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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Onirien Confirmé
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09/05/2009 18:07 De vous à moi, sans importance aucune...
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Pourquoi avions nous décidé de participer à ce jeu concours ? Les raisons qui m’avaient encore parues claires il y a quelques jours étaient devenues obscures. Pourquoi ? Mais pourquoi ? A présent, Jimmy était étendu sur le sol, sa jambe saignait et il n’y avait rien dans cette fichue boîte qui aurait pu m’aider à arrêter le flot rouge qui s’en écoulait. Je jetai pour la énième fois un coup d’œil autour de moi. Cette pièce n’était absolument pas fonctionnelle pour gérer la situation présente. Le mobilier se composait en tout et pour tout d’une vieille télévision (que nous avions vainement essayé de faire marcher), d’un tournevis inutile, d’un échiquier pour passer le temps, d’un journal vieux d’une semaine, ainsi que d’une lampe halogène crasseuse qui éclairait la scène par intermittence. La situation n’était pas réjouissante. En fait, je voyais mal comment on allait se sortir de là, Jimmy et moi.
Je m’assis contre le mur noir de graisse et mis ma tête entre mes mains. Je m’efforçai à calmer ma respiration pour ne pas céder à la panique. Quatre jours que nous étions enfermés dans ce trou à rats. « Une semaine dans la Boîte, 10.000$ dans la poche ! » Le deal était simple, alléchant. Jimmy et moi avions besoin d’argent et tenir sept misérables jours dans cette caisse dépourvue de fenêtre avait l’air… facile. Avait l’air seulement. Les clauses minuscules en fin de contrat devaient être écrites à l’encre invisible ! Parce que les organisateurs ne nous avaient jamais précisé qu’en plus d’être enfermés, nous n’aurions droit qu’à un nombre limité de bouteilles d’eau pour toute la semaine, et pas de nourriture. Ils nous prenaient pour quoi ? Des animaux ? Il faut croire que oui car nous avions eu beau frapper la porte en métal fermée à double tour, personne ne nous avait répondu. Le seul bruit en provenance de l’extérieur était la sonnerie stridente qui nous annonçait le début d’un nouveau jour de captivité. Et Jimmy dans tout ça ? Comment s’est-il retrouvé là, à gémir sur le sol poussiéreux ? Sa jambe qui n’en finit pas de saigner, j’ai tout essayé, garrot, compresse… Rien n’y fait. Son teint devient de plus en plus blafard alors que les secondes semblent ralentir, comme pour le laisser agoniser plus longtemps. J’ai encore essayé de frapper à la porte, mais c’est à croire qu’ils nous ont parachutés dans le Sahara. Il n’y a personne de l’autre côté, personne pour nous entendre, c’est ce que beugle Jimmy pendant ses périodes de délire. Moi je ne le crois pas. Déclaration des Droits de l’Homme oblige. Ce long texte ratifié par notre cher pays. Ils n’ont pas le droit de nous laisser moisir dans cette boîte. Non ils n’ont pas le droit. Et même si Jimmy me répète à longueur de journée qu’au Sahara la déclaration des droits de l’homme elle existe pas, je préfère l’ignorer. Parce que sinon je crois que je vais devenir fou. Je ne sais pas ce qui est arrivé à Jimmy. Je somnolais lorsqu’un cri déchirant m’avait brusquement tiré du sommeil. Hagard, j’avais vu Jimmy à terre, il avait renversé toutes les pièces de l’échiquier et hurlait, les doigts crispés autour de son pantalon qui se teintait de rouge. Il ne se rappelait de rien. Juste une douleur fulgurante à travers la cuisse. Et le sang. Et je savais pas quoi faire. Jimmy n’arrêtait pas de geindre, et des larmes coulaient sur ses joues. Moi je tournais dans la cage, comme un fauve. Je lui lançais une parole rassurante de temps en temps, mais même moi je trouvais qu’elles sonnaient faux. - T’inquiètes Jimmy. Ils vont venir. - Ils peuvent pas nous laisser là Jim’. Tiens bon. - Allez pense au 10.000$ Jimmy. Cette dernière raison était la plus futile de toute. Les 10.000$ étaient bien loin maintenant et j’aurais dépensé vingt fois cette somme pour qu’on sorte vivants de ce truc. Je me relève pour faire les cents pas. Mon impuissance me rend dingue. Si seulement… Si seulement je pouvais, je sais pas, soulever Jimmy, défoncer