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Elle s'en allait ( pas moi !) |
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Expert Onirien
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Merci à vous qui avez pris la peine de commenter mon texte
Perle : Merci de ta lecture attentive. Josy un peu « attardée »? Oui et non : je ne la pense pas comme débile, ( même léger ) mais j'ai remarqué qu'à être élevés parmi des débiles, certains enfants en adoptent les signes ( une façon comme une autre d' »appartenir. »..) Or Josy vient de la DDASS, elle n'a rien connu d'autre. Ses premières expériences hors institution sont celles qu'elle vit dans cette ferme. En partir, puis vivre une très belle histoire d'amour vont évidemment la modifier. Mais j'ai peut-être un peu raté mon coup : je voulais qu'elle apparaisse simplette surtout à son arrivée ( c'est très perturbant, j'imagine, d'être déracinée comme ça, même si c'est depuis une institution, et d'arriver dans un endroit où vous n'êtes qu'un ersatz...)mais pas idiote ... Jano : Merci de cette lecture. Mais pourquoi penser que l'histoire entre Josy et le vieux Louis est subie ? Dans ma tête, Josy est partie prenante : même si elle n'y trouve pas d'amour, je pense qu'elle a de la tendresse pour Louis... et personne d'autre à se mettre sous la dent ! Ventdularge : Votre enthousiasme me fait grand plaisir ! J'espère ne pas vous décevoir par la suite. Merci à vous pour ces compliments. Lala : Merci de votre passage sur mon texte. Vous me dites ne pas cerner la personnalité de Josy. Ce n'est pas un « raté », ni de votre part ni de la mienne:comme je l'expliquais à Perle, c'est une gentille gamine sans aucune expérience, très malléable, pas très réaliste, qui va se construire peu à peu. Elle part car elle n'a aucun droit à rester dans cette ferme et aucune envie de retourner à la DDASS. On est début 68 et ça va être sa chance. Je ne suis pas trop d'accord avec l'excès de misère que vous me reprochez : elle vient de la DDASS, oui, mais elle ne tombe pas dans un endroit sordide, elle n'est ni exploitée ni réellement maltraitée, même si elle prend quelques baffes : les conditions de vie à cette époque étaient beaucoup plus dures qu'elles ne le sont aujourd'hui et nombre d'enfants placés dans des familles d'accueil trouvaient des conditions bien pires. D'ailleurs la tendresse qu'elle manifeste tant à Marthe qu'à Louis attestent qu'à défaut de trouver la vraie famille qu'elle espère toujours, elle a trouvé une stabilité non dépourvue d'une rude affection. Pepito : aïe Pépito ! Merci d'abord de lire ces trucs pas à ton goût ; -) Mais ousketa été chercher qu'Anna était une petite morte ? Elle s'est barrée de là, pour pouvoir vivre à sa manière, ce que ses vieux ne supportaient pas, c'est tout ! Et la route ne peut guère continuer sur son élan, pisque justement elle s'arrête là. Donc c'est la montagne qui s'y colle ! Ma prochaine proposition, dans un tout autre genre, devrait te plaire bien davantage... Wall-E :Merci de vos compliments, je suis ravie que ça vous plaise parce que j'ai beaucoup de tendresse pour cette petite Josy. A un prochain épisode en espérant ne pas vous décevoir. Carbona : Merci beaucoup de votre commentaire si détaillé, je suis touchée que vous me consacriez tant de temps. La petite Josy se traîne effectivement des casseroles mais pas sur si peu de lignes : 12 000 signes quand même, ce qui chez moi est déjà beaucoup ! ( évidemment, vous qui en êtes au roman, ça doit vous paraître très peu!) Je n'avais pas remarqué une surcharge d'informations dans cette histoire : j'indique d'où vient Josy, où elle arrive, les personnages qui habitent cet endroit (n vivo ou en souvenirs) et c'est tout... Pendant les 4 années qu'elle y séjourne , bien sûr il se passe des choses, mais ça ne