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Re : Exercice d'écriture N°2
Maître Volubilis
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--Madame Valentine, c'est quoi DRH ? Monica Litsh, c'est une DRH.
--Je ne sais pas, Germaine. Dernière Raconteuse d'Histoires, peut-être ? Ma pauvre ! Vous en verrez ici, des gens qui parlent comme des agents secrets, avec des mots compris d'eux seuls ! Que voulez-vous, faut bien gagner sa croûte !
--Madame Valentine, vous croyez qu'on risque rien ici ?
--Je ne sais pas, Germaine. Il faut vivre dangereusement. Vous avez été chercher les donnuts de Monsieur Calhoun ? Donnez, on va les mettre sur le coin de son bureau. Ca va l'amadouer, qu'il ne s'en prenne pas à nous, ce bandit !

Contribution du : 14/09/2007 08:10
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Re : Exercice d'écriture N°2
Maître Onirien
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Nom : Mike Rivers
Date de naissance : le 14/07 1968
Lieu de naissance : Toulouse (Midi-Pyrénées) France.

Taille : 1m 75.
Père : Inconnu. D’origine américaine.
Mère : Retraitée. Ancienne assistante de direction chez Hamlet-Packard-France
Fratrie : Un frère mort à la guerre d’Algérie.
Une sœur ainée parti vivre dans les années 70 sur la cote Ouest des USA.

Langues usitées : Français- Anglais- Hébreux.



Parcours :

1980-1986 : Parcours scolaire médiocre.

1986 : Fait son service militaire au 65 ème RIMa d’Albi (Midi-Pyrénées).

1988 : Sort diplômé de l’école de police de Toulouse comme agent de la paix.

1988-1995 : Se retrouve en poste au Commissariat d’Avignon (Vaucluse)

Septembre 1995 : Sauve la vie du président de la République lors d’une foire agricole à Orange.

1996 : Rentre grâce à ses états de services à la DST.

1996-2001 : Mike Rivers est l’homme le plus secret de la DST. Même ses supérieurs ignorent son existence.

2001 : Mike Rivers est enfin reconnue par ses pairs en réussissant à démanteler un réseau autonomistes terroristes du FLND (Front de Libération National du Doubs) et en déjouant un double attentat prévu sur Besançon et au Lichtenstein.

2001-2005 : Années d’absences mystérieuses où l’agent Mike Rivers n’est officiellement nulle part. Certains l’aperçoivent en Chine, en Israël, en Afghanistan, au Timor Oriental, au Turkestan, en Papouasie, en Irak, en cote d’ivoire, au Pakistan, au Tibet, en Australie, au Chili, aux USA, et même au environ de Millau dans l’Aveyron.

2005-2007 : Est muté à la DGSE

Avril 2007 : Démissionne pour des raisons inconnues de la DGSE.

Avril-Aout 2007 : Se reconvertit au journalisme et fait son entrée dans un journal sportif du Midi-Pyrénées en même temps que sa sortie.

2007 : Décide de retrouver et de rejoindre sa sœur ainée à San Francisco

2007 : Rentre au journal PALO ALTO comme responsable en chef de la sécurité.


Loisir : Football, savate et boxe française, pêche à la ligne, Musique Rock’n’roll et standard américain (Elvis Presley, Franck Sinatra, Dick Rivers)




Article du Dauphiné-Vaucluse du 17 septembre 1994 :

