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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Discussions sur le magnolia |
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Je reprends la question de départ qui indépendamment de mon texte peut intéresser les auteurs de nouvelles.
« parfois ne faut-il pas quitter la psychologie du personnage pour animer davantage un texte ? » Je résume les derniers propos pour les oniriens légitimement peu réveillés en ce dimanche matin. Jaimme réponds : "D'une manière plus générale, je vais jouer le provocateur: il faut plaire au lecteur. Don't forget: votre personnage est un héros! Tout personnage central doit nous ramener à nous-même. D'une façon ou d'une autre, oui " Oui … Mais peut-on plaire à tous les lecteurs ? Comment trouver le dénominateur commun qui emportera la sympathie générale ? Parce que malgré tout, toi tu aurais bien aimé qu’il pète un plomb mon personnage mais d’autres l’ont trouvé juste et ont eu de l’empathie pour lui. Alors ? Si je lui avais fait pété un plomb est ce que ces mêmes commentateurs l’auraient apprécié ? Brabant, P 31, à la rescousse ? Perle (que je salue au passage : Salut Perle !) réponds (entre deux digressions et deux danses) : « L’important n’est pas de se dire : "mon personnage doit sortir de sa psychologie", mais plutôt : "un tel personnage peut-il évoluer ainsi dans ces circonstances, et dans ce cas comment réagira-t-il au plus juste, quels seront ses mots, ses attitudes, pour qu’il reste, justement, dans sa psychologie malgré le burn out" J’ai l’impression Perle dans ce que tu dis que tu pourrais pousser tes personnages à l’extrême. J’aime bien parfois cette remarque sur un écrivain ou un scénariste: « il pousse ses personnages jusqu’au bout de leur caractère. » Est-ce un peu l’idée ?
Contribution du : 11/09/2011 09:02
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Re : Discussions sur le magnolia |
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Maître Onirien
Inscrit:
05/06/2009 23:42 De La Thébaïde
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Bonjour Bellaeva,
Pas d'accord avec Jaimme, "Dexter est un chef-doeuvre ! :)) Pour ma part, peu importe(nt) le/les personnage(s), on pose une situation empathique/antipathique, et c'est du style que va naître l'intérêt du lecteur. Le styliste peut très bien faire passer des vessies pour des lanternes ! :) Le lecteur, à mon modeste avis, accroche avant tout à un style plutôt qu'à une histoire, et il pourra lire entièrement un texte dont le thème lui déplaît. Alors que si un personnage/une situation de départ lui plaît (aisent), il lâchera très vite le personnage/l'histoire si le style lui déplaît. C'est un massacre, se dira-t-il, arrêtons les dégâts ! A la limite le style vaut plus que l'histoire. Tout est dans le style ! L'antipathie devient alors dopamine au même titre que l'empathie. Je pense qu'un bon auteur doit pouvoir se reconnaître à son écriture. On doit pouvoir se dire d'emblée : "Tiens ! ça c'est du... ou du..." C'est à cela, je crois, qu'il faut travailler, se forger une manière... sans être maniériste.
Contribution du : 11/09/2011 10:48
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"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête." Blaise Pascal |
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