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Discussions sur le magnolia
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Connaissant le travail fourni en coulisse pour la sortie d’un texte sur Oniris, je remercie chaleureusement tous ceux qui ont permis la publication de ce texte.

Je remercie bien évidemment les commentateurs. Je connais aussi très bien le travail du commentateur, le temps et l’énergie que cela représente de commenter une nouvelle. Mais ce travail est vraiment nécessaire et très riche d’enseignement pour l’auteur que je suis. Etant sur Oniris depuis un an et demi, ce sont tous les commentaires sur mes textes précédents qui m’ont permis de progresser, et ceux-ci m'aideront également pour les prochains.


La genèse du « magnolia » :

Je demeure sensible à l’histoire de ces femmes qui choisissent de consacrer leur vie à leur famille (épouse et mère) au risque de se retrouver dans une précarité matérielle, une solitude sociale, un vide existentiel non négligeable, voire une question identitaire cruciale. : « Qui suis-je ? » quand tout le monde a quitté le nid.

Lorsqu’un notaire m’a relaté une succession très difficile - il a du annoncer à une femme de 70 ans que son mari a eu une vie parallèle pendant leur 45 ans de vie commune. J’ai eu envie de me couler dans la psychologie d’un personnage qui vivait cette annonce, j’ai voulu essayer de comprendre aussi ce que l’on pouvait ressentir et comment réagir face à une telle découverte.


@ Jaimme : Merci à toi. J’ai été beaucoup touchée par tes remarques et plus particulièrement par celle-ci :
« L'ensemble est écrit avec ce que j'oserais appeler un art féminin de l'écriture qui sied au propos ».

Je travaille beaucoup à trouver mon style, je suis en chemin. Mais parfois, je vois poindre ce qu’il pourrait devenir et cela m’encourage à continuer. Mais c’est un long accouchement … qui me donne envie parfois de jeter le bébé avec l’eau du bain !

Tu fais à mon sens une critique essentielle : je suis entièrement d’accord avec toi, elle aurait eu un pètage de plomb dans les règles de l’art cela aurait amené une belle rupture nécessaire dans le fil narratif.

Mais est ce que cela aurait été juste par rapport à la situation et à la personnalité du personnage ?
J’ai essayé de coller au plus près de ce personnage :
- Elle est assommée par deux nouvelles terribles et très récentes. Je pense que quiconque sous le choc de ce type d’annonce n’est pas capable de reprendre ses esprits rapidement. C’est la confusion totale.
- La psychologie de ce personnage : c’est quelqu’un de simple, de caractère calme qui n’a pas d’ambition particulière, d’un peu lent, de tourné vers les autres, qui aime ses rôles de femme et de mère, voire qui s’adosse (sans doute un peu trop) à ses rôles. Le côté « trop sage », que tu évoques, vient me semble-t-il aussi de sa personnalité. Elle a eu une vie sage, convenue, sans grand bouleversement. Brusquement, la vie qu’elle a mené jusque là est complètement remise en cause.

Ni la situation, ni le timing, ni le tempérament ne permettaient un pètage de plomb. Il me semble que le lendemain de la dernière annonce au vu de ce que je viens de dire, on ne pouvait être que dans l’émergence d’un début de quelque chose.

Tes remarques me parlent malgré tout …montrer davantage de fissures …Et, pour la lecture du lecteur, peut être que le pètage de plomb aurait été souhaitable.

C’est une question : parfois ne faut-il pas quitter la psychologie du personnage pour animer davantage un texte ?


@ Socque : visiblement, je n’ai pas réussi, avec vous, à faire passer le ressenti de mon personnage. Dommage, mais bon, c’est la vie.

