Bonjour Louis, désolé pour le retard de ma réponse,

Je n’avais pas pensé à la « violence » mais plutôt au « cynisme ».

- Un gendarme qui profite de sa position pour assouvir ses petits fantasmes en s'abritant derrière la loi.
- Un receleur qui fait semblant d’être gêné par la violence policière, mais qui couvre une violence bien plus grande encore.
- Un psychopathe qui au moins l’avantage d’être franc avec lui-même.
- La très bigote mère Denise, est un monstre de cynisme à elle toute seule.
- Et Marie-Louise, en femme éplorée, qui va être confrontée à un dilemme.

C’est là que mon cynisme d’auteur est au sommet (je fais implicitement partie des cyniques de ce texte ;=), en mettant Marie-Louise dans une position particulièrement inconfortable :
En découvrant les jumelles chez le receleur, elle va pouvoir les utiliser et voir que sa prière a été exaucée. Avec au passage, un petit coup de pied aux fesses d’un Dieu infiniment bon, ça fait jamais de mal (ma maman, martinet en main, disait fort à propos, que cet endroit n’avait pas d’âme).
Il ne lui reste plus qu’à :
- a) Dénoncer tout le monde et perdre boulot, permis, etc… avec les ennuis, la misère qui vont avec.
- b) Ne rien dire et penser que, décidément, le Bon Dieu fait bien les choses, que ses voies sont impénétrables et laisser un psychopathe libre de récidiver à l’envie.

Marie-Louise « victime aussi du monde masculin », a largement hérité de la situation la plus inconfortable. Toutes mes excuses à la gente féminine qu’elle incarne. ^^

J’ai beaucoup aimé : « le gendarme est » un homme de "son temps". ;=)
« Ce qui ne signifie pas qu’il y aurait un naturel féminin non-violent. » gardons Margaret Tacher à l’esprit.
Pour le nom « Auguste », j’avais surtout pensé à celui du clown. ^^
Je vous rejoins totalement sur la motivation principale des protagonistes : le désir avide d’enrichissement.

Merci à vous, Louis, pour ce très riche commentaire.