bonjour,
merci à tous pour vos commentaires
un merci particulier à Cristale pour ses explications quant aux trimètres, ayant permis, par exemple, à Virou64 de me déposer sa jolie lecture
leur quantité n'aura pas plu à Hananke, ce que je comprends, malgré des positionnements qui me paraissent douteux : y a-t-il un mal avéré des flammèches, par exemple ?
j'ajoute, et tout auteur a raison de ne pas expliquer son cheminement scribouillard (la magie du poème étant de se lire comme une perfection formelle), et la feinte, ainsi qu'un Poe inventant son écriture du Corbeau, est sans doute préférable à la réalité de l'écriture, mais je suis d'accord pour partager mon processus d'écriture, bien que cela nuise aux vers, qu'amer n'est pas là pour la rime, mais que c'est amer qui a inspiré la facile rime avec mer
je précise que cœur prend plus de sens dans son acception technique en rapport à la parfumerie
j'aurais évité cet emploi s'il n'évoquait rien à qui serait étranger à la composition des parfums
me sont également reprochées des répétitions excessives, ce que je comprends, notamment quant au verbe être, assez enfantin, peut-être infantile
je n'affirmerai pas que cette facilité est maîtrisée, mais elle est voulue, et je suis heureux que papipoete se projette dans la récitation de ce poème par un enfant
ces vers ne sont pas très mûrs
ce n'est pas par était d'abord ce n'est pas de, puis j'ai préféré l'autre formule de par les sons papa, pars pas, babar, qui peuvent graviter autour de ces sons — inspiration due à Cyrill et son poème Va ! 
je conviens de la vacuité de la chose 
un grand merci à Miguel pour son regard sur la simplicité extravagante de ce poème
Cat, merci, et je proposerai sûrement d'autres poèmes sur Oniris, mais n'ayant pas assez commenté, j'attends d'avoir rédigé au moins onze commentaires avant de proposer à nouveau de la lecture : je tiens à respecter cette règle écologique de ne pas prendre plus que je ne donne
c'est peut-être idiot, mais je m'y tiendrai, et, n'ayant que peu de temps à offrir aux internets, je ne sais pas quand viendra le temps où je pourrai me permettre de proposer un nouvel envoi pour avis
à tous ceux que j'ai déçus, tant pis, mais merci de me l'avoir exprimé
le travail supplémentaire est permanent, et, si la chose devient rare, je fais partie de ces auteurs qui retravaillent souvent leurs mots, les changent, et je ne peux proposer d'écrits qu'entre deux versions
merci sincère à tous
bonne journée,
Évariste

Bonjour Evariste

Je comprends parfaitement que l'on veuille casser le rythme
de l'alexandrin, un brin roboratif lorsqu'il est déclamé dans
sa forme classique mais il existe beaucoup d'autres façons de le faire
que par un grand nombre de trimètres. ( rejets, enjambements,etc...)
Tout est une question de dosage dans l'écriture poétique et
dans votre texte, pour ma lecture perso, trop c'est trop.

Le mot flammèches, placé comme il l'est, sent beaucoup trop (encore)
le nombre de syllabes appropriées qu'il vous fallait.

Bonne journée.

H