d’un coup d’épaule la porte et l’emmener loin d’ici. Ou me réveiller et dire « ah, c’est un rêve ». Si seulement… Mais tous ces « si » se coincent dans ma gorge. Vu la situation, mieux vaut rester terre à terre. Pragmatique. Eveillé. Je m’agenouille pour remettre les pièces d’échiquier à leur place. Jimmy se décale pour me regarder. Ses yeux suivent le va-et-vient de mes mains. Sol. Plateau. Sol. Plateau. Je sens qu’il veut me dire quelque chose. Mais Jimmy n’a jamais été très à l’aise avec les mots. Je lui laisse donc le temps de se décider à parler. - Hé. Ricky. - Ouais Jim’ ? je réponds. - T’y crois vraiment ? Qu’ils vont revenir nous chercher ? - Ouais Jim’. J’y crois. Pas toi ? - Bah… Ecoute Rick’ s’ils devaient revenir, ils l’auraient fait, tu crois pas ? Pis toute cette histoire sent l’arnaque. Je veux dire… C’est un jeu de la télé, mais tu les vois où les caméras ? Hein ? Il n’a pas tort sur ce point. C’est vrai que l’affaire était louche, mais 10.000$ ! Je réponds rien. Je suis d’accord avec lui, mais de nous deux, ç’a toujours été moi l’optimiste. Celui qui voit le verre à moitié plein. J’ai fini d’arranger les pièces sur l’échiquier. J’en pousse une. Jimmy sourit, tend une main, décale un pion. - T’inquiètes Jimmy. On aura peut être une remise de peine pour bonne conduite. Ma tentative d’humour lui tire un rire sarcastique. Remplacé par une quinte de toux. J’espère vraiment que cette fichue porte va s’ouvrir d’ici peu parce que sinon… La porte. Parlons en. En métal argenté, c’est le seul élément de la pièce qui ne semble pas tiré d’une décharge publique. Elle scintille, elle attire l’œil. C’est l’unique rempart entre nous et notre liberté. Elle nous tient, nous asservit. Nous sommes soumis à son bon vouloir. Hommes placés en dessous du rang d’objets. La pièce retombe dans un silence malsain que seule trouble la respiration rauque de Jimmy. Je suis tellement fatigué. Et si je m’allongeais un peu, le temps de me reposer les yeux et comme ça… *** Une douleur atroce me réveille. Elle me brûle, me déchire. Des larmes perlent à mes paupières et un cri inhumain sort de ma bouche. Mon bras ! Je baisse les yeux. Le sang commence déjà à tacher ma chemise. Qu’est-ce qui se passe ici. Jimmy, puis moi. C’est quoi le truc ? Je le savais qu’on n’aurait jamais dû venir ici. Jimmy est devant moi. Il me tourne le dos. Il n’émet plus un son. Peut-être qu’il dort. Serrant les dents sous une nouvelle vague fulgurante de douleur, je me redresse et le secoue. - Hé. Jimmy. Tu sais ta jambe et bah… Je ne finis pas ma phrase. Jimmy ne répond pas. Jimmy est inerte. Jimmy ne respire plus. Jimmy est mort. De nouvelles larmes, brûlantes, dévorantes, envahissent ma vision. J’ai l’impression d’avoir plongé dans un aquarium. Jimmy. Jimmy. Je balbutie son nom sans parvenir à m’arrêter. Mon ami, presque un frère pour moi. Jimmy. Je ne sens plus la douleur dans mon bras. Elle a été balayée par celle, plus forte, qui serre mon cœur si fort que j’ai l’impression qu’il va exploser. Je ne peux que m’allonger et la laisser m’envahir. Sans Jimmy… Que faire ? Je ne veux plus jamais me réveiller, j’en ai marre, marre de ce jeu sans queue ni tête, marre des petits boulots sans avenir qui m’ont poussé à y participer, marre de la vie. La lampe vient de s’éteindre définitivement dans un claquement sec. Je laisse l’obscurité m’envahir. *** (Fin de la semaine) - Ça y est les gars. Vous avez réussi. Les 10.000$ sont à vous ! Le technicien qui vient d’ouvrir la porte se tait. Que s’est-il passé là dedans ? Tout est en place, sauf que les deux concurrents sont à terre. Livides. Ils se sont battus ? Aucune trace de blessure pourtant. - Hé Lars. On a un problème, vient voir…
Contribution du : 10/05/2009 18:06
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Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! L'éternité, c'est long, surtout vers la fin [Woody Allen] |
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Organiris Animodérateur
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Houla, je n'ai pas lu les dernnières propositions en date, mais là, Bucolic, ça fait mal aux yeux ^^
Découpe un peu ton texte par paragraphes s'il te plait, faut penser au lecteur.
