Mes remerciements à vous tous, gens de l’Ombre et Oniriens confirmés, qui avez pris le temps de me lire, de me commenter avec autant de bienveillance. C’est un honneur pour moi et ce mot qui peut sembler n’être qu’un mot de circonstance dicté par la bienséance, va bien plus loin tellement je suis émue de vos divers accueils.

Cette courte fiction est la première dans ma longue vie d’amateure de mots. Tout un programme ! :))

Je l’ai écrite en pensant à vous, parce que j’avais envie de partager un moment particulier avec vous, envie de me frotter à vos impressions, subodorant un retour inconnu qui manquait à ma palette d'émotions. Celui du plaisir palpitant procuré par vos différentes lectures. Elles ont donné une saveur particulière à l’histoire que j’ai voulue, enrichissant sa trame de vos multiples regards.

J’ai certainement pêché par excès de malheurs accumulés sur un même homme, Socque - même si j’ai vu pire dans la réalité - mais que vous ayez été sensible à l’obstination de la tendresse, qui est la véritable toile de fond à cette histoire, me touche vraiment.

Comme vous, Fergas, j’ai la même réflexion sur ces fascinantes créatures félines. Avec votre gentillesse coutumière vous avez relevé une des images qui me tient particulièrement à cœur dans ce récit : celle des rêves sagement pliés.

Pascal j’entends bien votre dégoût, et j’en suis désolée, mais il est trop laconique pour être constructif. Ce serait mieux si vous énonciez clairement les coquilles en question avec leur solution.

Olivier, vous avez aimé et c’est autant de miel que vous offrez à mon envie de plaire.
A quoi se résumerait notre vie s’il n’y avait en ligne de mire le bénévolat dans toutes ses largesses ?!...

Le train-train lancinant d’un homme ordinaire ne vous a pas échappé, Aveta ! Non plus la fin précipitée :)) Merci d’avoir relevé l’autre image qui m’est chère : la chamaille du ciel…

Robot, la fin sans avertissement, ou précipitée comme dit Aveta, je l’ai ressentie en écrivant. J’avais déjà beaucoup osé et un petit manque de confiance m’a bloquée. Je comprends votre frustration, mais c’est bien autour du chat qu’à tourné l’histoire. Lili qui le quitte, comme le braquage, ne sont ici que des aléas qui jonchent le quasi quotidien. Chacun d’eux méritant sa propre histoire.

Alice, ce que j’explique deux lignes plus haut peut peut-être expliquer le pourquoi de votre impression de manque de relecture là où il y a manque de confiance en soi. Votre pertinence a su poser le doigt sur l’alternance de la tendresse et la dureté qui jalonnent toute vie, la tendresse l’emportant, bien entendu, haut la main, surtout pour qui aime les chats ! :))

Léni, je suis extrêmement touchée de vous voir faire une entorse à vos goûts en venant me lire au rayon nouvelles. Touchée aussi qu’un talentueux accordeur de rimes ait entendu le bémol de la poésie posé en sourdine sur mes lignes. Le chamaille fait friser une petite houle à l’intérieur de mon ventre à chaque fois que je pose les yeux dessus, vous voyez ce que je veux dire, n’est ce pas ? :))

D’où tu entendras, Myndie, mon bonheur de t’avoir entraînée sur les sentiers de ma tendresse. Celle qui revient toujours réchauffer les os meurtris.

Merci encore, vous avez tous été, fidèles à l’esprit onirien, très bienveillants à l’égard de ces quelques lignes sans prétention.


Cat.

Bonjour Cat,
Tout d'abord merci pour avoir pris le temps de répondre à chacun d'entre nous.
Je dois vous avouer que je trouve personnellement que ces remerciements/explications mériteraient presque d'être proposées dans la catégorie "Poésie".
Je suis sous le charme...

C'est un plaisir de lire votre verve, même sur ce forum. Merci d'avoir pris le temps de nous exprimer le parcours de votre texte, et je suis très heureuse de constater que je n'étais pas trop dans le champ de patates dans mon commentaire (le manque de confiance, je l'éprouve non seulement en écrivant mes nouvelles, mais aussi en rédigeant mes commentaires!)
Je vous trouve vraiment charmante!

Tout le monde éprouve un manque de confiance, un moment ou à un autre : c'est peut être aussi ce qui peut donner un petit parfum maladroit mais finalement touchant. On ressent entre vos lignes une sensibilité à fleur de peau et une belle intelligence de cœur. N'hésitez plus : prenez une petite bouillote chaude sur vos genoux, (à défaut, un chat fera l'affaire ), ouvrez grand la fenêtre puis prenez une profonde inspiration par le nez. Laissez infuser quelques secondes en fermant les yeux et expirez enfin sur le papier de jolies notes fraîches de rosée...

Citation :

Excusez-moi, Cat, mais s'il fallait réécrire votre texte, je ne pense pas que cela vous conviendrez non plus...

