Lol Bidis... Heureusement que le ridicule ne tue pas ^^ Remarque, m'en fous, j'suis déjà vert !

Un point pour toi, mais je ne te raterai pas, le Vert est rancunier ;)

Cyb, moi vexé ? Tu rigoles :)

Bon, Bidis m'a un peu vexé, mais à juste titre, toi non pas du tout. J'avais conscience en décrivant mon truc que ça devait se rapprocher de l'idée déjà existante. Ma phrase signifiait juste que je ne devais pas sous estimer vos idées ^^ (chose que je ne fais pas vraiment, note)

Ninj'

Emilio ROCA DIAZ
Né le 10/02/1970 à Vera Cruz (Mexico)
1989 – 1993: journalier à Tijuana (plantacionnes diverses)
1994 : immigracionne vers les Etats-Unis
1994 – 1999 : pétites boulots en tant qué clandestin
1999 : prête serment et devient citoyen américain
2000 - 2007: fait des étoudes de yournalisme à l’ouniversité de Los Angeles
2007 : à la récherche dé oune prémier travail

Lettre de motivacionne:

Señor redactor en chef,

Yé vous écris pour postoulé dans votré yournal. Comme vou pouvez lé constater, ye souis oune nouveau citoyen américaine et fier dé l’être. Y’avais à cœur de réoussir quelqué chosse dé bien pour ma famille qui a des difficoultés financières à Vera Cruz. Lé Mexique né pouvait m’apporter aucoune soloution valable alors y’ai tenté lé rêve américain. Yé mé souis rétrouvé bloqué quelques années à Tijuana où y’ai connou l’enfer dé la drogue et dé la prostitucionne en plouss dé mon travail sour la plantacionne. Yé dévais laver mon honor et y’ai traversé la frontière avec cinco colegas et sélément deux d’entré nous avons réoussi, les trois otré ont été toués par la Policia de Inmigracionn.
Mais pour moi, nouveau chicano, y’avais fait lé plou dour, y’étais passé ! Alors y’ai tout dé souite cherché des pétites boulots pour gagner de l’argent et pouvoir mé payer des étoudes. Yé souhaiterai embrasser (yé crois qué c’est comme ça qué l’on dit) la carrière dé yournaliste et Lé Daily de Palo Alto mé parait très bien, en tout cas il a bonne répoutacionne.
L’avantage qué yé est ma maitrisse de la lengua espagnole et dans notré régionne cela pourrait vous être très outile car yé pourrais vous proposser des réportages dans des ssones très danchereuses et des quartiers difficiles et croyez-moi señor redactor, à Tijuana, y’en ai vu des vertes et des panurches( non pardon ça c’est les moutonnes) des vertes et des pas moures ! Hélas, vous aurez rémarqué qué yé quelqués difficoultés avec l’écritoure mais avec les computadores, on peut corricher.
Y’attends avec impatience oune réponse dé votré part. Merci de mé faire confiance
Emilio ROCA DIAZ

Moi aussi j'ai une idée !
Juste besoin d'un peu de temps pour la mettre en forme...
Please attendez-moi !
PS : J'adore tous vos personnages

On t'attend, Macalys, on t'attend !
Plus on est de fous moins c'est mou.

Je suis à la bourre moi, mais je bosse, je bosse, Cathal O'Donnell dit "le Marteau" va bientôt faire son entrée et puis, s'il se fait attendre, c'est pas grave, puisque pour le citer :

" Y a un patron dans cette taule, et si tu veux pas qu'il se fasse une écharpe avec tes tripes, tâches de te souvenir qui sait c'est, fils."

Guanaco : C'est bien vu le coup de la lettre de motivatione

Bon. On aura droit à un coup de main pour le background, de temps en temps? Parce qeu sinon je vais écrire un nombre considérable de bétise.

Curriculum Vitae
Anna Greenhaven
30 ans
Née le 24 août 1977 à Boston, Connecticut.