Contribution du : 10/05/2009 18:54
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Onirien Confirmé
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Désolée je vais refaire ça plus... light.
Contribution du : 11/05/2009 16:21
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Apprenti Onirien
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salut !
j'adore ton texte ! Quelle intrigue autour du sang qui se met à couler ! bon, je vais lire d'autres textes, a plus !
Contribution du : 13/05/2009 14:24
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Apprenti Onirien
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finalement, avec une pause, une relecture du sujet, et le fait que j'ai commencé le sujet, j'ai une remarque à te faire :
- "j'ai tout essayé, garrot, compresse" où les trouves-tu ? ils ne sont pas dans la liste !
Contribution du : 13/05/2009 15:36
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Apprenti Onirien
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Nous venions d’entrer dans une pièce dont la porte, alors ouverte, nous avait attirés tandis que nous marchions tranquillement dans la rue, lorsque celle-ci claqua derrière nous. Elianah, trop près du seuil, se fit en quelque sorte assomer, puis tomba à terre. Je me précipitai vers elle, et aperçut qu’une flaque de sang commençait à se former sur le sol, près de sa tête. Je paniquai. Que faire ? Je décidai alors d’inspecter la pièce pour éventuellement trouver de quoi soigner Elianah. Je pris la lampe halogène, offrant la seule clarté de cet endroit sans fenêtre. Je trouvai un échiquier, avec toutes ses pièces éparpillées à côté, une télévision, un tournevis et un journal. Rien d’autre. Je regardai la date du journal : 10 juillet. Il datait d’une semaine. Je m’en servis pour absorber le sang répandu près d’Elianah, tentant ainsi de réduire l’odeur écoeurante de celui-ci. Elle demeurait toujours inconsciente et je commençais à être vraiment inquiet. Je ne voulais pas la perdre, elle comptait tellement pour moi ! J’entrepris d’allumer le poste de télévision, mais celui-ci ne fonctionnait pas. Ayant quelques notions de mécanique puisque je retapais des voitures dans le garage de mon père, je bricolai la télévision avec le tournevis, mais en vain. Elianah poussa un gémissement, je me retournai brusquement et m’agenouillai près d’elle. Je ne savais que lui dire.
- Jake ? - Oui…Je suis là. Ne t’inquiète pas, je vais trouver un moyen de te soigner. - Jake…La porte…Tape dessus…Les passants entendront…peut-être… Mais oui ! Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Je me précipitais sur la porte et la frappait de toutes mes forces, me meurtrissant les poings. Personne ne semblait entendre mes coups. Cependant, comment en être sûr ? Après tout, nous étions complètement isolés de l’extérieur, nous donnant l’étrange sensation d’être aveugles et sourds. Cela me rappelait les escape games auxquels je jouais sur mon ordinateur. Une pièce avec plusieurs objets, servant tous à une chose précise. J’aimais beaucoup ces jeux, mais hélas, je trouvais rarement la solution. Si j’étais aussi peu doué dans notre situation, qui elle, était bien réelle, nous n’avions aucune chance de sortir. Je m’assis, et soudain je remarquai que je n’avais pas touché l’échiquier une seule fois, je l’avais juste vu lors de mon état des lieux. Je réfléchissais. A quoi pouvait-il servir ? Si toutefois il avait une quelconque utilité…J’étais déboussolé. Je ne savais même pas jouer aux échecs et je ne pouvais pas compter sur Elianah pour m’expliquer, au vu de son état… En plus, ce n’était vraiment pas le moment. Me voyant au bord de la crise de nerfs, mon amie interrompit mes lamentations intérieures : - Jake, tu vas bien ? - Oui… Mieux qu’elle en tout cas. - Tu as l’air fatigué…tu devrais te reposer. - Non, ça va. De toute façon, je n’aurais pas pu dormir. Cependant, je me détendis car je constatai qu’Elianah parlait avec plus d’aisance et que son sang ne coulait presque plus. Elle me semblait plus alerte. D’un coup, je réalisai que la porte ne s’était pas fermée par hasard. c’était l’été, et dehors le vent ne soufflait pas du tout lorsque la porte avait claqué. Mais alors, qu’est-ce qui avait fermé la porte ? Ou bien qui …? Je n’osais pas en parler à Elianah, pourtant toute aussi concernée que moi. Je pris une grande inspiration. Elle devait savoir. - Elianah, je dois te dire quelque chose… Devant mon regard inquiet, elle adopta une posture attentive et un regard tout aussi préoccupé. J’essayai en vain de me montrer rassurant. - La porte…elle ne s’est pas fermée normalement. - Qu’entends-tu par là ? - Il n’y avait pas de vent. C’est donc quelque chose…ou quelqu’un, qui l’a poussé. - Ecoute, Jake, tu es épuisé, tu racontes n’importe quoi. Je restai bouche bée. Elianah était calme à un point inimaginable. Elle se leva