J'ai expliqué les raisons de ma mauvaise appréciation sur votre texte, et, en ce sens, je ne pense pas qu'il ne soit pas constructif. Evidemment, les commentaires positifs semblent toujours plus élaborés et constructifs pour l'auteur (alors qu'il suffit d'en relire certains, même sous votre texte, pour se rendre compte que finalement, non, c'est juste du peignage dans le sens du poil... de chat probablement !)

Il me semble également avoir lu de votre plume, dans un commentaire, que vous évitiez de laisser des commentaires quand vous n'avez pas aimé : c'est sûr qu'il est plus simple de faire des compliments que de chercher où le bât blesse. Je commente "en aveugle", le plus souvent, en Espace Lecture, sans savoir qui est l'auteur... et je laisse un commentaire à chaque fois, que j'ai aimé ou pas l'oeuvre lue.

Si vous le pouvez (il faut déjà avoir commenté un certain nombre de fois pour cela) et si vous ne l'avez pas déjà fait, je vous conseille l'exercice : vous verrez que ça n'est pas si simple.

Et désolé si je me mets à aboyer et à devenir ronchon dès que j'entends une ineptie proférée à mon sujet... surtout venant d'un Cat !

Bonne journée à vous.

Pascal31 a écrit :
Citation :

Oui, oui, je ramene ma fraise encore alors qu on me demande rien...mais c est tellement vrai ce que tu ecris la P31!

Tu en vois beaucoup des auteurs demandant des explications sur un commentaire tres positif mais lapidaire ?! A t on deja vu un auteur se plaindre d un exceptionnel, tres bien plus, parce que le contenu du commentaire n est pas "constructif", trop chiche ou depourvu du moindre exemple? Bah non, penses tu !

Ok, faut etre calme, constructif et tout et tout, le dire avec tous les smileys de la terre (ce que tu fais tres bien du reste) mais franchement, enleve deux secondes ta casquette de modo, cette hypocrisie, ca te fout pas en rogne?
...

W

Citation :

Avec ce genre d'argumentaire sur généralité, un seul contre-exemple et ça tombe à l'eau, or ça m'est arrivé de demander à retirer un commentaire vide assorti d'un exceptionnel et je ne suis certainement pas le seul :)

Je préfère également les commentaires négatifs qui pointent du doigt les erreurs, sinon je me dis simplement "il/elle n'a pas aimé, peut-être une absence de compatibilité, pas grave".
Cela n'enlève RIEN à la valeur du commentaire de Pascal31 qui a dit ce qu'il pensait et continue à le faire en espace lecture.

Sinon, Cat, je comprends tout à fait l'émotion en lisant les commentaires et se demandant comment l'œuvre a été reçue, ça fait partie des frissons légers de l'existence :D

Alors parlons de 99 % des cas, cebo
Bon j insiste pas, je veux pas me mettre a dos Cat pour lui flinguer son mur.

W

Pardonnez mon retard à répondre, je m’étais absentée quelques jours.


Répondre à ceux qui ont donné de leur personne et de leur temps pour commenter, ou tout simplement pour lire, me paraît la moindre des politesses Olivier. Je suis ravie de voir que vous aussi êtes attentif à ce genre de correction.
Merci pour votre retour, votre appréciation flatteuse à mon encontre me va droit au cœur. Que voulez-vous, je suis un cas rare dans notre milieu, figurez-vous que je préfère les fleurs au fouet, c'est dingue, non ?!... :))))))


C’est vous qui êtes charmante Alice, de me dire des choses aussi gentilles, de celles qui regonflent illico la confiance. Mais ne vous faites pas trop d’illusions quand même, mon cœur est déjà pris et il ne s’en remettrait pas s’il vous donnait du chagrin ! :))
Je ne connaissais pas cette expression : « poser les pieds dans un champ de patates ». J’aime beaucoup, surtout que j’imagine assez bien la scène avec des patates bouillies et brûlantes de surcroît.
Pour la confiance, allez y franco ! le doute préservera toujours de l’arrogance.

Ce que je lis dans vos lignes, Aveta, c’est un sourire radieux et tranquille, empreint d’une infinie bonté. Ce qui est délicieux c’est de partager de tels moments avec des personnes de votre trempe. Des moments calmes et reposants où l’on aspire juste à ouvrir la fenêtre pour se délecter d’une goulée de rosée du matin avec le chat (ou la bouillotte, merci du conseil) ronronnant sur les genoux. :)) Les moments simples et si doux de la vie, quoi !
Heureusement, les dieux dans leur divine mansuétude en ont fait beaucoup des comme vous !
Merci encore pour ce bonheur et pour les conseils judicieux. Je suis certaine que nous allons nous retrouver aux détours des sentiers oniriens.


