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1 Utilisateur(s) anonymes
Discussions et remerciements sur L'intermédiaire d'Herline |
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Un chaleureux merci au C.E. du site pour leur attention et la publication de ce court texte, ainsi qu’aux commentateurs qui ont bien voulu laisser leurs impressions et pris de leur temps.
Je ne sais plus qui, disait qu’un bon texte et un bon auteur, c’est quelqu’un qui ne laisse aucune question en suspens ni aucun équivoque sur son écrit et ses intentions. J’ai appris à mes dépens que c’est un art qu’il va falloir encore et encore et encore travailler…A force parfois de vouloir faire dans la subtilité on s’égare et on égare le lecteur la lectrice, comme quoi la simplicité à portes ouvertes partout… Quelques explications sur ce texte, ma mission était d’insérer dans le quotidien un élément dérangeant ( c’est une marotte chez moi) un peu à l’instar de CORTEZAR ou de SUSKIND dans « Le pigeon » qui vient se poser à la fenêtre d’un locataire et provoque une horreur totale alors que le simple animal ne fait rien de particulier…Ou bien encore cette auteur, il me faudra rechercher son nom, qui fait 20 pages sur une simple tâche au mur et qui, juste par suggestions non prouvées, va provoquer l’effroi de toute la maisonnée. Se frotter à de telles pointures relève de la gageure parfois même de l’utopie mais la passion nous pousse et nous emporte… J’en viens maintenant aux commentaires et à quelques explications. @Cherbiacuespe Oui la frontière entre le fantastique et l’horreur est parfois tenue. Parfois même s’opèrent des mélanges chez certains auteurs. Ici le seul élément d’horreur est la balafre au front du petit garçon qui rentre dans le bistrot et qui suggère une mort horrible …L’horreur est plus dans la suggestion que dans un vocabulaire et champ lexical gore à souhait. Il s’agit volontairement d’un « one shot » sans suite. Une suite obligerait le C.E. à publier cette dite suite et l’impression de forcer la main. @ Animal Le fait de présenter au lecteur lectrice, un texte dans la catégorie horreur, suppose…induit…qu’avant même la lecture, il elle est averti(e) prédisposé(e) et donc en attente. L’horreur n’arrive qu’à la ligne 20 sur 30 en gros, avec ce petit garçon mort avec sa balafre horrible que l’on imagine… La question est en suspens…Ce juge est-il fou ou bien manipulateur? Ah bon et il occupe un poste aussi honorable et responsable… Communique t-il vraiment avec les défunts ? Pourquoi un endroit public ? A aucun moment le texte ne donne la réponse et laisse la question ouverte…J’ai voulu un narrateur omniscient qui manipule son lecteur/lectrice. @Maria Oui j'ai hésité sur la catégorie et puis me suis dit que cet enfant avec sa balafre...On était dans l'indicible et l'horreur. Merci pour ce gentil avis. @ GillesP Désolé d’avoir usé d’un style trop formel. J’essaierai de vous surprendre et de vous étonner la prochaine fois bien que je vous sente plus poète que nouvelliste sur le site, en tout cas dans vos choix de lecture. @IN Flight Oui l’horreur est suggérée mais le choix du champ lexical est biaisé, absolument pas gore…mais l’enfant à une balafre, on imagine sa tête…et la façon dont il est passé à trépas… @Donaldo75 Merci pour la matière…Essayez de faire une histoire gore bien horrible avec un personnage principal humaniste tout le contraire d’un CONAN…vous verrez… @Corto Difficile de faire en 30 lignes …un truc avec des rebondissements, des surprises, de la romance, des brusqueries, de la tendresse…Cela fait beaucoup, à moins de prendre un shaker ultra constrictor…Ce n'était pas mon objectif,mais je vous promets d’essayer. Au plaisir de vous lire.
Contribution du : 02/04/2020 18:56
Edité par Lulu le 2/4/2020 22:14:02
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