doucement, ce qui augmenta ma stupéfaction. Je ne pouvais pas vivre une telle chose, cela semblait tellement virtuel, impossible…Je fermai les yeux. - Jake ? J’ouvris les yeux. Elianah examinait l’échiquier avec l’œil d’une connaisseuse. Elle paraissait intriguée. - Oui ? - Cet échiquier est fixé au sol… - Comment ça, fixé ? - On ne peut pas le soulever ! C’était ridicule : pourquoi fixerait-on un échiquier au sol ? Je m’approchais tout de même de celui-ci, puis essayai de le soulever. Impossible ! Si le tournevis ne servait pas pour la télévision, il servait sûrement à décoller l’échiquier du vieux parquet en lattes. Mais j’avais beau observer le jeu sur toutes les coutures, je ne distinguais pas une seule vis. - Est-ce vraiment utile de soulever ça ? me demanda Elianah. - Je ne sais pas, après tout peut-être pas… Pourtant, j’avais l’intuition qu’il le fallait. Je n’en était pas sûr, ça serait trop simple d’avoir la solution sous les yeux. Pourquoi étions nous entrés dans cette pièce ? Pourquoi notre curiosité nous avait-elle montré ce chemin, et non un autre ? Je n’arrêtais pas de me poser des questions. Elianah faisait silencieusement le tour de la pièce, tandis que je me demandais dans quel état on nous retrouverait : vivants, malades…ou cadavres ? Je fis un mouvement brusque vers l’échiquier, ce qui interrompit l’inspection scrupuleuse d’Elianah, qui sursauta. Je me mis à taper de toutes mes forces le plateau de jeu, qui me résistait affreusement bien. Mon amie m’observa d’un air incrédule, ne sachant que faire. Elle tenta de me stopper : - EH ! Que fais-tu ? Arrête ! Comme je continuai, elle s’énerva : - STOOOOOOOOOOOOP !!! Espèce d’idiot ! Regarde un peu tes mains ! Surpris par sa réaction, pour le moins inhabituelle chez elle, j’observais mes mains après avoir arrêté de frapper l’échiquier. Je saignais, et je souffais. Je ne m’en étais pas rendu compte avant. L’échiquier, lui, n’avait pas la moindre bosse. Je fixai Elianah. Ses prunelle étaient indéchiffrables. - Désolé…, fis-je, penaud. Elle ne me répondit pas, et détourna le regard. Nous nous assîmes, et pendant un long moment, aucun de nous deux ne bougea, ni ne parla. Nous étions figés comme des statues. Bizarrement, je ne pensais à rien. Elianah se leva, puis s’étira, lentement. Je relevai la tête et l’observai. Elle regarda la télévision. - Elle ne fonctionne pas, dis-je. - Peut-être qu’elle fonctionnerait…si elle était branchée sur une prise… Evidemment ! Des fois, je me sentais vraiment bête, surtout en la présence d’Elianah. Elle était tellement intelligente ! Elianah me fit un sourire moqueur. Puis, elle continua le tour de la pièce, tout doucement, examinant chaque latte du plancher, chaque fissure dans le mur. Elle passait précautionneusement ses doigts fins sur les aspérités des murs. Puis, elle vit probablement quelque chose d’intéresssant, car elle se tourna un peu trop vivement vers un endroit de la cloison. Elle buta sur la lampe, alors posée sur le sol, puis s’étala de toute sa longueur. Dans la fraction de seconde qui suivit, la lampe s’éteignit : elle était sans doute cassée. Nous étions à présent dans le noir le plus complet, et j’ignorais si Elianah allait bien, car je ne l’entendais ni se relever ni parler. Je tentai alors de lui parler, en espérant qu’elle me répondrait. - Elianah ? Tu vas bien ? - Oui…J’avais vu un trou, c’était peut-être important ! Mais comment le savoir maintenant ? - Et si l’on continuait à toucher les murs ? On se repèrerait et on trouverait peut-être un indice pour sortir de cette maudite pièce… - Essayons, de toute façon, on a rien à perdre… Je pris la main d’Elianah et nous longeâmes les murs lentement. C’était vraiment étrange : nos yeux ne s’habituaient pas à l’obscurité. Je me demandais même si je me serais rendu compte si j’étais devenu subitement aveugle. Cette pensée m’angoissa. Nous tournâmes à un angle de mur. Soudain, nos mains s’arrêtèrent sur une surface froide. Je ne savais pas ce que c’était. Peut-être la porte. Je n’y avais pas fait attention auparavant. Etait-elle en fer ? La main d’Elianah s’écarta vers la gauche, puis il y eut un bruit. Un clic métallique. C’était la clanche. - Pousse toi, me dit mon amie. Je m’executai. Pourquoi m’avait-elle dit cela ? Elianah se recula légèrement et tira la clanche en arrière. A mon plus grand étonnement, la porte s’ouvrit sur la rue, baignait la pièce d‘une douce lueur. Elianah me regardait d’une drôle de manière, ne sachant quelle expression choisir apparemment. - Comment as-tu fait ça ? - La porte n’était pas fermée à clé ! On a attendu des heures là-dedans sans que tu essaies de l’ouvrir de la manière la plus simple qui soit ! - Eh, toi non plus, tu n’as pas commencé par ça ! - C’est vrai. Excuse-moi. Le plus important, c’est qu’on soit sortis. Je n’en revenais pas ! Sortis…enfin ! La vie allait pouvoir reprendre son cours.
