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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : indication des diérèses en poésie classique |
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Visiteur
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De toutes façons rares demeurent ceux qui s'attèlent à écrire en classique. La poésie libérée a eu raison du classique.
Le tréma risque de provoquer des fautes car les lecteurs s'habitueront vite à cette orthographe et l'appliqueront systématiquement dans leurs écrits. Quant à moi, je vais tenter de moduler les règles de la pétanque puisque je trouve que ce loisir demande trop d'adresse pour le maladroit que je suis.
Contribution du : 21/06/2022 09:50
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Re : indication des diérèses en poésie classique |
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Maître des vers sereins
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C'est tenter d'éclaircir l'évidence mais il n'est pas question ici de simplification des règles de poésie classique :
Citation :
Contribution du : 21/06/2022 19:10
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Un Fleuve |
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Re : indication des diérèses en poésie classique |
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Chevalier d'Oniris
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Oui, pas une simplification, plutôt une question de rigueur grammaticale. Comme je l'ai dit, la grammaire préconise le tréma pour protéger une voyelle. Pas du tout une prescription puisqu'aucune grammaire n'a ce pouvoir (ni le Grévisse, ni le Bescherelle), cependant ce sont des préconisations établies par des érudits qualifiés. généralement des universitaires reconnus, on a tout intérêt à suivre ce qu'ils préconisent.
Contribution du : 21/06/2022 20:52
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Re : indication des diérèses en poésie classique |
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Chevalier d'Oniris
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12/11/2020 16:09 Groupe :
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Pour conclure, je dirais que la question n'est pas aussi simple qu'on pourrait l'imaginer. Généraliser la règle de protéger toute voyelle en cas de contiguïté poserait aussi des problèmes. Il existe en effet de nombreux cas où ce serait une surcharge inutile nuisant à la clarté du texte. Et l'argument de claudelorin doit aussi être retenu. Une solution serait peut-être d'utiliser la possibilité uniquement lorsqu'il y a une ambiguïté possible, donc essentiellement en poésie classique.
Les tergiversations des grammairiens au sujet du mot contigu ou exigu au féminin sont emblématiques. La dernière réforme préconise le tréma sur le u au lieu du e comme auparavant. On renonce donc à la règle selon laquelle le tréma se met sur la 2ème voyelle et non la première. Néanmoins, sur le dictionnaire de l'Académie, le tréma reste sur le e: exiguë en non exigüe). Le probème initial provient de ce que, sans la protection, on lit: exigue (son gue et non gu). Le phénomène ne se produirati pas si l'on écrivait un j pour tout son j et un g pour tout son gue.
Contribution du : 22/06/2022 09:48
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Re : Écriture euphonique : les principes |
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Chevalier d'Oniris
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Il y a longtemps que je n'avais pas poursuivi la discussion sur l'écriture euphonique. Reprenons sur un thème général:
Quelles nouveautés peut apporter l'écriture euphonique? Chacun pourra répondre à la question. Voici ma réponse: Dans le domaine poétique, l'écriture euphonique n'apporte pas véritablement d'élément nouveau, sinon une meilleure adéquation avec les règles qui figuraient déjà dans l'Art poétique de Boileau. L'utilisation de signes inhabituels (mais tous préexistants) dans le cadre de l'écriture courante n'est qu'une pure question de forme. Quant à l'écriture euphonique en prose, elle peut s'interpréter comme une application à la prose de certaines règles de la poésie classique, de sorte qu'il n'y a rien de fondamentalement nouveau non plus. Toutefois, cette application a nécessité l'adoption de signes différents pour indiquer au niveau des charnières syntaxiques, d'une part, les inflexions vocales sans pause, d'autre part, les inflexions vocales avec pause, cela par l'utilisation des mêmes signes préexistants sans changer leur signification. L'on pourrait donc présenter l'écriture euphonique comme un essai de synthèse, d'approfondissement, voire, ce qui est sans doute plus ambitieux, un aboutissement. Il faut certainement la considérer beaucoup plus comme une sensibilisation et une invitation à une écriture plus soucieuse d'esthétique littéraire.
Contribution du : 08/05/2023 10:10
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