Il sauve la vie du président !!!
C’est une histoire qui ne manquera pas de rester dans les annales du département et de redorer le blason parfois terni de notre chère police nationale qui s’est déroulé ce dimanche au salon de l’agriculture.
En effet, la foire du salon agricole qui s’est déroulé cette année à quelques centaines de mètres du théâtre antique d’Orange aurait pu être la scène d’une tragédie digne des plus dures de notre histoire.
Alors que Monsieur Jacques Chirac accompagné du ministre de l’agriculture et des élus de la majorité étaient venu tâter le terrain de notre monde agricole et prendre le pouls des agriculteurs et des producteurs de Vaucluse, une puissante vache probablement énervé par l’agitation de la cohue provoqué par le déplacement du chef de l’état à tout bonnement foncée droit sur le président et son entourage. Pris de cours, les organisateurs n’ont pas su réagir devant la soudaineté de cet acte imprévisible.
Mike Rivers, un authentique gardien de la paix hexagonal malgré son nom aux consonances du nouveau monde, brigadier au commissariat d’Avignon venu en renfort pour aider ses collègues d’Orange qui était chargé de la sécurité du salon, n’a écouté que son courage pour stopper la conduite meurtrière de la forcenée. Celui-ci avec un rare sang froid, n’a pas hésité à faire feu et usage de son arme de service.
Malgré deux blessés légers, notamment le député de la deuxième circonscription du Vaucluse et le principal représentant syndical de la Fnzea-PACA, provoqués par les deux premiers tirs de Mike River, le valeureux fonctionnaire a réussi par sa noble action à éviter le pire.
« Ce n’est pas grand-chose, confia t’il modestement… Elle était là (en parlant de la vache) … J’étais là aussi… Sur ce coup là, c’est moi qui ai gagné… ».

Les services vétérinaires de la région sont actuellement chargé de faire la lumière sur cette triste affaire notamment en démontrant si une quelconque maladie pouvait expliquer le geste du bovidé ou si tout simplement celle-ci à été pris d’un coup de sang. Nous savons en revanche de source sure que dans les milieux de l’enquête, la piste de l’attentat politique est pour le moment écarté.

Par ailleurs, le président de la république a chaudement remercié l’agent de police pour son geste héroïque et à tenu à l’inviter à l’Elysée au plus vite pour lui remettre les signes distinctifs de bravoure qu’il mérite lors d’une cérémonie officielle suivi d’une soirée avec le couple présidentiel.





Notations administratives de service, de l’agent de la paix Mike Rivers lors de ses années passées au Commissariat d’Avignon.


1988 : Recrue aux potentiels inconnus. Discret. Inexistant.
12/20

1989 : Intégration réussie dans la brigade. Faible résultat. A suivre.
12/20

1990 : Agent aux résultats inconstants. Parfois maladroits sur le terrain. Doit apprendre à gérer la pression. Apprécié par ses collègues dans l’ensemble pour sa bonne humeur.
12/20

1991 : Elément moyen. Esprit d’initiative peu développé. Contact agréable.
11/20

1992 : Année moyenne. Peu de résultat. Esprit de camaraderie évident, mais il est de plus en plus difficile de trouver des agents qui veulent sortir en mission ave lui. Proposition de lui trouver un poste adapté au sein du commissariat et de limiter les sorties.
10/20

1993 : Agent inconstant et souvent improductif. Dépourvu de malice mais manque d’initiative et de motivation. Un blâme pour maladresse grave.
10/20

1994 : Elément hermétique au fonctionnement administratif et aux voies hiérarchiques classiques. De la bonne volonté évidente sans résultats positifs. Retard énorme dans l’avancement logique de sa carrière. Problème de santé permanent. Agent négligeant. Responsable depuis son arrivée à la brigade de la destruction de trente-cinq uniformes, trois drapeaux tricolores, une machine à écrire, deux ordinateurs, une photocopieuse, un digicode, cinq véhicules de services dont un fourgon, une guérite de garde.. Demande de mutation envisagée.
10/20

1995 : Agent médiocre. A le souci de bien faire, mais extrêmement maladroit et parfois dangereux. Coute plus cher à la brigade et l’état que ce qu’il rapporte. Problème de santé invalidant. Est nommé Brigadier. Attente de mutation.
11/20

1996 : Elément aux capacités énormes inexploitées. Véritable esprit de service public. Agent remarqué par sa loyauté et sa bravoure. Mutation à la DST acceptée. Bonne continuation.
17/20




Une ancienne petite amie :

"Mike Rivers, dites lui que j’y jamais je le retrouve il aura enfin une bonne raison de saigner du nez ce goujat !!!"