Contribution du : 16/05/2009 13:28
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Apprenti Onirien
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Désolé, j'avais mis des alinéas, mais le post ne les a pas conservés !
En tout cas, bonne lecture, j'espère que vous apprécierez !
Contribution du : 16/05/2009 13:31
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Apprenti Onirien
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Exercice N°1 : Travaillez sous contrainte.
« Lucie ! Chérie, viens ici tu veux ? » La petite fille blonde accourut vers sa mère et lui sauta au cou. Elle lui tendit fièrement un petit bouquet de fleurs des champs. « T’as vu maman, comme il est beau mon bouquet ! -Il est ravissant chérie. Viens maintenant, tu verras, le chalet est un endroit merveilleux. Il y a une petite rivière juste à coté, tu pourras jouer dans l’eau. Le bois de Sylva est vraiment un endroit splendide ! -Super ! » Sur cette dernière exclamation, la petite s’élança en avant. Elles arrivèrent bientôt dans une petite clairière traversée par ruisseau limpide où dansaient des reflets argentés. Au milieu trônait un petit chalet avec des jardinières chargées de fleurs parfumées à ses fenêtres. La mère souleva le loquet et appela la petite fille. Elles pénétrèrent dans la pièce sombre. A peine avaient elles fait un pas que la porte se refermait dans un fracas assourdissant. Lucie sursauta. « Tout va bien mon cœur, maman va ouvrir la porte. Elle se saisit de la poignée et tira de toutes ses forces. En vain. Le loquet doit être retombé à l’extérieur pensa t-elle. Chérie tu veux bien regarder la commode s’il te plait ? Il doit y avoir un tournevis… -C’est ça ? Demanda la fillette brandissant un échiquier qui avait déjà bien vécut. -Non. Regarde au fond, ça ressemble un peu à un stylo. -Comme ça ? -Oui, donne le moi. Elle commença à essayer de forcer la serrure. -Dis maman, tu sais jouer aux échecs toi ? -Non. Mais oncle Sam sait, il t’apprendra en rentrant à la maison. -Mais moi j’aurais voulu jouer maintenant ! -Bon maintenant tait toi ! Tu vois bien que je suis occupée, non ? Regarde la télé si u veux. » Lucie appuya sur le bouton pour allumer la télévision mais l’écran demeura noir. La petite appuya encore plusieurs fois. « MAMAN! Ça ne marche pas ! -Eh bien assied toi et amuse toit calmement ! » La fillette obtempéra à regret et s’assit sur le canapé. Le chalet ne comportait qu’une seule pièce. Elle était meublée sommairement d’une commode sur laquelle était posée un vieille télévision et un grand vase peint, une petite table ronde et deux chaise au fond à gauche, un autre meuble avec un réchaud à gaz, une grande bassine et un saut et, finalement un canapé-lit en face de la commode. Il y avait aussi un poêle éteint dans le coint droit. Et une lampe halogène à coté de la porte. Faute d’électricité, la lampe était inutilisable. La petite fille qui commençait à s’ennuyer regarda sa mère. Elise était une grande et belle femme, fine et élancée. Ses cheveux courts lui donnait un air sévère qui ne trompait plus personne, Elle était comme ces friandises à la mode, dure et acide à l’extérieur mais fondante et sucrée à l’interieur. Elle était agenouillé devant la porte de bois clair et tentait de soulever le loquet avec son tournevis. Lucie, elle, tenait de son père. Les cheveux d’un blond dorée, le visage plein de l’enfance, les yeux rieurs et pleins de malice d’un bleu intense. Sa robe rose pâle mettait en valeur son teint de porcelaine. Elle se mit debout sur le canapé et décida, pour s’amuser de faire le tour de la pièce en sautant sur les meubles. Elle bondit et atterrit là o^se trouvait la bassine qu’elle venait de jeter à terre. Elle sauta sur une chaise, monta sur la table, atteignit la commode et enjamba le poste de télévision. Sa