m'apparaît pas particulièrement dense ou surchargé... si ? Et relisez le texte : je vous jure qu'il n'y a pas le moindre viol ! Seulement des relations consenties. En revanche, vous avez sans doute raison pour « : "Confusément, elle savait bien, Josy, que chacun veut forcer la réalité à ressembler à son rêve, plutôt que de jouir de ce qu'elle offre, mais les mots n'ajoutaient rien, servaient plutôt à embrouiller. » ça n'ajoute pas grand chose... Vous n'êtes pas la seule à n'avoir pas compris « Josy, docile, avait trouvé le bout d'un long enchaînement de gestes simples. » Je voulais dire qu'elle avait débuté ce jour là un enchaînements de tâches faciles mais répétitives. C'est rmaladroitement dit, en effet. En revanche, je ne suis pas d'accord non plus sur le manque de simplicité de cette phrase : " La maison lui avait plu, coiffée bas, ramassée, protégée par les trois peupliers que le vieux avait plantés vingt ans plus tôt pour pomper l'humidité du terrain irrigué par une source. " Elle est longue, mais pas compliquée. Et j'aime bien alterner des phrases de longueur différentes, dans un texte, je trouve que cela donne du rythme et une certaine richesse – dans la mesure, bien sûr,où elles demeurent aisément compréhensibles. Merci encore de toutes vos appréciations.
Contribution du : 21/12/2015 14:27
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Re : Elle s'en allait ( pas moi !) |
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Expert Onirien
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Bonsoir Coline,
Oui 12000 caractères c'est déjà beaucoup. En si peu de lignes, dixit la personne qui vient d'en publier une à 2500 ;). Ce que je voulais dire, c'est que tout ce que vous avez raconté dans cette nouvelle n'aurait pas souffert de s'étendre davantage. Quand je parle de surcharge d'informations, je veux en réalité parler de surcharge d'émotions, car dans cette nouvelle sont compilés beaucoup de moments forts qui pourraient chacun faire l'objet d'un texte propre. Cette partie de la vie de Josy est quand-même tout un roman ! J'avais placé "viol" entre guillemets car justement il ne s'agissait pas de cela à proprement parler mais la situation ne me paraissait pas très saine, j'y ai vu un certain abus de la part du vieux, surtout dans le contexte des coups qui s'ensuivent. Le mot ne convient sans doute pas mais je ne trouve pas à l'instant un terme approprié. " La maison lui avait plu, coiffée bas, ramassée, protégée par les trois peupliers que le vieux avait plantés vingt ans plus tôt pour pomper l'humidité du terrain irrigué par une source. " < oui, cette phrase n'a rien de compliqué dans le vocabulaire employé, c'est sa longueur qui m'a fait tiquer. Je me dis que l'on pouvait faire plus simple et fluide on scindant la phrase en deux par exemple. Au plaisir pour peut-être lire de nouvelles aventures de Josy. Il m'en reste à découvrir d'ailleurs
Contribution du : 21/12/2015 20:22
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Re : Elle s'en allait ( pas moi !) |
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Expert Onirien
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Bonsoir Carbona
J'ai toujours un peu de mal à évaluer s' il se passe assez de choses ou trop ou pas assez dans mes nouvelles : j'ai tendance à me reposer sur les mots plus que sur l'histoire par elle-même. Si mon ou mes personnages me plaisent, ont une certaine densité ( je dirais presque charnelle, parfois !) je suis déjà contente ! Et surtout, c'est le plaisir d'écrire, d'éclabousser des mots partout !!! La longueur a finalement peu d'importance si elle correspond au contenu. 2500 signes bien venus valent parfois mieux que 15 000 ! J'aime bien la devise de Bellaeava " travailler une matière, c'est presque toujours retrancher" Merci de vos retours !