« chez la narratrice autre chose qu'une bourgeoise narcissique nettement plus affectée par la perte de son statut d'épouse choyée que par la mort de son mari. »

Eh ! là ! En quoi, vous vous permettez de penser qu’il s’agit d’une bourgeoise ? On comprend que le mari a un poste de cadre qui entraine pas mal de déplacements, ce qui impose à la femme d’assurer le point fixe. Je mets juste en lumière une situation que j’ai pu observer autour de moi. Des femmes qui se sacrifient (non le mot n’est pas trop fort) pour permettre à leur homme de faire carrière.
C’est certain que le salaire du mari est correct mais si vous regardez les statistiques en France ce sont ces mêmes femmes qui se retrouvent avec des retraites de misères dans le cas de divorce. Alors qu’elles ont assuré l’éducation des enfants et l’organisation générale de la maisonnée pour permettre à l’homme une véritable ascension sociale.
Ce ne sont pas ce que l’on peut appeler des bourgeoises. Elles font partie de la classe moyenne.

Dans le cas de ma narratrice, elle ne s’en plaint pas, elle a aimé être une femme au foyer mais a-t-elle eu réellement le choix ? C’est là la vraie question, les rôles se sont répartis un peu spontanément comme dans beaucoup de couples.

« Narcissiques » ? : Justement, c’est le contraire, elle a passé sa vie à vivre pour les autres.
Maintenant, oui la scène relatée est une scène introspective. Je l’ai voulu ainsi puisque c’est l’angle de vue qui m’intéressait.

« Epouse choyée » : comme vous y allez ? Elle assure tout à la maison, l’éducation des enfants, renonce à une vie sociale. Et elle apprend que son mari a eu une double vie (il ne s’agit pas que d’une maîtresse !) pendant 40 ans. J’espère qu’il y a des épouses plus choyées que cela !!!

« par la mort de son mari. » : tout simplement car elle ne sait plus qui est l’homme qu’elle a aimé, et vit une confusion totale dans les sentiments qu’elle pouvait ressentir pour lui.

Pour revenir sur un autre point : « les personnages caricaturaux. »
Un texte de 20 000 caractères ne permet pas de rentrer dans une psychologie fine de 7 personnages. Donc obligatoirement, pour donner une certaine représentation des personnages pour le lecteur, j’ai été obligée de simplifier les personnages secondaires.

Je n’ai mis en lumière que les personnages principaux c'est-à-dire la narratrice, et les deux filles. Les deux filles sont des personnages volontairement caricaturaux. Pourquoi ? Car elles représentent les deux opposés qui s’affrontent dans la personnalité de la narratrice. La femme conventionnelle qu’elle a été et la rebelle qui est entrain de naître et qui la pousse à se bouger.
C’est une vraie question : combien de personnages peut-on faire vivre dans une nouvelle sans rester trop à la surface ?


@ Monlokiana : merci pour le plaisir que tu as eu à me lire.


@ P31 : Merci. Beaucoup de tes remarques m’ont touchée dans ton commentaire
Mais par-dessus tout, j’ai eu l’impression que mon texte a été perçu pleinement comme je le souhaitais.
Je crois que la grande attente pour un auteur c’est que le lecteur perçoit complètement ses intentions. Pour moi c’est très important. Là, cela me semble réussi.


@ Brabant : Merci vraiment Brabant pour vos compliments, et pour votre enthousiasme cela fait chaud au coeur
« L'histoire qui semble s'acheminer vers un dénouement dramatique, vers un dénouement de mort, se termine presque de façon heureuse sur une décision de combat, d'affirmation, un cheminement de vie.
L'héroïne va enfin pouvoir naître à elle-même, et l'on ne sort pas amer de ce récit »
Oui, c’est tout à fait ce que je cherchais à exprimer.

J’ai envie de lancer un débat sur une question que vous posez dans votre commentaire.
« Comment avez-vous fait pour rendre ''prenante'' une histoire pareille ? »

Rendre prenant un texte m’occupe beaucoup l’esprit lorsque j’écris, j’ai des réponses …mais je laisse d’autres répondre…Je trouve le sujet très intéressant.

Comment faites vous pour rendre une histoire prenante ?