Parcours universitaire et professionnel
1995-1998 : Études d’art et de journalisme
Rédactrice dans le journal universitaire
1998-1999 : Pigiste au Boston Wind
1999-2005 : Journaliste culturelle au Big Apple Mouthful
2005-2007 : Chroniqueuse culturelle au New York Whirl
2007 : Entrée au Daily de Palo Alto

Langues parlées : italien, espagnol

Loisirs : jujitsu, expositions d’art, lecture, chant lyrique, piano.

Lettre d'Elisabeth Calmwaters à sa meilleure amie Anna Greenhaven

"Anna, my Sweet Heart,

J’espère que ce sera la première lettre que tu recevras sur la côte ouest, et qu’elle te tiendra compagnie en attendant de sympathiser avec tes voisins et collègues. N'oublie jamais que je serai toujours disponible pour toi, à n'importe quelle heure de la nuit ou du jour.

Tu m’as vraiment effrayée avant ton départ. Je profite de n’être pas face à toi pour te dire franchement que je crois que tu files un mauvais coton. Je t’avais rarement vu dans un tel état depuis la fois où tu t’étais pris les pieds dans ta robe au bal de promo et où tu t’étais étalée devant Brian James, la culotte à l’air. Cette soirée là aussi tu avais descendu pas mal de verres, pour oublier. Mais entre nous, chérie, j’ai l’impression que depuis ces quelques mois où je ne t’avais pas vue, descendre quelques verres le soir est devenu ta spécialité. Et crois-moi, ça ternit ton teint.

Tu m’as choquée quand tu m’as dit que tu étais jalouse de ma petite routine en banlieue, de mon mari et des mes trois enfants. Moi au contraire je t’envie d’avoir une vie si palpitante, papillonnant de cocktail mondain en vernissage d’exposition, et changeant d’amant toute les semaines. Je sais que 30 ans c’est un âge difficile à accepter. Mais on vit comme on l’a décidé, et il ne tient qu’à toi de te fixer, de laisser ta carrière entre parenthèses. Sois un peu plus humble devant les hommes, je t’ai répété mille fois que les intellectuelles n’ont pas d’avenir dans le mariage. Et puis arrange-toi un peu : derrière tes lunettes, il y a de beaux yeux verts, et une jupe de temps en temps mettrait tes jolies jambes en valeur.

Finalement, malgré la distance qui va nous séparer, je pense que c’est une bonne idée de changer de cadre. New York ne te convenait pas, elle t’oppressait, au fond, cette ville. Ce cadre est trop adapté à une dépressive chronique de ta trempe (excuse-moi d’utiliser ces termes de manière aussi brutale, mais si je dois faire preuve de sincérité, appelons un chat un chat, et toi une dépressive chronique). Il te faut du soleil, de la chaleur, des nouvelles têtes dans ta vie froide. Et puis apparemment, ils te voulaient dans ce journal, ce qui ne peut que flatter ton orgueil.

Par contre, espérons que tu ne tombes pas encore sur un patron misogyne avec un problème d’égo. Sinon, je le plains le pauvre. J’avoue que tu l’as bien arrangé, le dernier. Au moins tes cours de jujitsu portent leurs fruits… Quel culot il a eu aussi de t’accuser de rafler des pots-de-vin de la part des artistes que tu fréquentes pour alimenter tes chroniques culturelles ! C’est vraiment honteux, et sur ce coup-là, je te soutiens à 100%. S’il l’avait fallu, je l’aurais moi-même achevé. Maintenant, loin de tout ça, dans une nouvelle rédaction, tu pourras enfin te détendre et faire apprécier ton talent par des gens équilibrés (enfin, je vais dire quelques prières pour que cela se passe comme ça).

Allez, je te laisse, les enfants rentrent de l’école et je dois préparer leur goûter,
Pense à moi sous le soleil, je t’appelle très bientôt,
Lily."