mère tourna la tête vers elle au moment où elle s’élançait pour s’accrocher à la lampe. Elle tendit les bras pour l’empêcher de sauter mais c’était trop tard. La main de la petite effleurât la lampe qui se mit à tanguer. Lucie se retrouva assise sur le sol. L’action n’avait duré qu’une seconde. La lampe bascula enfin et entama sa chute. La fillette n’esquissa pas un geste pour l’éviter. Le luminaire heurta Lucie à la tête et roula au sol dans un fracas métallique. Elle hurla. Le sang qui s’échapait de la plaie coulait sur ses joues et se mailait à ses larmes. Ses cheveux ruisselaient et sa robe légère s’imbibait du liquide vital. Elise se précipita et pris son enfant dans ses bras. Elle jeta un regard circulaire dans la pièce, cherchant un linge, un vêtement pour faire pression sur la blessure. Rien. C’était l’été, il faisait chaud, elle n’avait pas jugé utile de prendre un gilet. La blessure saignait abondamment. Elise souleva sa fille sanglotante et le posa sur le canapé. Elle déchira un morceau de la housse pour en faire un pansement. Elle berça sa fille jusqu'à ce que la petite s’endorme enfin. Alors Elise se leva, déposa un baiser sur son front et après un dernier regard empreint de tendresse, elle se dirigea vers la table. Elle se laissa tomber lourdement sur une chaise et saisit le journal. La candidate française à l’eurovision faisait la couverture. Un court article annonçait qu’une enseignante avait été agressée par un élève. La jeune femme tourna les pages et s’arrêta à la page « actualité locale » après avoir jeté un coup d’œil à la rubrique nécrologie elle lu un article sur le club de théâtre du collège locale qui annonçait les dattes des représentations de leur pièce « Roméo et Juliette ». Le metteur en scène, un professeur d’anglais connue et reconnue expliquait qu’il s’agissait d’une version contemporaine de la pièce, en version bilingue. D’autres articles sans importance. Elle reposa le journal et se leva. Elle ouvrit son sac à dos et en sortit un thermos de café et une pomme. Elle pris une tasse dans la commode et la posa sur la table. Elles e rassit et commença a manger en rouvrant le journal. Elle tombât par hasard sur un article qu’elle n’avait pas vu. « Un homme s’échappe de prison. Joseph Leroyer, assassin présumé de l’étudiante Parisienne Jessica Melpart retrouvée sur la rive droite de la seine en début de semaine, se serait échappé du commissariat où il était retenu en garde à vue depuis bientôt 48 heures. Un avis de recherche a été lancé. Un témoin affirme l’avoir aperçut dans la région du bois de Sylva. Une battue a débuté dan la matinée mais aucune trace du malfaiteur pour le moment. Le commissaire Dunboultu affirme lors d’une interview « Joseph Leroyer est déficient mental, il n’a aucune notion de bien où de mal. Ce qui fait de lui un homme potentiellement dangereux et violent. Nous conseillons aux habitants de la région de ne pas sortir de chez eux et de verrouille portes et volets. » Le commissaire espère malgré tout interpeller l’homme d’ici 72 heures… » Élise arrêta sa lecture. Allons, pensa t-elle, tu ne risque rien. Et de toute manière la porte est bloquée, il ne pourra pas entrer. Lucie poussa un gémissement. Elle la rejoignit. « Maman, j’ai entendu un bruit. Comme si quelqu’un marchait de hors. -Ce n’est rien chérie, il n’y a personne, rendors toi. » Derrière la porte, l’homme raffermi sa prise sur le poignard qu’il tenait à la main. Il souleva le loquet.
Contribution du : 17/05/2009 12:25
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Le train de vos injures roule sur les rails de mon indifférence... ()() ('.') (")(") Aide Lapin à conquérir le monde en le copiant dans ta signature !nib |
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Alors re-voilà mon sujet, version aérée.