Son professeur de savate et Boxe-Française en zone industrielle d’Avignon :

"Mike Rivers ? Un vrai aventurier, comme moi. C’était mon meilleur gars. Pas très assidu mais très performant malgré un style très personnel et je dirais pas très académique. Pour vous donner un ordre d’idée, Mike est un taureau sauvage qui a les couilles trop grandes et qui trainent par terre, d’ailleurs moi pour vous dire, j’ai tué un bœuf en Birmanie avec mes deux doigts, la technique du serpent vous connaissez ? Et bien ça, je l’ai appris à Mike. Je lui ai tout appris, il était bon mais il travaillait plus d’instinct, la technique c’était pas son fort intérieur. Je lui disais toujours Mike tu es trop distrait, ça te jouera des tours dans ton métier. Ca et ses problèmes de santé.
Quand il était contrarié, il se mettait à saigner du nez d’un coup. La santé pour les sportifs de l’extrême comme nous c’est primordial. D’ailleurs là encore, je lui ai appris les rudiments de la survie en milieu hostile : les trucs qui peuvent être utile pour les baroudeurs, genre comment intimider un requin, mettre en fuite un ours avec un k-way, réussir une trachéotomie avec un stylo quatre couleurs…
C’était pas le mauvais gars mais parfois Mike, pour vous donner un ordre d’idée c’était comme un éléphant dans un magasin de polichinelle, et puis le gars nerveux comme un tigre mais maladroit comme un pingouin sur un parquet Ikea.
Je suis sur qu’il était trop à l’étroit au commissariat, il à bien fait de partir même si depuis j’ai pas eu de nouvelle. Mike il avait besoin d’aventure, d’adrénaline et d’évasion. C’était un exotique. Un vrai globe-trotter comme moi...
Pour vous donner un ordre d’idée, j’ai fais l’Indo moi, l’Algérie et le Tchad… Mais je vous ai dis comment j’ai réussi à transfuser un sergent sénégalais avec un bambou et une durite de Jeep ?... "




Un voisin :

"Mike qui ça ?...."




Un ancien camarade du 65 ème RIMa[/

"Ha ouais Mike Rivers ! Je me souviens bien...
On avait fait l’école de préparation militaire ensemble.
Ensuite on est parti ensemble sur Calvi, en corse, pour apprendre à sauter en parachute. C’était le seul gars capable de faire une chute de soixante mètres en saut d’entrainement et de retomber vivant, sans une égratignure. Par contre pour ce qui est du reste, il a dû détruire plus de matériel pendant son service que l’ennemi dans des opérations militaires….
Mais il semblait qu’il avait une bonne étoile. Lors des missions sur le terrain il se retrouvait au point de rendez-vous en ayant perdu sa carte et sa boussole, comme par hasard. Un sacré veinard, quoi !
Ca marchait bien pour lui au 65 ème RIMa. Il avait trouvé un cadre, une famille. On jouait au foot avec lui et quelques copains à la caserne. On s’amusait bien. Il était apprécié dans le régiment. Il était caporal-chef un an après son arrivée.
Ensuite je sais qu’il a fait du trou pour une affaire bizarre. Il a été dégradé et on lui a conseillé de ne pas s’engager…J’ai plus eu de nouvelle..."




Le commissaire principal du commissariat d’Avignon

"Le brigadier Mike Rivers ?
Je n’ai aucun commentaire à faire à ce sujet…"




Un ancien copain d’école :

"Mike Rivers c’était le pire cancre de la planète terre. Mais on s’amusait bien. J’ai joué au foot avec lui. On était du même quartier de Toulouse. Je peux vous dire qu’on gagnait tous les matchs où Mike avait déclaré forfait à cause de ses saignements de nez…"