Voilà , je trouvais que ça manquait un peu de femmes journalistes dans cette rédaction

Citation :

Oui, on va se filer des coups de main pour tout, c'est un atelier d'écriture, personne n'est tout seul Maelle.

Macalys, félicitations, je l'aime déjà, cette Lara Croft du journalisme.

CV :

Nom : Monica LITSH
Date de naissance : 4 avril 1973
Lieu de naissance : Homossa Springs
Situation de famille : Célibataire
Père : James LITSH, exportateur
Mère : Lenora JUSHEM, épouse LITSH, femme au foyer, en cure de désintoxication
Frêre : Josh LITSH, ingénieur agronome, actuellement en poste à Haïfa

Parcours professionel :

1993-1994 : Stagiaire – service ressources humaines – Sunflorid - Orlando
1995 -1997 : Assistante - Out of Florida - Tampa
1997 - 2000 : Directrice adjointe des ressources humaines - Floridarroundtheworld – Palm Beach
2000-2005 : Directrice des ressources humaines - Florida Import Incorporated - Miami
2005- : Directrice des ressources humaines – Daily de Palo Alto – Palo Alto

Langues parlées : Anglais, Espagnol, Hébreu

Loisirs : Plongée sous-marine, fitness, culture de plantes vertes

Couleur préférée : Le blanc


Présentation :

Conversation enregistré lors des entretien individuels du séminaire "management et estime de soi" organisé par l'entreprise Out of Florida en 2006. Il est à remarquer que mademoiselle Litsh était la seul cadre présente à ne pas faire partie de l'entreprise.

"Ne vous trompez pas. Il est très difficile d’être une fille à papa. Non que le mien soit immensément riche. Vous m’avez pas vue dans un magazine, d’acc ? Disons, mon père était confortablement riche. Mais ça ne se voyait pas trop : on fréquentait d’autres gens confortablement riche, donc pendant pas mal de temps j’ai trouvé ma vie tout à fait normale.
J’ai fait des études de psychologie, d’économie, de finance, d’horticulture et de droit. Ne vous plantez pas, je n’ai aucun diplôme. A part celui de plongée, bien sûr. Disons qu’un jour mon père s’est mis en rogne, et m’as dit qu’a mon âge je devais faire mes preuves. Il a demandé à un de ses amis…enfin, au directeur d’une des filiales de sa boite de me trouver un stage. C’est comme ça que j’ai commencé.
En fait je trouve ça sympa, comme boulot. Au bout de très peu de temps on sait tout sur tout le monde, qui est payé quoi, qui a des gosses, des dettes… on peut manipuler n’importe qui…

Pourquoi j’ai changé si souvent de boite ? Oh, j’aime la diversité. Alors pourquoi rester dans les entreprises d’import-export ? Je sais pas. Je suppose que…

Bon. Je peux être franche ? J’ai dragué un stagiaire.

Ben non. Plusieurs fois.

Et alors ? Ils étaient majeurs ! Je les ai obligé à rien. Juste… bon, dégradation du matériel d’entreprise, le photocopieur était pas solide, c’est tout.

L’autre fois ? Non, rien, mais c’était le petit ami de la fille du patron.

Et si j’ai recommencé ? C’est ma vie privée, OK !

Bon, et puis j’ai pas perdu mon temps non plus, les places étaient meilleures. Et pour celle là ? Non, j’aurais pu rester là-bas, je m’ennuyais, c’est tout.

Vous voulez tout savoir ? Je voulais emmerder mon père. Et arrêter d’être sous sa coupe. Oui, FII, c’est lui. Alors, vous voyez, la paye est plutôt moins bonne, mais j’ai moins l’impression que tout les salarié son payé pour savoir ce que je fais. Et puis, le placard à balais est pratique.

