Un grand Merci à tous ceux qui ont permis à ce texte de figurer au catalogue d'oniris. Merci également aux correcteurs patients et attentifs, à tous les lecteurs commentateurs ou non.
J'adresse un remerciement particulier à Carbona, auteure d'une nouvelle intitulée "marin" dont la lecture a servi de déclencheur à ce récit.
J'ai tiré ce récit pour partie de ma mémoire, en le fictionnant et en le transposant, il s'apparente à un témoignage avec l'idée de livrer au lecteur une histoire qui parle à la fois d'un drame humain et d'un télescopage entre vie professionnelle et privée.
Ce texte est important dans mon parcours d'écriture car je m'attaque depuis peu à une matière issue de mes expériences professionnelles et je cherche encore un peu mon positionnement, ce qui n'est pas simple.

Je suis touchée de l'accueil favorable rencontré jusqu'à présent par ce texte et je me propose de remercier chacun par MP, mais je salue déjà les poètes qui se sont risqués sur un genre peu familier pour eux et en ont été plutôt satisfaits! ( Papipoète, Hananke)

Klint et Socque ont été tenues à distance de ce texte par la forme un peu clinique et factuelle du récit, je comprends cela, mon écriture se veut précise avant d'être porteuse d'émotions,j'ai envie que l'émotion se lise entre les lignes, qu'elle puisse sourdre de la retenue... Certains de mes lecteurs me disent de me lâcher!




Plumette

Quoi!! Plumette, pas de fil sur:

"La distanciation du discours peut-il être vecteur d'émotions réelles"

"Pourquoi ne pas se lâcher quand les faits parlent d'eux-même est une bonne décision (de mon petit point de vue...)?"

Quel dommage, voilà un sujet qui m'intéresse...mais c'est certainement un ressenti personnel et on pourrait croire que je défends mon commentaire (ou pire encore, que je dénigre ceux qui n'ont pas la même impression) ...ce n'est pas le cas, il se trouve que rien ne me touche d'avantage que les drames pour lesquels les mots sont courts voire de trop. Il faut sans doute l'avoir entendu, ce silence assourdissant des peines que rien ne console.


Bon, pas de fil, pas de pelote...et finalement tout le monde est sincère.


Belle soirée

vendularge

Vendularge, J'aime bien votre réaction et la question qu'elle pose!

les commentaires sous "Disparition" montre bien que la forme utilisée ( distanciation) laisse certains lecteurs au bord du chemin tandis qu'elle touche d'autres lecteurs qui remplissent les blancs.

Comme je ne suis pas sûre de pouvoir écrire autrement que de cette manière appliquée et scrupuleuse... je n'ouvre pas de fil sur le sujet que vous suggérez avec humour! Mais pour autant, en tant que lectrice, je peux me poser la même question!

Bonne journée

Plumette

Bonjour Plumette,

Bon, au moins le taux de participation (oups ! ;=) a été convenable, me semble-t-il. L’ouverture d'un forum sur le sujet n'a pas été inutile.



D'un autre côté, la liste des nouveaux auteurs publiés "oubliant" de dire merci, s'allonge...

L'affreux Pepito

Pépito,

je confirme que je suis contente du taux de participation, en nette hausse !!

Et je continuerais donc à "militer" pour que les nouvelles trouvent un lectorat plus nombreux.
C'est sûr, il serait bien que les auteurs manifestent un peu plus leur satsfaction de susciter l'intérêt des oniriens de tous poils.


Plumette

A Pepito et Plumette,
Je ne voudrais pas encombrer le fil de Plumette, consacré à l'origine à sa nouvelle "la disparition" dont j'ai beaucoup apprécié, moi, la pudeur et le poids des non-dits mais je viens vous faire part d'un constat que je fais depuis quelques jours en groupe lectures d'oeuvres inédites.

Certes, les nouvelles proposées semblent connaître un certain "boom" de lecture mais plusieurs auteurs, probablement par envie d'être lus du plus grand nombre se mettent à publier leurs nouvelles en catégorie "poèmes en prose ", et parfois c'est agaçant, et parfois c'est dommage. Il existe des nouvellistes reconnus et adulés , par exemple Frederick Brown, qui n'hésitent pas à publier pour le plus grand plaisir des lecteurs, des mini nouvelles de cinq à dix lignes et ce sont bien des nouvelles et non des poèmes en prose.
J'espère donc que Plumette continuera à militer avec succès.

Oups, Frederic Bown, sans K.

http://denyscorel.over-blog.com/article-23105327.html

Citation :

Je viens de lire votre nouvelle et je fais partie de ceux qui ont parcouru le chemin. Si vous le sentez comme ça et que vous trouvez des lecteurs pour le sentir de la même façon, faites-vous plaisir !

Cependant, j'ai lu le commentaire de Socque que je tiens pour une grande commentatrice. Son avis est complètement différent du mien au sujet du détachement. Mais peut-être que cette différence ne vaut que pour ce texte ou alors pour des choses qui auraient résonné autrement de part et d'autre et pour des raisons qui ne tiennent pas à votre écriture. Tout ça est tellement mystérieux et pourtant, je trouve le sujet passionnant. Je crois que la recette est bien plus complexe qu'une simple opposition entre implication et détachement du narrateur. Dans votre texte, le détachement peut se justifier, ne serait-ce que parce que l'histoire se déroule dans le cadre d'une activité professionnelle. Ou alors est-ce pour une autre raison.

On peut être extrêmement lyrique sans que cela porte préjudice au ressenti du lecteur. La recette n'est pas là. Y en a-t-il une ? Mystère.

Selon moi, la ligne rouge à ne pas franchir est de nommer les émotions que l'on veut communiquer au narrateur. Mais là encore, je me rappelle m'être presque battu avec un membre qui contestait cet avis. Je ne sais pas qui a raison.
Je me contenterai de dire que pour nommer une émotion, on a intérêt à être franchement balaise pour la faire passer. Ce n'est peut-être pas impossible. La plus grande et la plus agréable des surprises est de découvrir possible ce que l'on croyait impossible. Dans ce cas-là, on a lu quelque chose d’inoubliable.

Stony,

je découvre votre post, en plus de votre commentaire!

je partage assez votre " ligne rouge à ne pas franchir". Nommer l'émotion que l'on veut faire ressentir a souvent des effets inverses à ceux espérés.

Et pour le reste, je pense également que l'alchimie qui permet la rencontre entre auteur et lecteur est assez complexe et mouvante.

Plumette

Merci beaucoup Malo et Bidis pour votre passage sur ce texte et vos commentaires;

Cette nouvelle me tient à coeur et savoir que des lecteurs ont pu être "emportés" dans ce récit réveille mon désir d'écriture qui parfois est un peu en panne!

Plumette ravie