Contribution du : 14/09/2007 11:44

Edité par Lariviere le 14/9/2007 12:10:21
Edité par Lariviere le 16/9/2007 19:54:58
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Re : Exercice d'écriture N°2
Maître Volubilis
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--Eh, Madame Valentine, y a un nouveau !... Hein ?!!! Dick Rivers !
--Vite, Germaine, passez moi son CV avant qu'ils rappliquent.
Voyons voir... Mais non, pas Dick Rivers, Germaine ! Mike Rivers, il s'appelle, celui-ci... DST, FLND, DGSE... Encore un spécial, celui-là ! Tiens, vous le saviez, vous, que Chirac avait failli être encorné par une vache enragée...
--Normal, Madame. Elles sont zinzins les vaches, depuis tout un temps... Même que...
--Un éléphant, un tigre, un pingoin... Je parie qu'il a aussi tout du chaud lapin, celui-là
--???
--Je me comprends. Vous en verrez de belles, ici, ma petite. Je vous le dis, moi ! Y a déjà une nana qui ne lui veut pas que du bien dans son pédigree, à ce Mike Rivers...
--Vite, Madame Valentine, j'entends du bruit.
--Voilà, voilà. On y va... Fermez bien la porte derrière vous, Germaine. Et n'oubliez pas votre chamoisette, là, sur l'appui de fenêtre...

Contribution du : 14/09/2007 12:16
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Re : Exercice d'écriture N°2
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Exercice 2 : Inventer un héros. (Cyberalx)


Dossier top secret n°4578952211254OPF

Cathal O'Donnell


Lieu de naissance : Enniskillen en Irlande du Nord , le 8 septembre 1954.

Déménage à Boston (U.S.A) lorsque Bannon O’Donnell (son père) est recruté comme consultant par la C.I.A.

A la mort de son père, le 18 Décembre 1960 dans des circonstances demeurées troubles, il obtient la nationalité américaine et est placé comme pupille de l’état à la charge de Wayne Garrison, Professeur de littérature Anglaise à la Harvard Business School (Boston).

Le professeur Garrison s’occupe personnellement de l’enseignement du jeune Cathal avec son épouse, Mérédith née MacKenny, Avocate.



Parcours :


1968-1972 : D’une carrure exceptionnelle pour l’âge de 14 ans, il devient Docker à Boston (Massachusetts).
1972-1980 : Recruté sur une suggestion de l’ancien directeur de la C.I.A par les Special forces, 5th SFG (A), Fort Campbell, (Kentucky), il s’impose alors en tant que guerrier inné au caractère implacable dans des missions classées Secret Défense (voir annexes 58258952FRT).
1980-1985 : Mutation au 1st Special Forces Operational Detachment Delta, Fort Bragg (Caroline du Nord).
1985-1990 : Fonctionnaire d’état pour la C.I.A, Langley (Virginie).
1993 : Donne sa démission suite à un conflit interne au cours duquel il est accusé du Meurtre de Mickey Garibaldi (lui-même présumé coupable du meurtre de Bannon O’Donnell), puis innocenté par manque de preuves.
1993-1995 : Consultant économique pour la société pétrolière Tonox, Sultanat du Brunéi (île de Bornéo).
1995-2000 : Envoyé spécial en Asie pour le journal Français Le monde, puis chroniqueur et enfin rédacteur en chef au Citizen’s voice, Dallas (Texas).
2000-2007 : Rédacteur en chef du Daily de Palo Alto, Comté de santa clara, (Californie).

Notes annexes :

Il parle plusieurs langues (nous n’en possédons pas le compte exact) dont le Mandarin, le cantonais, le Japonais, le coréen, le Thaï, le Français, l’arabe.

Lors de missions en Afrique du Nord et en Asie centrale, O’Donnell a été chargé de plusieurs suppressions , certaines rumeurs font état de sa force surprenante, en effet, l’homme serait capable de tuer avec un seul coup de poing.

Des suppressions ont été tentées à son encontre à la suite de sa démission, actuellement, nous n’avons aucune nouvelles des unités de suppression.

Doté d’une grande intelligence et formé aux tactiques de stratégies par nos soins, Cathal O’Donnel a réagi en devenant une personnalité publique incontournable de la scène journalistique, il est aujourd’hui considéré comme « intouchable ».

Il a été élu « homme de l’année » par le magazine « Forbes » en 2005.

Les articles traités sous sa direction ne semblent pas avoir de liens avec les missions particulières qui lui furent confié.

Célibataire endurci, O’Donnell cumule les conquêtes féminines et ne semble pas éprouver le besoin de s’installer en couple.