Contribution du : 21/12/2015 21:13
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Re : Elle s'en allait ( pas moi !) |
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Expert Onirien
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Widjet : merci mister W
Mais qu'est-ce que vous avez à voir du viol ici ? ( faut pas croire Jano !) J'ai du mal à croire que c'est dans mon texte que vous avez pu lire ça ! Le viol, ça fait pas partie de mon arsenal, c'est quelque chose qui me révulse trop. Bon, l'alternance de phrases rugueuses et de phrases plus « travaillées », c'est mon vice. Je regrette quand ça ne plaît pas …. mais je ne peux pas m'empêcher : j'aime ! En revanche, je suis absolument d'accord sur les « rajouts » inutiles, merci de m'avoir pointé ça . Pas d'accord pour le lyrisme de "la barrette bleue pailletée que Manuel lui avait offerte avait emporté ses réticences" C'est du lyrisme, ça ??? Trop d'explications... ça c'est possible. En même temps, compte tenu du projet global ( une série de nouvelles en patchwork qui reprend les mêmes personnages tantôt en personnage principal, tantôt en secondaire) il faut bien qu'il y ait des nouvelles un peu plus explicatives pour faire le lien qui existerait naturellement dans un roman... Pas simple , mon affaire ! Merci en tout cas. Merci Jaimme de ton passage. Mais tu m'embêtes !!! : j'attache beaucoup d'importance à ton jugement et là... c'est affreux : d'abord, je ne vois pas quelles sont les phrases " visiblement recherchées" ( bon, si, j'en vois bien deux ou trois, mais j'aimerais que tu me dises celles que toi tu trouves trop recherchées) Et puis ce qui est peut-être encore plus embêtant, c'est que J'AIME mélanger ! Je suis du genre à porter un vison sur un jean déchiré ( si j'avais un jean déchiré, évidemment !) J'adore les hybridations, les métissages, les incongruités, les mariages contre nature... quand c'est réussi. .........................................................Snif. Mais tu sais pas à quoi tu t'exposes : chuis capable de t'en proposer trente versions nouvelles ! ( s'il dit chiche, je suis foutue, ce que je suis en train d'écrire ne verra pas le jour avant trois ans !!!) Non, sérieux : si tu peux me dire précisément les phrases qui te semblent coincer, je t'en serai très reconnaissante. Caillouq. Caillllllouq ! Merci ! Tu ne dois pourtant pas avoir trop de temps... Pour l'asymétrie des sentiments entre Marthe et Josy, j'avais l'impression que c'était inévitable : Marthe ne peut pas aimer Josy qui lui fait trop penser à sa fille (qui s'est barrée et dont elle n'arrive pas à se remettre). Et Josy en manque affectif depuis toujours, espère se faire aimer, elle fait tout ce qu'elle peut pour ça, elle lui cueille des fraises des bois etc et se rend compte petit à petit que ça ne change rien... Pour sa relation avec Louis, c'est différent : Louis a parfois des accès de violences, mais en général il est plutôt gentil avec elle et elle couche avec lui pour que leurs deux solitudes se tiennent un peu chaud. Il ne la frappe que lorsqu'elle cherche à partir ( tant que Marthe est vivante) et quand il a bu ( après le décès de Marthe) parce qu'il est culpabilisé à la fois de " tromper" Marthe (même de façon posthume) et de coucher avec une nana qui pourrait être sa fille. Est-ce que ce n'est pas assez explicite dans mon texte ?
Contribution du : 02/01/2016 23:58
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Re : Elle s'en allait ( pas moi !) |
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Merci Mauron de votre commentaire si positif ! Et ça ne m'a pas trop étonnée : dans votre écriture aussi il y a des lacets, une grande attention à la nature, de la sensualité et des relations ambigues entre les gens !
Mais vous avez raison : la relation entre Marthe et Josy aurait pu être décrite plus subtilement...
Contribution du : 05/01/2016 21:11
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