Merci à tous

Contribution du : 10/09/2011 16:59
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Re : Discussions sur le magnolia
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Merci Bellaeva pour ta longue réponse à mon commentaire.
Effectivement tu poses une question essentielle:
"parfois ne faut-il pas quitter la psychologie du personnage pour animer davantage un texte ?".
En fait l'auteur est parfaitement libre dans la limite de la crédibilité, de la cohésion de l'histoire et du personnage. La même personne peut avoir une vie bien rangée, qu'elle a formatée, qui l'a formatée, puis "péter les plombs" lorsque celle-ci s'écroule. Surtout lorsque tout l'édifice n'a plus de réelle fondation. Là c'est la possibilité ouverte dans ton texte.
D'une manière plus générale, je vais jouer le provocateur: il faut plaire au lecteur. Bien des fois sur le site il a été dit (des forums ont été ouverts à ce sujet): on doit écrire pour être lu. Certains ont répondu qu'ils se faisaient plaisir en écrivant et voulaient rester fidèles à leur propos. Mais c'est une attitude, aussi respectable soit-elle, qui s'apparente alors au journal intime.
Il faut ménager des surprises et, pour cette nouvelle en particulier, il faut que le lecteur puisse laisser libre court à ses réactions, parfois au niveau du fantasme, parfois simplement donner au personnage la possibilité de réagir violemment, ou de façon incroyablement intelligente, ou de toutes les façons qui font rêver le lecteur. La lecture est une forme de catharsis, pas seulement l'écriture. Il faut donner du grain à moudre au lecteur: le mettre dans la peau de celui qui réagira. Nous avons tous vécu des situations où nous nous sommes dit, quelques minutes ou quelques heures plus tard: j'aurais dû dire ceci ou cela. Le personnage, pour créer l'empathie, face à des situations extrêmes doit être un héros ou quelqu'un qui réagirait exactement comme nous. Sinon...
Un personnage qui ne réagit pas est méprisé. Et l'empathie devient impossible.
Don't forget: votre personnage est un héros!

Voila, la discussion est ouverte.
Un conseil: allez donc lire et commenter ce texte. Puis revenez ici, je vous attends de pied ferme (jaimme en plein fantasme de super-héros là! )

Contribution du : 10/09/2011 17:52
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Re : Discussions sur le magnolia
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Jaimme, quel chevalier tu fais !!!

Je trouve que tu poses très bien le dilemme de l'auteur, entre autre de moi !


En tant qu'auteur, c'est vrai je suis partagée entre me centrer sur mon texte, sur mes personnages, sur le message que je veux délivrer, sur le sens que je veux donner, sur la structuration du texte etc ...

Bref, cela fait déjà beaucoup de choses et ...
Sur le ressenti futur du lecteur ... ne pas l'ennuyer, le garder en éveil jusqu'à la chute etc ...

Et ce n'est pas simple, car je ne sais pas ce que vous en pensez mais au bout d'un moment, on n'est plus capable de lire son texte comme un lecteur, tellement on le connaît ...

Y a-t-il des trucs ?


Contribution du : 10/09/2011 18:35
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Re : Discussions sur le magnolia
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Euh... le faire lire sur Oniris?

Contribution du : 10/09/2011 18:56
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Re : Discussions sur le magnolia
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Hello Bella,

Ce qui est sympa quand on écrit, c’est qu’à côté du plaisir de raconter, on se pose de plus en plus de questions sur ce que l’on souhaite dire, et comment :

parfois ne faut-il pas quitter la psychologie du personnage pour animer davantage un texte ?

Non, pas selon moi. Il faut rester dans la psychologie du personnage, mais celui-ci a le droit de péter un plomb. Je me demande même si tout n’est pas permis du moment que l’amorce sonne juste et que la succession des sentiments parait naturelle.
Je viens de terminer un recueil de Pascal Garnier, trois courts romans acides (Les Insulaires et autres romans noirs, éditions Zulma), dans lesquels des gens du quotidien dérapent tous dans des situations aussi glauques que surréalistes (meurtres, drogue…). Pourtant, à la lecture, ça marche (du moins pour moi) : le voisin qui se révèle violeur, la mamie qui écrabouille la tête d'une jeune fille à coups de pierre… L’important n’est pas de se dire : "mon personnage doit sortir de sa psychologie", mais plutôt : "un tel personnage peut-il évoluer ainsi dans ces circonstances, et dans ce cas comment réagira-t-il au plus juste, quels seront ses mots, ses attitudes, pour qu’il reste, justement, dans sa psychologie malgré le burn out". Enfin, c'est comme ça que je le sens, faudrait l'avis d'un psy, peut-être...