Il a adopté une enfant en Thaïlande le 27 Juin 2000 (il a certainement usé de ses nombreuses relations pour l’adopter en étant le seul parent), et il s’occupe lui-même de son éducation scolaire (elle le suit jusqu’au travail).


***

Mai 1968, Boston sud


- Je ne suis pas un bourgeois, mais un fils de la fière Irlande.
- Ouaip, ben les Irlandais, y causent pas comme toi, dégages.
- Mon père disait qu’il n’y a qu’ici que j’apprendrais à être un homme.
- Ben ton père, y f’rait mieux de t’envoyer à l’école.
- Il est mort.
- Et alors ? C’est d’ma faute ?
- Non, mais son souhait était que je vienne ici et je respecte sa mémoire, vous ne me donnez même pas la chance d’honorer mon père.
- Bon, t’a l’air costaud, vrai de vrai, mais t’es qu’un foutu mioche, tu veux bosser sur les docks ?
- Oui Monsieur.
- Alors j’te donne ta chance, tu vois le gars là bas ? (Gus, le chef d’équipe des dockers montre du doigt un type immense aux bras plus larges que des piliers d’amarrage)
- Le grand, là ?
- Ouaip, lui-même, ben il me doit 30 Dollars, tu l’assommes, tu prends le fric et tu me le rapporte, si tu fais ça, t’es embauché !

Et voilà, ciao l’bourgeois ! Nan mais merde, ces mômes croient qu’on fait quoi ici ? Des putains d’jeux ?


Cathal O’Donnell, 14 ans, se met à sourire et se dirige droit sur le colosse…

Juin 2000, Chiang Mai, Thaïlande



Wei Shao Mong, le chef des Wa-tun de Birmanie se tient face à Cathal.
L’homme est si vieux que sa peau parait comme sur le point de se détacher de ce corps sec, mais son regard dur et les horribles cicatrices qui jalonnent son visage ne laissent aucun doute sur son statut de chef incontesté et redouté de tous les trafiquants d’opium du triangle d’or.

Cathal range son dictaphone, cette interview, c’est de l’or en barre.
Il fait le Waï (salut thaï *ndl) en joignant les deux mains, courbe la tête sans quitter Wei Shao Mong des yeux (ce serait un grave manque de respect) et dit merci en Thaï : « Kop Khun Krap », le vieil homme ébauche un sourire puis dit en Anglais :

- Ce n’est pas une faveur que je te fais, ce que tu as en partant d’ici, c’est ce que tu as gagné, tu es courageux et le courage est tout ce qui importe ici. Je tiens à te faire un présent.

Il lève le bras et regarde son lieutenant sur sa gauche, celui-ci hoche la tête et quitte la maison de pierre.

- Inutile de me faire un présent. Lui dit Cathal, ce que j’ai obtenu de vous me suffit.

Wei Shao Mong cesse de sourire et dit :

- Personne ne refuse mes présents.

Le lieutenant entre, il porte un panier qu’il tend au chef des Wa-tun.
Le vieil homme tend à son tour le panier à Cathal qui découvre avec effarement qu’il y a un bébé à l’intérieur.

- Sa mère n’en veut plus, fais en ce que tu veux.

La discussion est terminée, Cathal le sait.
Il remercie Wei Sha Mong et se lève, emportant avec lui un bébé.

Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de ça, moi ?
Se dit Cathal O’Donnell en regardant les deux petits yeux noirs qui le fixent du fond du panier.

Contribution du : 14/09/2007 17:33

Edité par Cyberalx le 14/9/2007 18:21:57
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Re : Exercice d'écriture N°2
Organiris
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Et voilà notre rédac'chef, la brute au grand coeur !

Ca nous fait une sacrée équipe de gros bras... Il va falloir installer une salle de sport au sous-sol du journal pour évacuer les tensions et les énergies négatives !

Contribution du : 15/09/2007 13:21
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Re : Exercice d'écriture N°2
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J'ai hésité entre l'ex agent de la C.I.A et un ancien mannequin gay, mais bon, les dés sont lancé, il reste un peu de place pour la sensibilité, des amateurs ?