Si j’ai un petit ami ? Je vous pose pas de questions, moi. Pas de stagiaire pour le moment, en tout cas. Nemrod Russmeyer ? C’est juste un ami. Vous plaisantez, il a l’âge d’être mon père, il est marié… deux, trois fois, je sais plus. "

Valentine et Germaine ont commencé à ranger le bureau du Rédacteur en Chef et, comme toutes les femmes d’ouvrage normalement constituées, se mettent à lire les lettres qui se trouvent ouvertes et éparpillées un peu partout.
--Oh, Madame Valentine, y a une ici qui montre sa culotte à tout le monde.
--Connais pas. Laissez-moi lire, Germaine. Je suis tombée sur une vandale, moi, je crois…
--S’appelle Anna Greenhaven et elle picole pire que dix polonais même qu’elle boit le vin dans des pots…. Ah… elle fait du jujitsu…. Il n’est pas mal non plus, celui-là. Emilio Roca Diaz… Un mexicain !
--Ne criez pas comme ça, Germaine. Vous voulez alerter le FBI ou quoi ?
--Ah non ! Il est citoyen américain. Il veut embrasser les journalistes… Drôle de coco…
--Ecoutez ça, Germaine. Monica Litsh. Parle Hébreu… études d’horticulture et de plongée… ah voilà, j’avais bien vu : a cassé un photocopieur !
--Y a des photocopieurs ici, Madame Valentine
--Je ne sais pas Germaine. Mais il y a sûrement des stagiaires… Avec l’autre nymphomane qui rôde, on n’est pas sorti de l’auberge, je vous le dis…
--Madame Valentine !
--Quoi ? Cessez de crier comme ça, Germaine, il y a peut-être encore quelqu’un dans les locaux...
--Un qui a fait de la prison, ici !
--Non !!!??? Montrez voir… Daniel Calhoun, hein ?... Footballeur… Hemingway… Germaine, n’oubliez pas de me rappeler, tous les matins, il me faudra venir mettre des donnuts au seigle sur le bureau de ce Monsieur. Je ne tiens pas à finir découpée en morceaux, moi…
--Madame Valentine !
--Quoi encore ?
--Qu’est-ce que ça veut dire : « Le sept ! Ca porte bonheur » ?
--Je ne sais pas, Germaine. Ou vous avez vu ça.
--Ici, Madame. Benjamin Summers. Oh !!! Il rend toutes les filles amoureuses… Et il picole aussi… Problèmes avec la police… Il a des lassitudes…
--Eh bien, ça m’a l’air d’une belle bande de rigolos… Vite Germaine. Dépéchons-nous. Nous n’avons pas encore fait grand-chose, ce soir.

Valentine et Germaine ont vite trouvées leurs places. C\'est très drôle Bidis. J\'avoue avoir été perturbé au début mais là je vois où tu veux en venir et je trouve ça génial.

Je trouve que cette rédaction a de la gueule, non seulement par vos inventions mais aussi par la confrontation des styles et des angles d\'attaque. On a du désespéré, du comique, de l\'inquiétant. Ca fait déjà une soupe superbe. On va même peut-être voir naître des \"idylles\". En tout cas, ça va détonner.

J\'espère que Calhoun ne va pas avoir d\'ennuis avec Litsh ou Greenhaven. L\'idée D\'Emilio est excellente, un mexicain dans une rédaction, ça peut en faire des débats politiques intéressants, en revanche, je suis moins preneur de l\'accent, euh, ça risque de sombrer dans la caricature, surtout pour un mec qui a étudié sept ans dans une université californienne. Ca sonne un poil faux.

Daily de Palo-Alto : Jusque là ...

Propriétaire : Archie Steinberg.
Rédacteur en chef : Cathal O\'Donnell.
Journalistes : Anna Greenhaven, Emilio Roca Diaz, Benjamin Summers, Daniel G. Calhoun
DRH : Monica Litsh
Femmes de ménage : Germaine Petitbonjour, Valentine Privé.

Comme c\'est un exercice, faut assi q\'on analyse nos présentations, qu\'on essaye de dégager ensembl ce qui fait qu\'un perso est intéressant, etc.