sourdine les infos pendant qu'il  corrige des dictées : "Amphore" et non "amfore". Il rature, soupire, non pas à cause de l'erreur mais de cette époque absurde qui le prive du babil de ses élèves, de leur effervescence, du naturel de leur pétulance. Le silence pèse une tonne sur son cœur.
Il est 18 heures et la lune ascendante, dans le ciel clair, arbore son disque jaune d'or. Indifférente.
Il pense aux paillettes des fêtes de fin d'année et se demande si tout cela a un sens.

FLUIDE glacial
Boire la TASSE et les PAILLETTES
En ce mois de DECEMBRE
TABLEAU NATUREL où la nature est morte
Le cœur du REVEUR
Est une AMPHORE
Tremblante
Dans le vent ASCENDANT
Qui chante en SOURDINE...

Je vois que vous avez été bien inspirés... Il est toujours amusant de découvrir les différentes idées ou songes qui nous passent par la tête lorsqu'on écrit...

TASSE TABLEAU SOURDINE REVEUR FLUIDE ASCENDANT AMPHORE DECEMBRE NATUREL PAILLETTES

Elle avait choisi de sculpter une amphore dans le marbre,
Sans se dire que les paillettes de décembre allaient flirter
Avec le fluide des souvenirs et le naturel de ses pensées.

En montant les marches, juste sous l’ascendant de la lune,
Elle vit ce rêveur habituel compulser son cœur
Comme s’il avait mis en sourdine ses grands yeux.

La verrait-il enfin en haut de l’esplanade,
Au tableau des mille et une vertus,
Sans briser la tasse de thé qu’il imaginait…

Bonsoir. Je vous propose les mots suivants pour continuer le jeu

Frisson - Casser - Feu d'artifice - Atelier - Bas - Crier - Nez - Beaucoup - Horizon - Découverte ...

J'avais écris ce texte jadis avec 14 mots imposés que j'ai réduit à 10 ici :


Alors maintenant ...

Oui… Que Cléopâtre se souvienne. L’œil puissant d’Osiris ne la lâchera plus. Jamais…

Qu’elle se souvienne du piment. Ou alors de l’oreille, ou du Nez. Que sais-je… Oui, mais de celui que l’on aime. Trop, Beaucoup trop. Que l’on boit à la lie. De celui qui vous prend tout le miel de l'Egypte au bout de ses lattes de papier …

Ou mieux encore de l’aile du papillon pharaon, du grand machaon marron. Perdu dans un Frisson. Qui saura crisser, qui saura Crier en effet, jusqu’aux limites de l’Horizon au Bas de la tornade …

Comme d’un battement d’aile, d’où Râ s’éclipsera dans un Feu d’artifice …

D’où l’Atelier des dieux va Casser tous les codes, au fil de l’enclume, à l’aune des sciences de l’homme,

au droit de toutes nos Découvertes … futures et passées …


Lothar


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Avec les mots imposés, et bien sûr la si jolie Cléopâtre aux yeux d'améthyste, dans les rôles principaux

C'est bien d'un coup d'avoir des trucs pour mettre en page, en édition, j'ai dû en grade monter ... rire

Merci Lotharquejamais.

Frisson - Casser - Feu d'artifice - Atelier - Bas - Crier - Nez - Beaucoup - Horizon - Découverte


Cesse de me crier dans les oreilles et de me casser les pieds avec ton feu d'artifice. C'est ça,  parle plus bas car l'on pourrait bien nous entendre. Je n'irai pas, un point c'est tout. Je ne supporte pas le bruit et l'odeur des pétards. Et le froid de la nuit me donne des frissons. Et pour les belles rouges, jaunes et bleues, j'ai mon atelier de peinture qui m'attend. Les couleurs, elle parviennent à mon nez comme un bouquet de senteurs. C'est comme des découvertes sans cesse renouvelées, un horizon mystérieux qui m'attire...
Hein ? Tu ne me réponds plus ? Ah ! Elle est partie.
Et si je faisais un feu d'artifice à ma manière en créant un éclaboussé  de peinture sur les murs ?
Cette idée me plaît beaucoup !

Frisson - Casser - Feu d'artifice - Atelier - Bas - Crier - Nez - Beaucoup - Horizon - Découverte

Dans le BAS de cette maison abandonnée se trouvait un ancien ATELIER de couture. J'avançai avec précaution dans la pénombre, craignant de CASSER quelque objet. J'espérais BEAUCOUP faire une DECOUVERTE insolite et je fus servie quand je trébuchai sur un corps allongé au sol. Terrifiée, entièrement saisie d'un FRISSON d'horreur, je me mis à CRIER. Réunissant mes forces, je m'obligeai à regarder ce corps de plus près et constatai qu'il s'agissait d'un mannequin, utile dans un atelier de couture ! Soulagée, mais me déplaçant avec difficulté sur mes jambes en coton, j'arrivai à une fenêtre et l'ouvris. Je mis le NEZ dehors, rien à l'HORIZON seulement les premières fusées d'un FEU D'ARTIFICE. Je réalisai alors que ce jour était un 14 juillet. Quel mauvais génie m'avait poussée à visiter cette maison abandonnée un jour de fête, pour me procurer la plus grande frayeur de ma vie ?

CASSER sa pipe
Dans L'ATELIER
Du BAS

FEU D'ARTIFICE
Le grand FRISSON

CRIER au NEZ et la barbe
De l'HORIZON

BEAUCOUP
de stimuli
Et d'expiation

DECOUVERTE
Des mille sens
En action

Dites-le avec des fleurs

Juste comme dans un FRISSON
Ses doigts effilés aux ongles soignés
Caressaient doucement l’ouverture de velours
De sa boîte à gants

Puis, elle entra dans la maison
sans CRIER gare
Elle ferma soigneusement la porte de sa main gantée
Une lampe manquait encore au grand lustre de cristal

Marc devra la changer

Elle descendit l’escalier
Jusques en BAS à l'ATELIER
Se déhanchant telle une panthère
Souple, féline

Marc était là
Il l’attendait
Une goutte de sueur perlait sur son front
Les muscles dorés, bandés sous la lumière blafarde

Elle le rejoignit, preste
Il ne dit mot
En DECOUVERTE d'un nouvel HORIZON
Il la regardait en souriant, goguenard


Elle s’approcha BEAUCOUP, trop près, esquiva ...
Ping, pong
Il s’écroula. Neuf, dix
Pour une fois c’est elle qui triomphait !

Paumettes ... son joli NEZ à CASSER
Dans un FEU D'ARTIFICE
Gauche, droite …