Contribution du : 15/09/2007 14:00
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Re : Exercice d'écriture N°2
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Le temps que je mette tout ça en forme. J'arrive avec un(e) photographe black.... Attendez-moi !

Contribution du : 16/09/2007 12:10
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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Re : Exercice d'écriture N°2
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Yeaaah, la photographe, tout juste ce qu'il nous manquait !

(Enfin je suis sûre qu'il y a encore plein d'autres personnages à inventer, hein, alors n'hésitez pas à vous lancer !)

Contribution du : 16/09/2007 12:26
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Re : Exercice d'écriture N°2
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Dorothy NGaye, née Dylan NGaye le 14/12/1972 à Washington DC

Divorcée en 1994, un enfant, Teddy, né en 1992.


Père : Hamidou NGaye, Attaché d’ambassade du Sénégal, Washington DC
Mère : Tracy Holween, Avocate, New York
Parents divorcés en 1974.

Études :
1994 : Bachelor of Arts, Cooper Union for the Advancement of Science and Art, NY
1997 : Master of Arts, option Photography, Cooper Union for the Advancement of Science and Art, NY

Langues : Français, espagnol

Expérience Professionnelle :
1994 – 1997 : Barman (job d’étudiant), Stonewall Inn, New York
1997 – 2002 : Photographe de mode, new York Magazine
2002 – 2005 : Photographe, Harper’s Magazine
2005 – 2006 : Photographe Free lance pour divers magazines (Harper’s, Details, Cosmopolitan, AARP, Life etc.)
2006 - ……....: Photographe au Daily, Palo Alto

Expositions : Living With Art Gallery (2003), Andrea Rosen Gallery (2003), David Zwirner’s Gallery (2004), Staley Wise Gallery (2005), Kerrigan Campbell (2006)

Distinctions : 3ème Prix de l’International Center of Photography de New York - Catégorie Jeune Photographe (2002), Prix Nadar (2003)

Loisirs : Natation, chant (blues, jazz), arts graphiques (dessin, peinture, graphisme)


____________________________________________________


D’un geste souple, elle écarta le double rideau. Un timide rayon hivernal se déposa comme une caresse sur la forme endormie. Dorothy s’approcha du lit et contempla quelques instants le corps dénudé et imberbe à peine dissimulé par le drap de satin gris. Pour un blanc, il avait une chute de rein plutôt marquée. Son regard s’attarda sur les fesses rebondies du garçon. Elle attrapa le Nikon compact posé sur la commode.
Le bruit du déclencheur réveilla le jeune homme.

- Qu’est ce que tu fais ?
- Tu dois partir maintenant.
- Déjà ?
- Je dois aller au boulot
- Mais… il est à peine 7 heures !
- J’ai un truc à faire avant.
- On va se revoir ?
- Non !
- Pourtant… cette nuit…
- Ça n’a rien à voir
- Je ne connais même pas ton prénom !
- …
- Ça veut dire qu’il n’y a aucune chance que…
- Aucune. Allez dépêche-toi !

Dorothy sortit de la pièce pour cacher son trouble… C’était la première fois qu’elle ressentait… Non, ça ne sert à rien… D’ici quelques mois, c’est lui qui ne voudra plus de moi…

Ils se quittèrent sans sourire, ni geste de tendresse.

- Au fait, je m’appelle Alex

Elle observa le jeune homme qui tournait déjà les talons sans attendre de réponse. Alex… j’aime bien ce prénom. Pourquoi a-t-il fallu qu’il me le dise ?