Et en réponse à Malvycullen, ils peuvent faire des compresses et des garots avec ce qu'ils portent sur eux. Non? Pourquoi avions nous décidé de participer à ce jeu concours ? Les raisons qui m’avaient encore parues claires il y a quelques jours étaient devenues obscures. Pourquoi ? Mais pourquoi ? A présent, Jimmy était étendu sur le sol, sa jambe saignait et il n’y avait rien dans cette fichue boîte qui aurait pu m’aider à arrêter le flot rouge qui s’en écoulait. Je jetai pour la énième fois un coup d’œil autour de moi. Cette pièce n’était absolument pas fonctionnelle pour gérer la situation présente. Le mobilier se composait en tout et pour tout d’une vieille télévision (que nous avions vainement essayé de faire marcher), d’un tournevis inutile, d’un échiquier pour passer le temps, d’un journal vieux d’une semaine, ainsi que d’une lampe halogène crasseuse qui éclairait la scène par intermittence. La situation n’était pas réjouissante. En fait, je voyais mal comment on allait se sortir de là, Jimmy et moi. Je m’assis contre le mur noir de graisse et mis ma tête entre mes mains. Je m’efforçai à calmer ma respiration pour ne pas céder à la panique. Quatre jours que nous étions enfermés dans ce trou à rats. « Une semaine dans la Boîte, 10.000$ dans la poche ! » Le deal était simple, alléchant. Jimmy et moi avions besoin d’argent et tenir sept misérables jours dans cette caisse dépourvue de fenêtre avait l’air… facile. Avait l’air seulement. Les clauses minuscules en fin de contrat devaient être écrites à l’encre invisible ! Parce que les organisateurs ne nous avaient jamais précisé qu’en plus d’être enfermés, nous n’aurions droit qu’à un nombre limité de bouteilles d’eau pour toute la semaine, et pas de nourriture. Ils nous prenaient pour quoi ? Des animaux ? Il faut croire que oui car nous avions eu beau frapper la porte en métal fermée à double tour, personne ne nous avait répondu. Le seul bruit en provenance de l’extérieur était la sonnerie stridente qui nous annonçait le début d’un nouveau jour de captivité. Et Jimmy dans tout ça ? Comment s’est-il retrouvé là, à gémir sur le sol poussiéreux ? Sa jambe qui n’en finit pas de saigner, j’ai tout essayé, garrot, compresse… Rien n’y fait. Son teint devient de plus en plus blafard alors que les secondes semblent ralentir, comme pour le laisser agoniser plus longtemps. J’ai encore essayé de frapper à la porte, mais c’est à croire qu’ils nous ont parachutés dans le Sahara. Il n’y a personne de l’autre côté, personne pour nous entendre, c’est ce que beugle Jimmy pendant ses périodes de délire. Moi je ne le crois pas. Déclaration des Droits de l’Homme oblige. Ce long texte ratifié par notre cher pays. Ils n’ont pas le droit de nous laisser moisir dans cette boîte. Non ils n’ont pas le droit. Et même si Jimmy me répète à longueur de journée qu’au Sahara la déclaration des droits de l’homme elle existe pas, je préfère l’ignorer. Parce que sinon je crois que je vais devenir fou. Je ne sais pas ce qui est arrivé à Jimmy. Je somnolais lorsqu’un cri déchirant m’avait brusquement tiré du sommeil. Hagard, j’avais vu Jimmy à terre, il avait renversé toutes les pièces de l’échiquier et hurlait, les doigts crispés autour de son pantalon qui se teintait de rouge. Il ne se rappelait de rien. Juste une douleur fulgurante à travers la cuisse. Et le sang. Et je savais pas quoi faire. Jimmy n’arrêtait pas de geindre, et des larmes coulaient sur ses joues. Moi je tournais dans la cage, comme un fauve. Je lui lançais une parole rassurante de temps en temps, mais même moi je trouvais qu’elles sonnaient faux. « T’inquiètes Jimmy. Ils vont venir. » « Ils peuvent pas nous laisser là Jim’. Tiens bon. » « Allez pense au 10.000$ Jimmy. » Cette dernière raison était la plus futile de toute. Les 10.000$ étaient bien loin maintenant et j’aurais dépensé vingt fois cette somme pour qu’on sorte vivants de ce truc. Je me relève pour faire les cents pas. Mon impuissance me rend dingue. Si seulement… Si seulement je pouvais, je sais pas, soulever Jimmy, défoncer d’un coup d’épaule la porte et l’emmener loin d’ici. Ou me réveiller et dire « ah, c’est un rêve ». Si seulement… Mais tous ces « si » se coincent dans ma gorge. Vu la situation, mieux vaut rester terre à