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Explications sur Au fond de ces ravins
Maître Onirien
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Merci aux premiers intervenants sur mon texte Au fond de ces ravins.
Je voulais apporter rapidement une précision concernant le mot JEUNOT qui semble déplaire à beaucoup
Ce terme n'est pas péjoratif, il était employé car la majorité des poilus était des jeunes inexpérimentés, souvent des paysans et des ouvriers.

Contribution du : 11/11/2015 08:39
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Re : Explications sur Au fond de ces ravins
Visiteur 
Employer, ne serait-ce que ponctuellement, le vocabulaire des poilus , apporte une touche d'authenticité à ce texte.
Si l'on veut châtier la langue il faut aussi éviter "Poilu" lui même qui ne fait pas très "littéraire"

Contribution du : 11/11/2015 08:54
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Re : Explications sur Au fond de ces ravins
Maître Onirien
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Merci Tizef, en effet, le choix de ces mots est volontaire et vous avez bien compris ma démarche.
Concernant des mulots (rats et souris) ils ont cohabité avec les soldats dans les tranchées, ils avaient à manger à profusion.
Ils faisaient partie du "décor" , beaucoup de rescapés en ont parlé, au même titre que ceux que les mineurs de fer rencontraient au fond des galeries.

Contribution du : 11/11/2015 09:19
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Re : Explications sur Au fond de ces ravins
Maître Onirien
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Un petit mot encore concernant ce texte, je vois avoir satisfaction que le mot JEUNOT n'a pas déplu à toutes et tous et qu'effectivement c'est plutôt "paternel". Je crois que peu savent que les fameux poilus du front étaient des jeunes hommes d'une vingtaine d'années, les plus âgés avaient d'autres postes moins exposés. Imaginez il y a cent ans ces jeunes étaient plus "jeunes " que ceux de l'époque actuelle. Clore mon texte par ce mot était justement pour mettre l'accent sur le sacrifice de ces JEUNOTS. Ils n'avaient pas eu une vie très heureuse, ouvriers ou paysans, ils avaient commencé à travailler à 14 ans même avant parfois.

Contribution du : 11/11/2015 17:36
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Re : Explications sur Au fond de ces ravins
Visiteur 
Bonsoir Vincent... Comme je te l'ai déjà fait savoir, effectivement le terme " jeunots" colle à cette époque et à ce contexte et ma remarque en commentaire est nulle et non avenue...
Peut-être est-ce sa place dans le poème, le dernier mot du vers ultime, qui est à revoir comme l'a bien compris Emilia.
Quant aux mulots, compagnons de tranchées des Poilus, après tout pourquoi pas ?

Quand on a tort, dans un commentaire ou en forum, on se doit de faire amende honorable en présentant ses excuses à l'auteur...

Voilà qui est fait !

Bonne soirée et encore merci pour ce poème-hommage en cette date anniversaire...

Contribution du : 11/11/2015 18:56
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Re : Explications sur Au fond de ces ravins
Maître Onirien
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Bonsoir Alexandre et un grand merci pour cette explication, personne n'a tort, chacune et chacun réagit suivant sa sensibilité. heureusement que les avis divergent sinon la vie serait monotone. J'étais peiné de voir que ce JEUNOT dérange, mais l'ayant entendu à plusieurs reprises autour de moi au sujet de ces SACRIFIES, je pensais que ce mot avait sa place et qui plus est l'honneur de se trouver en fin de texte car il résume ce que je pense de cette guerre et de toutes les autres.

J'ouvrirai un autre fil demain pour adresser mes remerciements à ONIRIS qui a saisi l'opportunité de diffuser ce texte aujourd'hui et aux intervenants.
Bonne soirée
Vincent

Contribution du : 11/11/2015 20:18
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Re : Explications sur Au fond de ces ravins
Visiteur 
Bonsoir Vincendix,
Figurant parmi ceux qui ont relevé « jeunots » je donne ici mon point de vue. Je n'ai, à aucun moment pensé que le terme est péjoratif. Sans doute faisait-il partie du langage des poilus, d'accord.
Mais, « poilu » de nos jours inspire le respect, sachant de qui on parle; alors que jeunot reste assez anonyme. C'est la raison pour laquelle j'ai écrit que le terme m'avait surpris.
Voilà l'explication de cette partie de mon commentaire que bien sûr je ne désavoue pas.
Bonne soirée à vous.

Contribution du : 11/11/2015 20:30
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Re : Explications sur Au fond de ces ravins
Maître Onirien
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Bonsoir Pizzicato, merci pour votre message, c'est sympa d'expliquer les raisons de votre remarque concernant le mot Jeunot.
Comme je l'écris plus haut, je respecte l'avis de chacune et de chacun.
Curieusement, le terme POILU fait penser à des hommes de 40 ans et plus alors que cette tranche d'âge concernait plutôt les officiers, les soldats de cet âge étaient généralement à l'arrière, il fallait des gaillards en pleine forme pour affronter non seulement l'ennemi mais aussi le froid, l'humidité, les gaz et autres contraintes.
Bonne soirée.
Vincendix

