Pareil, je ne suis pas favorable a l evaluation des commentaires car en m appuyant sur mon echelle de valeur (qui vaut ce qu elle vaut mais me convient) je me sens tout a fait capable d identifier un bon commentaire (et commentateur) d un mauvais.

W

Widjet tu ne me parles pas comme ça! mais tu es malade! Cesse de t'exciter! Tu ne me connais pas alors ne me fais pas passer pour quelqu'un de bête. Cesse de m'insulter. Facile d'insulter et s'en taper ensuite derrière un écran. Ça n'a aucun intérêt et rien de constructif. Respecte moi, cesse ce comportement de bébé. Ne m'adresse même plus la parole, t'es irrespectueux et fier de l'être c'est triste.
Salutation.

Citation :

Je suis parfaitement d'accord sur le fait que cette évaluation pourrait avoir la conséquence de ne plus donner l'envie à certains commentateurs plus timides, moins expérimentés sur l'analyse des textes à poser leurs commentaires. En sachant que ce sont toujours les mêmes qui commentent, bien que je remarque que nous sommes de plus en plus nombreux, en espérant que cela continue dans cette progression.

Bonjour,

Ce débat a déjà eu lieu plusieurs fois.
Je ne trouve pas l'idée choquante. Elle part même d'une très bonne intention. Il me semble d'ailleurs y avoir songé, il y a longtemps (ce qui n'est pas nécessairement un gage de pertinence).

Pour alimenter la discussion, je viens apporter deux témoignages, concrets et vécus.

Lorsque je commente un texte, j'ai souvent l'habitude de le décortiquer, de regarder sous les coûtures, avec le risque bien sûr de me tromper et cela d'autant plus que le degré de détail est important. Ca me prend un temps fou, parfois plusieurs heures. Certains auteurs peuvent y trouver un intérêt et d'autres, au contraire, s'en offusquent. Je me souviens d'un auteur, sur Oniris, venu écrire sur son fil que mon commentaire était un "fatras" qu'il entendait ignorer, ce en quoi il démontrait d'ailleurs exactement le contraire, mais soit. Ceci n'encourage guère à dépenser encore des heures d'un temps que je peux consacrer à autre chose. Mais au moins, l'auteur est venu l'écrire lui-même, on pouvait éventuellement en débattre, bénéficier de l'avis d'autres personnes.

Je ne fréquente qu'un seul site littéraire : Oniris. J'avais commencé à fréquenter un autre site, il y a déjà un bon moment. Comme à mon habitude, j'y avais commenté un texte de manière détaillée, en y consacrant pas mal de temps. Ce site propose une évaluation des commentaires, ou plutôt une qualification. Parmi l'ensemble des qualificatifs, se trouve notamment le qualificatif "pinailleur"; c'est celui que quelqu'un a choisi pour qualifier mon commentaire. Est-ce l'auteur du texte qui l'a choisi ou quelqu'un d'autre, je n'en sais rien, c'est anonyme, et il est donc impossible d'en discuter. C'est un peu comme si on venait taguer votre façade pendant la nuit. On ne devrait sans doute jamais se vexer, mais j'avoue avoir été vexé et je n'ai plus jamais commenté sur ce site. Comme je considère qu'il faut apporter quelque chose pour pouvoir bénéficier d'un retour, je n'y ai plus non plus proposé de texte. C'est dommage parce que le fondateur de ce site ainsi que ses associés bénéficient pourtant de toute ma sympathie.

Voilà donc un témoignage concernant les dangers potentiels d'une évaluation/qualification des commentaires. Ce n'est que le mien, mais c'en est un, concret, vécu.

J'ajoute que, pour ce qui me concerne, pouvoir continuer à parler du texte, en débattre avec son auteur, voir ses remerciements sur un fil dédié est une bien meilleure récompense du temps consacré que de voir un "+1" sous mon commentaire.

Comme souvent, je trouve vos avis très judicieusement argumentés et convaincant et je m'y range. Mais que fais-je, mon dieu que fais-je ? Je commente vos commentaires ! Modérez-moi, par pitié.

Je n'aime pas l'idée d'un +1/-1. Rassurez-vous olivier, vous n'êtes effectivement pas le seul à avoir eu l'idée, il y a des sujets assez récurrents sur oniris (les plumes, les commentaires, le classique en poésie…)

Si l'intérêt est de distinguer les bons commentaires, je pense comme socque que chacun peut apporter des choses différentes. En tant qu'auteur du texte, il n'y a parfois pas besoin de vingt lignes, quelques mots résonneront de façon particulière. Ceci dit j'aime beaucoup lire les commentaires construits d'autres personnes.

Encourager les commentateurs à se surpasser ? Il y avait un temps où j'écrivais des commentaires longs, détaillant le style. Maintenant je sais que si je n'écris pas mon commentaire dans les cinq minutes après la lecture je ne l'écrirai jamais, alors je préfère laisser deux lignes que rien.


Pour rebondir sur le post de stony, je trouve que remercier les commentateurs, ouvrir un fil et lire attentivement le commentaire pour y répondre est la moindre des politesses. Pour moi, proposer un texte sur oniris et pas sur un blog, lulu ou amazon, c'est montrer qu'on est un minimum intéressé par l'échange.

C'est pas très important mais je n'ai aucun souvenir d'un sujet onirien sur l'évaluation des commentaires, tel que présenté ici.

D'ailleurs, c'est quoi le nom du site dont tu parlais, Stony ? Ça m'intéresse les vadrouilles littéraires.

Sinon on pourrait noter les commentaires. Ça irait de 0 à 20 points et le commentaire qui atteindrait un total de 150 points dans les 24h après sa publication se verrait octroyer le droit de rejoindre la liste des "meilleurs commentaires d'Oniris".

Au-delà des 24h si le score n'est pas atteint, le commentaire tombe à jamais dans le néant.

Mais s'il rejoint la sacro-sainte liste, alors il devient possible de le commenter et chaque commentaire de commentaire peut à son tour être noté. Même système sauf que, cette fois, il faut atteindre 200 points en 24h. Le commentaire de commentaire le mieux noté sera fusionné avec le commentaire qu'il aura commenté. A ce stade là, on aura deux commentaires en un, ce qui n'aura aucun sens, mais peu importe, car ce qui compte, c'est la compet', pas vrai ?

Le double commentaire sera ensuite en lice pour une publication dans l'édition spéciale du canard enchaîné. Ainsi commencera l'élévation suprême de la réputation d'Oniris, et de plus en plus de mauvais poètes en quête de points et de compétition continueront d'affluer, ouvrant grand les portes vermeils de cet Onisite web à l'ère des requins, des corbeaux, de la grande Nuit.

Enfin, dans la sueur et les cris, marchant comme des éphèbes au beau milieu du carnage textuel, restant sourds aux insultes et aux lambeaux de commentaires jetés en pagaille sur les visages en état de choc, nous serons les maîtres du monde.

Commencons deja par commenter davantage (je n ai pas l impression qu on progresse bcp dans ce registre, quantitativement parlant) ce sera un bon debut.
Lisons et commentons, peu importe comment, les auteurs prendront ce qu ils voudront.

amen

W