terre. Pragmatique. Eveillé. Je m’agenouille pour remettre les pièces d’échiquier à leur place. Jimmy se décale pour me regarder. Ses yeux suivent le va-et-vient de mes mains. Sol. Plateau. Sol. Plateau. Je sens qu’il veut me dire quelque chose. Mais Jimmy n’a jamais été très à l’aise avec les mots. Je lui laisse donc le temps de se décider à parler. - Hé. Ricky. - Ouais Jim’ ? je réponds. - T’y crois vraiment ? Qu’ils vont revenir nous chercher ? - Ouais Jim’. J’y crois. Pas toi ? - Bah… Ecoute Rick’ s’ils devaient revenir, ils l’auraient fait, tu crois pas ? Pis toute cette histoire sent l’arnaque. Je veux dire… C’est un jeu de la télé, mais tu les vois où les caméras ? Hein ? Il n’a pas tort sur ce point. C’est vrai que l’affaire était louche, mais 10.000$ ! Je ne réponds rien. Je suis d’accord avec lui, mais de nous deux, ç’a toujours été moi l’optimiste. Celui qui voit le verre à moitié plein. J’ai fini d’arranger les pièces sur l’échiquier. J’en pousse une. Jimmy sourit, tend une main, décale un pion. - T’inquiètes Jimmy. On aura peut être une remise de peine pour bonne conduite. Ma tentative d’humour lui tire un rire sarcastique. Remplacé par une quinte de toux. J’espère vraiment que cette fichue porte va s’ouvrir d’ici peu parce que sinon… La porte. Parlons en. En métal argenté, c’est le seul élément de la pièce qui ne semble pas tiré d’une décharge publique. Elle scintille, elle attire l’œil. C’est l’unique rempart entre nous et notre liberté. Elle nous tient, nous asservit. Nous sommes soumis à son bon vouloir. Hommes placés en dessous du rang d’objets. La pièce retombe dans un silence malsain que seule trouble la respiration rauque de Jimmy. Je suis tellement fatigué. Et si je m’allongeais un peu, le temps de me reposer les yeux et comme ça… *** Une douleur atroce me réveille. Elle me brûle, me déchire. Des larmes perlent à mes paupières et un cri inhumain sort de ma bouche. Mon bras ! Je baisse les yeux. Le sang commence déjà à tacher ma chemise. Qu’est-ce qui se passe ici. Jimmy, puis moi. C’est quoi le truc ? Je le savais qu’on n’aurait jamais dû venir ici. Jimmy est devant moi. Il me tourne le dos. Il n’émet plus un son. Peut-être qu’il dort. Serrant les dents sous une nouvelle vague fulgurante de douleur, je me redresse et le secoue. - Hé. Jimmy. Tu sais ta jambe et bah… Je ne finis pas ma phrase. Jimmy ne répond pas. Jimmy est inerte. Jimmy ne respire plus. Jimmy est mort. De nouvelles larmes, brûlantes, dévorantes, envahissent ma vision. J’ai l’impression d’avoir plongé dans un aquarium. Jimmy. Jimmy. Je balbutie son nom sans parvenir à m’arrêter. Mon ami, presque un frère pour moi. Jimmy. Je ne sens plus la douleur dans mon bras. Elle a été balayée par celle, plus forte, qui serre mon cœur si fort que j’ai l’impression qu’il va exploser. Je ne peux que m’allonger et la laisser m’envahir. Sans Jimmy… Que faire ? Je ne veux plus jamais me réveiller, j’en ai marre, marre de ce jeu sans queue ni tête, marre des petits boulots sans avenir qui m’ont poussé à y participer, marre de la vie. La lampe vient de s’éteindre définitivement dans un claquement sec. Je laisse l’obscurité m’envahir. *** (Fin de la semaine) - Ça y est les gars. Vous avez réussi. Les 10.000$ sont à vous ! Le technicien qui vient d’ouvrir la porte se tait. Que s’est-il passé là dedans ? Tout est en place, sauf que les deux concurrents sont à terre. Livides. Ils se sont battus ? Aucune trace de blessure pourtant. - Hé Lars. On a un problème, vient voir…
Contribution du : 17/05/2009 14:26
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Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! L'éternité, c'est long, surtout vers la fin [Woody Allen] |
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Re : Exercice d'écriture N°1 |
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Onirien Confirmé
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09/05/2009 18:07 De vous à moi, sans importance aucune...
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Je crains qu'il n'y ait beaucoup plus d'objets que ce que prévoyais l'exercice non?
PS: désolée pour l'orthographe de "ait" je n'ai aucune idée de comment ça peut s'écrire...
Contribution du : 17/05/2009 14:31
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