Adopté.

Peut-être étaient-ils des républicains d'une Europe en marche en tout cas des visionnaires de premier plan c'est sûr ! peut-être que Zola (évitant le peloton à Dreyfus) a désamorcé un fachisme d'état (genre Mussolinien, mais bien avant l'heure) français! Qui sait ?


Merci à Charivari.

hum, pour ce qui est de "désamorcer", je serais moins affirmatif...

il manque sans doute un Goya pour dé - peindre la mort bête et méchante pour cause de politique politicienne et un Zola pour nous servir de conscience honnête.

Nous n'avons même plus le courage de nos petitesses et de nos aigreurs.

Tout le monde, il est si beau et si gentil ! Pan, pan ! quand même, mais bien au chaud...

c'est drôle - plus ou moins - de voir comme le journalisme n'a pas survécu à l'avènement de la télévision - et du sofa physique et moral qui va avec -

La Bienpensance hierarchisée est le dernier bastion grégaire de notre singerie multi-millénaire.

(par une gravité rigolote, le singe en haut du baobab pense mieux que celui qui est dessous et recois les paquets de merde sur la tête)

Nous obéissons aux puissants tête baissée, car nombreux nous sommes, descendants des races battues, à avoir inscrit la batonnade dans nos gènes...

Il sera difficile de nous extiper du cortex le simiesque de notre condition.

Nous chimpanzons encore beaucoup. Mais pire, nous chimpanzerons encore longtemps.

Même sur le site qui est excellent, je pourrai pointer (n) forums ou le simiesque à pris les "dessus" sur la sapience.

Mais tous les jours nous avançons car nous sommes une engeance de progrès, malheureusement à pas cahotico-millimétrique.

merci de votre lecture.

Labrisse.

hé, j'aime bien l'image selon laquelle l'évolution - le progrès, il parait - , c'est de se faire chier sur la tête :-)

après, on a la tête pleine de merde...

mais on découvre, on découvre... avec un rien d'étonnement... que des yeux se sont dessillés, comme ça, du pus du conformisme - surtout celui du "bien penser", le pire de tous - qui les encombrait

il y a une scène dans l'Oiseau Bariolé qui correspond assez bien à ça mais la littérature n'est pas tout

à y bien réfléchir, Goya, Zola étaient pas mal de choses mais pas des artistes
ils étaient des témoins, des journalistes
une race qui regardait l'arbre, le baobab, et décrivait la réalité

ce qu'il y a de bizarre. c'est que l'un comme l'autre étaient des poupins, des joufflus, au temps de leur plus grand courage... pas du tout des physiques de loups...
la physiognomonie, c'est rien !

et je me demande bien pourquoi j'ai écrit ce qui précède...

la physiognomonie ne m'a jamais rien fait, sinon qu'on se fait toujours avoir par les apparences enseignées...

toutes mes excuses aux physiognomonistes de métier ( ce n'est pas vrai, là, j'ai pas envie de présenter des excuses mais je suis un entrainement de "propre sur lui dedans" pas mesquin, jamais raciste, jamais en rogne injustement, pas haineux, détestant les armes dès mon plus jeune âge - si, si, je m'entraîne à gommer les souvenirs de tueries exaltantes - mais applaudissant aux "guerres justes" - là, il est permis de se marrer - )

Adopté! Zola en fera le naturalisme .

mais quand même quel énergumène au boulot... et moi je le trouve quand même artie parce qu'au dela de l'étude de son sujet il en livre une interprétation, il y a de la théatralité chez ce cher ancêtre, et ses convictions n'étaient pas des postures comme on nous en sert tant aujourd'hui.

Bref ne désintégrons pas nos chers antiques phacochères au firmament de notre animalité... hihi !

merci pour eux (et pour nous aussi)

Labrisse.

"theatralité" !
c'est intéressant
de Shakespeare à Molière en passant par Anouilh et Giraudoux. le théatre a mis la réalité en scène
sous forme théatrale :-)

tiens, je me demande pourquoi il n'y a pas de rubrique "Théatre" ici
Les répliques pourraient être distrayantes

Pas de rubrique "théâtre" car genre très peu proposé.

Pour revenir à Charivari et à son fil, d'ailleurs, une lecture de théâtre :

http://www.oniris.be/nouvelle/charivari-castillejos-del-pisuerga-les-enfants-du-cacique-acte-1-3092.html

Merci, Perle-Hingaud :-)

surtout que j'ai pu mettre un "Très bien" ä charivari...

ça fait plaisir ( au moins, ä moi )

Et... si dans le tissu, les mailles serrées de la "pensée unique" était aussi ce que nous pourrions appeler une "révolte unique"? Le formatage serait alors parfait!

Avec tous le respect que je vous dois messieurs et l'intérêt que j'ai porté à cet échange je le trouve aussi consensuel que ce que vous tentez de dénoncer.

Je pense que, comme jamais, nous avons (enfin par chez nous) les outils permettant d'aller plus loin. L'éducation n'étant qu'un marche-pied que chacun est libre d'utiliser pour aller plus haut. Quant au choix, avec la multiplication des supports médiatiques, je suppose qu'il n'a jamais été aussi large en quelque domaine que ce soit. Evidemment, le retentissement de la "pensée libre" de chacun est forcément plus dilué. Est-ce un habile calcul du système?

De nos jours, le plombier peut, comme n'importe quel citoyen participer à tout ça, se faire une idée propre... loin des cercles intellectuels éclairés qui détenaient la vérité et nous abreuvaient de leur lumière au bon temps des colonies, à une époque où la moitié de la population française ne savait pas lire, travaillait sans compter (sauf leurs petits sous), enfants inclus.

Je ne sais donc trop "que penser" de tout ça, sans doute suis-je moyennement pourvu culturellement mais je suis très heureux de mon siècle et la subjectivité de ma liberté et de ma lucidité me satisfont pleinement; je suis même heureux de ma paresse parfois à pousser les choses plus avant... simplement parce qu'il faut aussi se lever, travailler, manger, tenter d'élever une famille... et savoir se détendre aussi un peu, que ce soit à Disneyland ou en mangeant des hamburgers, fussent-t-ils culturels.

Merci.