Je vous remercie Placebo de l’intérêt porté à ce texte et suis navrée du mauvais effet produit sur vous par mes phrases dégingandées.
Peut-être êtes vous comme moi très sensible au visuel. Car ce qui me gêne et peut avoir des répercussions sur certaines lectures, c’est la présentation du texte sur le site. Je ne retrouve pas tout à fait le mien ici. Sur mon document word j’ai cadré le format style « bouquin », avec des marges conséquentes, une police claire relativement grande et du coup les paragraphes ne paraissent plus ces longues phrases éparpillées aux quatre vents. Ce qui est dommage mais sans gravité non plus. :))
Le titre choisi n’est pas anodin, comme cela n’a pas échappé à Fergas. Il annonce la couleur : des grains de sables comme autant de faits divers, de ceux que l’on peut lire en ouvrant le journal du matin, où jamais ne sont étalés les détails de la vie des protagonistes. Je peux cependant comprendre votre frustration de lecteur de l’entrefilet.
Vous avez entièrement raison. Louis est bien plus âgé dans la première partie. De longues années se sont écoulées avant qu’il ne me rencontre sur sa route et qu’il accepte de me laisser vous narrer son quotidien. :))



Ah Pepito, mi corazon. Quel bonheur de voir l’hombre de ton chapeau traîner par ici.
Ainsi tu veux chipoter ?
Et bien soit !
Chip it is … Hourrah !
J’apporte les chipirons, toi les chips et les chipolatas et ensemble chipotons avec des lices.
- C’est quoi les qui qui chatouillent ton nez délicat ? Par quoi remplacer ces infâmes pronoms ? Je suis preneuse, dis-moi tout.
- Certes, la pluie redoubla, mais tellement fort que l’insistance me parut sur le moment très à propos, comme pour appuyer sur le fait qu’il ne faut pas toujours être pressé d’aller vers son destin, même s’il pleut très fort.
- Alors comme ça tu n’arrives pas à t’imaginer « arc-bouté en accélérant ta course » ? Ben ça se voit que tu n’as jamais eu peur pour ta mise en plis, toi ! :))
- Soit, je t’accorde les gyrophares bleus plus copains comme cochons avec les emm… mais crois-moi, le jour J et l’instant T, ils ont tous été contents de les voir se rappliquer (sauf les cagoulés, bien entendu :)). Comme quoi il ne faut pas trop abuser des idées très cons suent.
Ceci étant dit, je lève mes vers à ta sainteté en te remerciant de l’effort consenti par ton amitié.


Tous mes mercis sont particuliers, RB, mais celui que je vous adresse ici l’est encore davantage. Vous ne pouvez imaginer à quel point votre remarque sur mon expression me touche au plus près. Pour mieux comprendre il faut voir comment, lorsque me vient l’envie de poser quelques mots sur la page blanche, ma plume-clavier se déleste vite fait de ma conscience pour entamer une sarabande endiablée avec une espèce de feu follet en délire. Je ne peux qu’assister impuissante à leurs ébats qui expriment tant de moi, et rester silencieuse sous leurs charmes, m’enivrant de leur vent de liberté.
Alors dites-moi, quel plaisir plus doux que de partager cela ?
Ne fatiguez pas outre mesure votre souris, c’est ma première fiction, mais peut-être oserai-je un jour la récidive. (Même pas peur :-p)


Mais comment faites-vous, Louis, pour ainsi lire entre les lignes ?
C’est donc vous le Magicien qui façonne l’argile ?
Et moi qui me croyais bien à l’abri derrière mon écran, à cacher mes traits trop expressifs. Me voila jolie, maintenant ! :))
Je suis une inconditionnelle de vos commentaires. Vous maniez avec une dextérité rare une incroyable faculté d’analyse alliée à une écriture fluide et claire. Je suis honorée bien au-delà des mots, que vous ayez trouvé de l’intérêt aux miens.


A Pascal. Je n’aime pas non plus les inepties. Mais je ne vais pas user le temps et la patience à essayer de vous expliquer ce que vous n’avez pas envie d’entendre, les chiens font rarement bon ménage avec les chats – même si souvent j’ai vu le contraire à la maison. Certainement parce qu’on leur a appris à ne pas se croire tout permis sous prétexte que le chien aboie plus fort que le chat.

Comme je ne tiens pas à ce que ce fil prenne des allures de ring, j’étouffe vite fait dans l’œuf le débat qui pourrait s’amorcer ici. Point final, il est clos.
S’il y a des détails à régler, je reste accessible par mp.

Je conseille aux âmes guerrières exaltées d’aller s’éclater ailleurs. Le pitoyable et pathétique spectacle de ces derniers jours sur un fil voisin devrait contenir les appétits les plus féroces.
Attention à la dérive, hein !
J’ai mes entrées à l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse, moi, Messieurs Dames !. :)))



A tous, ma gratitude.
Avec le recul j’ai pris conscience de tout ce que vous m’avez apporté, chacun avec votre générosité épanouie à la boutonnière.
La première des choses, c’est d’accepter de ne pas plaire à tout le monde.
La primordiale, c’est d’accepter de se laisser-aller au bonheur de plaire à certains.



Cat,
pas maso pour deux ronrons
Et encore plus désolée de ne pas avoir assez de temps pour lire et commenter comme il se doit toutes les merveilles silencieuses qui honorent Oniris de leurs présences

Cat

Moi aussi j'aime beaucoup, beaucoup, mais j'arrive un peu tard!

Je guette ton prochain bébé car ce style là donne bien du plaisir en plus de l'histoire courte et superbe!
Pimpoune