Au sujet des problèmes techniques de « L’étable ».
Je n’écris évidement pas cela pour dénigrer, seulement parce que le sujet m’a réellement intéressé et que j’ai eu du plaisir à tenter des les résoudre.
Le premier : l’entassement, la pression sur l’étage inférieur, en supposant que la pesanteur artificielle du vaisseau soit à peu près la même que celle de la Terre, espérant ne pas avoir commis d’erreur, presque résolu.
Dans un premier temps, j’ai monté une usine à gaz, comme on le fait si souvent ! Puis j’ai découvert que le mode de reptation décrit mettait en jeu le thorax, les mains et les épaules, même si les pieds poussent occasionnellement.
Les enfants sont sur le dessus et en grandissant s’enfoncent, à mesure que la musculature se renforce (au passage, j’ai bien aimé l’allusion à Huxley avec l’éducation sexuelle ! Je grince des dents à la sortie des écoles maternelles où des enfants de 4 ans parlent de leurs amours).
Pour que ces gens résistent dans cet environnement, il suffit qu’ils développent, par leur simple entrainement quotidien, une solide musculature gainant le torse, entendu que le ventre est effacé, les aliments sont surement très faciles à digérer, ce qui va certainement favoriser la mobilité. Et les jambes, beaucoup moins musclées que les nôtres subissant la pesanteur, se faufilent avec plus d’aisance.
Les poumons doivent être fortement dimensionnés (l’accès à l’oxygène ne doit pas être si facile) et fortement musclés. Ils donnent à la cage thoracique une forme ramassée, probablement assez proche du cylindre, qui a pu se développer facilement par une simple expérience individuelle, seulement par une acquisition de posture, qui permet à l’air de mieux circuler et à réduire les surfaces de frottement. En outre, les espaces libres permettent aux déchets de circuler et de disparaître plus facilement (miam !).
Lorsqu’on est au fond, on peut penser que l’individu, certes bien entrainé se trouve sous 1,2m de masse grouillante. Ce qui représente environ 6 personnes de 20cm d’épaisseur supportée par un individu du fond. Un cylindre occupe environ 80% du volume occupé par un parallélépipède de même base. En prenant pour approximation que l’espace vide des poumons compense environ la masse volumique plus élevée de l’ossature. La pression est d’environ : 0,8*1,2=96g par cm² pour une aire bien répartie, mais ici, il faut penser que les corps ne sont en contacts que partiellement pour que circulent l’air, les déchets et les produits nourriciers. Gardons 96g/cm², soit 0,096kg/cm². Un individu mesure à peu près 1,4m de long et 0,3m de large, ce qui représente 140cm et 30cm et 140*30=4200cm² donc 4200*0,096=403kg ce qui représente 5 personnes de 75kg et une de 30kg ce qui est, certes difficile, mais tenable. Mon estimation du début semble se confirmer.
Tout ceci me semble possible sans mutation, pour rassurer Micdec. Quand à l’adaptation mentale, souvenons-nous des horreurs passées : camps de concentration, goulags, pogroms, inquisition, khmers rouges, et j’en oublie des nombres, où le courage et l’énergie mentale des victimes se sont avérés supérieurs à toutes les hypothèses de la SF. La seule partie sujette à mutation semblerait la pilosité. Mais on peut penser que dans l’étable à bestiaux d’origine, on ait pu diffuser un produit épilant, les vaches n’ayant pas besoin de leurs poils et cela aurait évité une opération lors de l’abattage.

Ce qui pose ensuite problème est la reptation. Après avoir effectué un essai, avec une pièce de cuir, une planchette et une masse adaptée : un carré de 10cm de coté, donc une masse de 9,6kg. Il faut une bonne lubrification pour que ça glisse ! La sueur ne suffit pas. On peut imaginer que la nourriture est distribuée sous forme de gel, ce qui va favoriser. Une poudre ou des granulés... ça gratte ! En outre une lecture plus attentive m’a permis de constater que le héros s’excusait et que les autres personnages le laissaient passer, donc chacun se doit de favoriser les évolutions des autres. En outre le léchage rituel augmente la lubrification et permet de récupérer le gel nourricier (slurp !).
Il reste le rail qui entraine tout ce petit monde par le sol, on pense que les vaches n’avaient qu’à lever le pied de temps à autre pour éviter d’être entrainées. Ici les plus faibles, les impolis passent à la casse ! Les autres, très polis, sont sans doute aidés par leurs voisins dans les salles de retournement pour pouvoir rester encore pour un tour de manège.
Il reste le cycle du carbone, moins simple pour moi, mais, je réfléchis !
Encore merci, Jaimme, pour ce délire de pataphysique que vous m’avez offert !

Il est vraiment crazy the hobbit!
Ce qui est génial c'est qu'alors que j'avais enfin le temps et l'intention d'ouvrir un forum sur "l'étable", je vois, là, maintenant, mon Hobbit préféré qui a déjà turlupiné et ouvert la voie! Incredible my friend!

Bon, avant d'aller plus loin, il faut que je remercie mes commentateurs, leur enthousiasme, leur plaisir exprimé, leur lecture attentive (mention spéciale à Electre qui a trouvé une coquille). Je les contacterai individuellement comme j'ai l'habitude de le faire, mais qu'ils soient patients, je suis un peu overbooké en ce moment.