Contribution du : 11/11/2015 21:46
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Merci pour Au fond de ces ravins
Maître Onirien
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Merci aux responsables d’ONIRIS d’avoir diffusé mon texte à la date symbolique du 11 novembre.
Merci à celles et ceux qui ont commenté, également aux autres lecteurs, merci d’avoir eu une pensée pour les sacrifiés.
Concernant le mot JEUNOT j’ai expliqué mon choix dans un fil précédent, je peux tout de même ajouter que c’est un terme que j’ai souvent entendu autour de moi quand la Grande Guerre était évoquée et c’était avec respect et émotion.
Chaque 11 novembre avait un caractère particulier dans notre famille pour deux raisons. La première, et c’était malheureusement le cas dans presque toutes les familles de France, le souvenir des victimes était évoqué, trois grand oncles, plusieurs cousins, des amis. Mes grands-pères étaient trop jeunes pour être mobilisés, seul un arrière-grand-père avait « fait » Verdun mais pas sur le front, il était trop âgé (43 ans !). Autre raison, le village natal de mon grand-père paternel (qui est le mien aussi), situé à une dizaine de kilomètres du front, avait été « massacré » durant le conflit, il avait reçu des dizaines de milliers d’obus tirés par l’ennemi qui visait une ligne de chemin de fer stratégique, celle de Châlons-sur-Marne à Verdun. Le village avait été reconstruit mais, aux alentours, des trous étaient encore visibles plus de soixante ans après. Proche de ces champs de bataille de l’Argonne, je les ai visités à plusieurs reprises, éprouvant chaque fois la même émotion, c’était une page de l’Histoire de France que j’avais devant moi et sous mes pieds. Dans mes quatrains, j’ai justement mis en lumière la nature, l’environnement, cadre quotidien des combattants, ils étaient imprégnés de cette terre forestière, l’argile leur collait aux godillots mais aussi à l’esprit. Un paradoxe, les lieux-dits de cette forêt d’Argonne où se sont déroulés des combats meurtriers, ont des noms poétiques : Bagatelle, Haute-Chevauchée, Fontaine aux-Charmes, Fontaine-Madame. Les fontaines étaient des sources qui alimentaient des ruisseaux, encore maintenant elles se perdent dans les profondeurs du sous-sol, dans les galeries et les sapes creusées par les deux armées.
Au sujet des mulots (rats et souris), quelques-uns ont regretté leur présence dans mon texte, je ne pouvais les oublier, ils étaient omniprésents dans les tranchées, faisant partie du « décor », ils mangeaient les miettes et les restes d’aliment. (Voir les nombreux témoignages à ce sujet) Ils étaient les seuls mammifères sauvages subsistant dans les zones de combats, chevreuils, sangliers, renards et autres avaient émigré vers le sud ou le nord, ils ne sont revenus que plusieurs décennies après, quand le massif forestier s’est reconstitué. Parmi les oiseaux, il n’y avait guère que des corbeaux.
Je peux ajouter qu’en diffusant ce texte je ne recherchais pas les compliments, je me suis appliqué à rappeler le sacrifice de jeunes hommes, à exprimer mon aversion pour cette guerre et, par extension pour toutes les autres.
Bonne journée
Vincendix

Contribution du : 12/11/2015 08:33
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Re : Remerciements sur Au fond de ces ravins
Maître Onirien
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Merci Hersen,
Vous ajoutez un commentaire qui résume parfaitement ce que j’ai voulu exprimer dans mon texte. Je pense que certains n’ont pas bien compris ma démarche, elle n’est pas innocente et j’ai deux raisons majeures. La première, je voulais évoquer la mémoire des tués de la Première Guerre mondiale en ce 11 novembre. Une autre raison, personnelle, j’ai expliqué dans mon incipit que mes origines sont Argonnaises, de ce fait, j’ai été « bercé » dans le souvenir de la bataille, j’ai vu les entonnoirs de Vauquois, j’ai cueilli du muguet à l’orée du bois de Bagatelle, un haut lieu* de cette guerre et notre bande de copains n’était pas insensible au passé historique de ce coin de forêt. Quand j’empruntais la route de Varennes au Four-de-Paris, à vélo ou en voiture, à travers une forêt reconstruite (dont beaucoup de résineux), je ne pouvais m’empêcher de penser que de 1914 à 1918, cette route était celle de l’enfer.
Merci aussi d’évoquer les jeunes Allemands sacrifiés



Un extrait d’un récit évoquant la bataille d’Argonne, avec l’accord de l’auteur…
* Le bois de Bagatelle, encore un nom de lieu-dit poétique et pourtant durant le conflit, de nombreux soldats sont tués dans cet endroit. Au printemps 1915, le 32ème corps est sans cesse harcelé, l’ennemi veut s’emparer du saillant en l’attaquant de front et sur les flancs. Le 1er mai une brigade entière se lance à l’assaut, la résistance est vive, l’ennemi ne progresse que de quelques mètres. Le 8 mai, après un bombardement copieux et l’explosion de plusieurs mines, deux bataillons allemands atteignent les premières tranchées françaises. Les luttes corps à corps sont acharnées, l’ennemi emploie des gaz, malgré cela, les hommes du 19ème bataillon de chasseurs repoussent les assaillants qui laissent de nombreux morts sur le terrain. Côté français, trois officiers et 130 hommes sont tués.

Contribution du : 12/11/2015 15:56
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