Là, je dois te laisser (ben oui, samedi soir, youpi…)
mais je reviendrai, ta deuxième question m’intéresse !

Contribution du : 10/09/2011 18:59
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Re : Discussions sur le magnolia
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Euh, Perle, tu reviens en vahiné????
(mais non, ce n'est pas du flood! Jaimme en incarnation de l'ordre moral!)

Contribution du : 10/09/2011 19:08
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Re : Discussions sur le magnolia
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Ouaip, vahiné bronzée...
(non non, pas de photo, je te laisse imaginer...)

Contribution du : 10/09/2011 19:11
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Re : Discussions sur le magnolia
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Pour en revenir à la discussion précédente, introduite par le très bon texte de Bellaeva (que vous pouvez lire gratuitement sur ce site. Si, si!!), je pense qu'on peut aussi rester sur un personne qui ne "pète pas les plombs" dans une circonstance dramatique (que je ne révèlerai pas, vous n'avez qu'à lire et commenter la nouvelle).
Mais alors il faut que son "non-pétage de plomb" soit le sujet même non seulement de la nouvelle, mais aussi de l'intérêt suscité chez le lecteur. Je m'explique: si le non-pétage de plomb est décrit de manière à interloquer le lecteur, je pense que c'est réussi.

(un peu de sérieux, Perle, un peu de sérieux! )

Contribution du : 10/09/2011 19:18
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Re : Discussions sur le magnolia
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Ah mais je suis bien d’accord, on peut rester calme, (regarde, moi, je suis quelqu’un d’étonnamment zen –arrête de te marrer ou je te dézingue à coup de Teflouz) –Voir ce truc

L’important est de savoir capter le lecteur par la description de cet état, de ce qui le rend unique et propre au personnage, ce qui fait qu’on s’y intéresse. Et que le lecteur puisse également s’en emparer (non, ce n’est pas paradoxal, je crois) : un héros trop « égoïste », dont l’auteur ne sait pas faire partager les sentiments, impulser un reflet, un retour chez un lecteur (négatif ou positif, peu importe), est à mon avis un héros raté.
Non ?

Contribution du : 10/09/2011 19:31
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Re : Discussions sur le magnolia
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Tout ça me fait penser (pardon Bellaeva, mais je crois qu'en définitive on reste dans le sujet) à la série Dexter.
Pour les 4 ou 5 Français et les 2 Belges qui n'auraient pas encore vu cette série (saison 5 finie quand même), le sujet est simple:
le personnage central, Dexter, est un serial killer. Mais un "gentil" serial killer (à la mode Charles Bronson, quoi): un tueur de vilains qui ont échappé à la justice (pourrie en fait cette justice, non?!).
Très réticent au début je me suis laissé entraîner car les scénaristes ont tablé sur la non-émotivité du tueur: c'est un gars tranquille, bien trop, qui dit ne pas ressentir de sentiment, de joie, de peine, d'amour mais qui, sur injonction de son père, mort maintenant, continue d'appliquer un code de conduite qui l'amène à "embellir" le monde par ses actes meurtriers.
Les personnages périphériques l'obligent au minimum à simuler des sentiments.
Le lien avec la discussion précédente? Justement, les scénaristes ont fait le choix d'aller à fond dans un personnage qui devrait me révulser mais que je finis par prendre en pitié par son quotidien inhumain parce que sans passion (hors ses meurtres).
Bon, je le dis tout de suite, cette série n'est pas un chef-d'oeuvre. Mais c'est une curiosité.
Où se situe l'empathie avec ce personnage? C'est l'ambiguïté du positionnement humain face aux monstres qui est intéressante. part de nous-même?
Tout personnage central doit nous ramener à nous-même. D'une façon ou d'une autre, oui Perle.

Contribution du : 10/09/2011 21:23
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