Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
La culpabilité ? ou plutôt le remord ?
Contribution du : 01/09/2009 21:22
|
|
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
01/01/2007 18:59 Groupe :
Primé concours Groupe de Lecture Conseil consultatif Collaboration intersites Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
20537
|
la haine
Contribution du : 01/09/2009 23:03
|
|
_________________
écri-vaine; écri(ré)veuse; écri-vante; écri-vente... et critique! Les auteurs viennent sur Oniris pour être commentés. Et vous, vous commentez souvent? |
||
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
la soumission?
ou l'abnégation? (ou juste l'amour mais genre d'une femme battue pour son mari ou un truc comme ça..., l'amour malsain)
Contribution du : 01/09/2009 23:44
|
|
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Je pensais à l'écœurement, mais je valide le dégout (désolée de répondre si tard, je n'étais pas devant le PC)
A toi misumena, donc :)
Contribution du : 02/09/2009 00:09
|
|
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Histoire estampillée "vrai de vrai pour de bon".
J'entre dans le local vide. L'odeur de peinture est encore prégnante. Les ouvriers ont coincé mon courrier entre le mur et le radiateur. Je m'accroupis à la chinoise, inspecte les enveloppes. URSSAF, Trésor Public, caisse de retraite, que du bon... Tiens ? Une enveloppe qui porte une écriture humaine. Une belle enveloppe en papier fort, aussi blanche que cette pièce clinique qu'il va me falloir réchauffer de couleurs et de tissus. Je l'ouvre. Je lis. Je tombe sur les fesses, soit une chute de dix-huit centimètres qui ne me broie pas le coccyx, n'en déplaise à mon correspondant patranonyme, puisqu'il ne signe que de son prénom. Je suis la femme de sa vie. Il le sait. Il l'a su tout de suite en me croisant dans un grand magasin. Je ne crois pas ce que je lis. Enfin, si, puisque je le lis. Mais dans ce local cubiquement blanc baigné de lumière, je me sens comme Lolita expatriée dans Discovery One, découvrant le contenu de l'enveloppe remise par Humbert Humbert, qu'elle a crocheté d'un ongle distrait. Sauf qu'elle, elle s'en fiche, la chance qu'elle a. Ca m'apprendra à sourire aux anges quand je marche. Ca m'apprendra à projeter ma voix quand j'annonce mon nom et mon adresse pour la facture. Ca m'apprendra à être moi. Il a fait en sorte que je puisse le joindre. Je regarde l'enveloppe une fois de plus. Ma pupille se dilate. Il n'y a pas de timbre dessus.
Contribution du : 02/09/2009 11:28
|
|
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Euh... La surprise ?
Contribution du : 02/09/2009 11:39
|
|
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Le remords, ou la peur
Contribution du : 02/09/2009 11:51
|
|
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
La surprise, gagné. A Val.
Contribution du : 02/09/2009 11:54
|
|
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Oups !! j'ai l'droit à une pause "déjeuner de la tribue en furie" là ?, ensuite promis, je joue, après avoir réfléchi deux secondes quand même hein !
Contribution du : 02/09/2009 11:58
|
|
Transférer |
Re : Entrainement: l'émotion |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Elle est la dernière de la rame. Il est 23 h 50.
Quelqu’un monte. Un homme. Il s’assoie plus loin, secoue nerveusement une jambe, parle tout seul. Elle ne le regarde pas. il est maintenant debout dans l’espace de sortie, agrippé à la poignée, marmonnant quelque chose sur un ton énervé. Elle descend. Les couloirs des entrailles de la ville lui paraissent interminables, ses pas résonnent. Elle écoute attentivement, il y a le bruit de ses talons, mais aussi un deuxième, plus lourd, plus pressé… plus énervé ! Elle accélère, les tempes en feu, une ombre longue, massive, se glisse à côté de la sienne, contre le mur incurvé du couloir. Juste avant qu’elle ne commence à courir elle est presque sûre d’avoir aperçu deux bras avec deux mains crochues au bout de cette ombre, prêts à attraper quelque chose, ou quelqu’un. Elle oublie le bruit, elle oublie l’ombre, un cri long et strident jaillit de sa gorge.
Contribution du : 02/09/2009 13:11
|
|
Transférer |