* * * * * *

Dorothy avala délicatement les dernières gouttes de son café, puis jeta un coup d’œil à son miroir de poche. Mince… j’ai oublié de mettre du rimmel... Quelle idiote ! Elle descendit aux toilettes du sous-sol pour terminer son maquillage. Ses cheveux longs, défrisés, tirés en arrière et retenus par un catogan mettaient en valeur un visage aux joues légèrement creuses où les pommettes saillaient. Un peu trop à son goût. Son nez affiné par la chirurgie surplombait une bouche aux lèvres pulpeuses enduites de gloss brillant. Le maquillage soutenu ne parvenait pas à dissimuler le reflet de tristesse de ses yeux bruns. Elle déposa un léger nuage de poudre pour éclaircir son teint olivâtre puis recula pour juger de son allure générale. Son tailleur de flanelle grise, plutôt ajusté, faisait ressortir une poitrine siliconée qu’elle arborait fièrement depuis son intervention. La finesse de ses longues jambes, étonnamment fuselées, malgré les kilomètres de crawl qu’elle parcourait chaque semaine, était accentuée par les hauts talons qui, désormais, ne la faisaient plus souffrir. Elle arrangea son foulard Hermès, tira sur les pans de sa jupe en tortillant les fesses, se tourna pour examiner son profil. Tout semblait en ordre.

Avec tout ça, je vais encore être en retard… Et si je n’y allais pas ?... Elle fut tentée, puis se ravisa. Il faudra quand même payer la séance…

* * * * * *

- Je vous écoute
- …
- Vous n’êtes pas très bavarde aujourd’hui
- Je ne vois pas ce que je peux vous dire de plus. J’aimerais bien arrêter cette thérapie.
- Vous savez bien que ce n’est pas possible. Si vous arrêtez maintenant vous n’aurez pas le certificat pour l’intervention.
- Oui, je sais… Mais je trouve que c’est long… Encore six mois !
- Vous saviez qu’il vous faudrait être patiente. Et puis, il y a certaines choses que nous n’avons pas abordées, comme votre vie sentimentale et sexuelle.
- Je n’ai pas très envie d’en parler.
- Pourtant il le faudra bien. C’est un domaine qui risque d’être perturbé par votre future morphologie.
- Ça ne changera pas grand-chose… Sauf que je ne serai pas limitée aux homos… Mais je préfère reporter ce sujet à une autre fois.
- Vous voulez parler de votre fils ?
- Ah non !
- Il va quand même falloir régler ça. Vous n’allez pas vous cacher tout le restant de votre vie. Vous ne voulez pas qu’il soit privé, comme vous, de son père ?
- Mais comment lui annoncer…
- Il n’a pas exprimé le souhait de vous revoir ?
- Je m’en suis sortie jusqu’à présent… Sa mère est tellement en colère qu’elle fait blocage… Et puis je suis loin de New York… J’ai tout quitté… amis, relations professionnelles…
- C’est une bonne excuse pour éviter d’affronter Teddy
- Ce n’est pas pour ça que je suis partie !
- Ah non ? Vous êtes sûre ? Renoncer à une carrière artistique prometteuse pour vous retrouver simple photographe de presse…
- Il fallait bien que je change de vie. Mais vous avez raison c’est difficile de travailler dans ce journal. J’ai peur que l’on découvre la vérité
- Qui est au courant ?
- Deux personnes uniquement : la responsable des ressources humaines et le rédacteur en chef.
- Vous pensez qu’ils peuvent vous trahir ?
- Non… je ne crois pas... mais certains collègues s’intéressent d’un peu trop près à mon anatomie… comme ce chef de la sécurité…
- On vous a fait des avances ?
- Pas vraiment… mais les regards sont éloquents… Je reste distante pourtant…
- Ça peut attiser le désir, ce genre d’attitude…
- Je ne vais quand même pas me mettre à draguer au boulot !
- Vous n’êtes pas obligée d’aller jusque là. Être amicale pourrait suffire…
- J’ai trop peur que ça dérape… Je préfère passer pour un glaçon !
- Et avec les femmes ?
- Je m’en méfie… Elles peuvent être perspicaces parfois… Surtout quand elles se considèrent comme mes rivales !
- Ça je pense que vous n’y échapperez pas ! On va s’arrêter là pour aujourd’hui.

Contribution du : 16/09/2007 22:01

Edité par Pat le 17/9/2007 20:54:17
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Re : Exercice d'écriture N°2
Chevalier d'Oniris
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Wow...WOW...WOW... C'est sûr, qu'un journal comme ça, on en trouvera pas un à tous les coins de rue, LOL...

Contribution du : 17/09/2007 13:38
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