Je suis très reconnaissante à tous ceux (commentateurs, grands lecteurs, membres du comité de sélection et correcteurs) qui se sont penchés sur ce texte pour lui donner la chance d'être exposé aux observations des uns et des autres.

Un peu d'explications...
La narratrice évoque ce lien maternel que certains des commentateurs ont perçu ou décrit bien mieux que je n'ai su parfois le faire via le poème (d'où les commentateurs qui se sont trouvés perdus).

L'enfance de la narratrice est marquée par la perception aiguë de la mort prochaine de sa mère (sans qui le bébé sait d'instinct dès les premiers instants qu'il est lui-même en danger).
Sa mère, à qui il a été dit qu'elle risque de ne pas survivre à ce premier accouchement.
Sa mère, qui, emplie d'un devoir d'honnêteté, a averti l'enfant, dès son plus jeune âge, de sa disparition possible à tout instant.
La conséquence sur le lien maternel est effectivement ce que je ne pourrai décrire mieux qu'Uranie : A la base un Je greffé sur un Tu, une mort greffée sur la vie, l'un se nourrit de l'autre, l'un infuse en l'autre, se diffuse en l'autre

Voilà, dit de façon beaucoup plus dramatique sans doute, ce que je peux dire des intentions de la narratrice en écrivant ce poème. En espérant vous avoir éclairés

Je reviens tout bientôt adresser aux aimables commentateurs une réponse personnalisée à vos observations instructives.