L'idée de départ est cet amas de corps, cette épouvantable reptation, corps contre corps, une société où l'espace manque d'une façon absolue. J'ai cette image depuis bien longtemps et j'avais élaboré plusieurs types d'histoire, toutes plus compliquées les unes que les autres. Et puis un jour j'ai eu le temps de m'y mettre, la ferme envie. Alors j'ai pris un papier, un crayon et ma calculette. J'ai voulu d'abord savoir combien cela faisait de personnes dans telle ou telle surface, puis tel ou tel volume. Ce qu'il me fallait trouver c'est une raison à cet entassement infernal. Puis comment ils pouvaient s'alimenter... et surtout pourquoi ils étaient contraints à vivre ainsi. J'ai d'abord pensé à l'obligation de vivre sous terre à la suite d'une alerte atomique, d'une guerre. Mouais, un peu trop classique pour les amateurs de SF.
Puis ce qui m'a poussé à aller plus loin dans la réflexion c'est que je voulais que cette société soit inégale, comme toutes les sociétés, soyons pessimistes, ou réalistes: certains auraient la chose la plus précieuse: l'espace.
Etc. Je ne vais pas livrer toutes mes réflexions de départ, cela n'intéresserait pas grand monde.
Pour parler de ma conception de cet espace hallucinant: j'ai dessiné cet espace sur une feuille, j'ai calculé, illustré même cela. Je serais capable de dessiner chaque scène, et bien d'autres, mais je voulais que l'ensemble soit cohérent, possible, sans pour autant capturer l'imagination des lecteurs.
Une version bien plus longue pourrait voir le jour à partir de cette nouvelle. Elle inclurait des descriptions précises de l'intérieur (voire de l'extérieur, mais je n'en vois pas trop l'intérêt, Maëlle), je pourrais développer en particulier des épisodes de la vie intérieure, additionner des personnages, ce qui permettrait de mieux s'imaginer cette société infernale... et pourtant, comme dans toute société, elle comporterait des scènes heureuses, car l'homme est d'une adaptabilité incroyable et à partir du moment où il n'a pas conscience d'un "mieux" possible, il peut se construire une vie, très régulée ("je suis poli"), dictatoriale, courte, et avoir le sentiment d'être heureux (au contraire de l'univers concentrationnaire car les occupants savaient qu'ils étaient prisonniers).
Je relis tes calculs Crazy, je suis un peu dubitatif sur quelques chiffres: 20 cm d'épaisseur, même avec la réduction des corps, due aux carences alimentaires, à la reptation, etc., cela me semble trop peu. Mais, bon, je chipote pour quelques centimètres. En fait, effectivement je ne pensais pas à une mutation. Au sens réellement génétique du terme. Les générations les plus récentes sur Terre, on va dire depuis seulement deux cents ans, et en Europe, ont beaucoup grandi, uniquement grâce à une meilleure alimentation (et à l'accès aux soins): nous avons pris facilement 20cm. (Je ne parle pas des filles du Sud de l'Europe, of course, qui restent souvent de petits schtroumpfettes très mignonnes par ailleurs! :).
Au niveau du poids, chapeau, c'est à peu près mon calcul, et là, effectivement, on se rend compte de la charge terrible qui pèse sur les personnes de la couche inférieure: ils sont plus âgés, plus faibles, et bien "qu'aidés" par le rail qui les tire une grande partie de la journée, ils meurent étouffés. C'est, pour moi, une des images les plus atroces. Et, s'ils ne meurent pas assez vite, on vient les achever...
Je ne reviens pas sur la pilosité: la simple reptation quotidienne suffit à expliquer le piling absolu.
On pourrait encore échanger longtemps sur de multiples aspects, et je le ferai volontiers avec les personnes intéressés, même avec les gros fainéants qui ont lu et sont passés sans commenter. Les vilains! Allez, revenez, et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, même si ce n'est pas original par rapport aux autres.

Je voudrais ouvrir ici une expérience que je crois inédite sur Oniris. Les Anciens (ouah la majuscule!) me contrediront peut-être. Voila: est-ce que la fin vous convient? Si oui, pourquoi? Et surtout si vous avez été frustrés, quelle fin me proposez-vous? Écrivez-la ici, sur ce forum que j'emprunte à CrezyHobit (bien fait pour lui!). Allez, je vous attends avec impatience.

Bonjour CreziHobit :-)

Etant de nature placide, je n'ai aucun besoin d'être rassuré. Ceci pour vous rassurer :-)

Sinon, deux ou trois petites choses :
- je veux bien que tout soit "mécaniquement" possible mais, malheureusement ou heureusement, tout ce qui est mécaniquement possible n'est pas viable.

- toute "adaptation" suppose "mutation"; on n'est pas forcément, lorsque l'on emploie le terme "mutation", dans le domaine assez restreint du "principe du loup-garou"

- un exemple : un homme enfermé dans l'obscurité totale durant des mois ou des années verra sans doute se développer la finesse d'autres sens - affaire de survie - mais il ne deviendra pas totalement aveugle, sauf prédisposition et, en tous cas, ne perdra pas ses yeux devenus superflus en faveur d'opercules quelconques comme certains poissons des abysses. En fait, ôtez-lui brutalement ses yeux ( ou amenez-le à le croire ! ) et il souffrira de désorientation spatio-temporelle aggravée par la certitude de se trouver dans l'obscurité totale.
Dans le cadre d'une - très bonne - nouvelle comme l'Etable, il est vraisemblable que la ou même les premières générations ainsi cloitrées sont devenues totalement folles - dans le sens "affolées" jusqu'à la névrose et une psychose grave assez proche, sans doute, de l'autisme.
Ces facteurs favorisant la survie des plus "fous". Et, curieusement, des plus "faibles", de ceux qui résistent le moins -.
Après, bien sûr, ce qui était folie devient la norme. Il y a adaptation et mutation.

- si un entrainement très assidu peut développer - et donc transformer - un individu s'adonnant au body-building ( en se souvenant de ce que les cellules de ses muscles vont grossir et non pas se multiplier - ce qui nous donnerait une tumeur en place d'un Schwarzenegger -, je n'arrive pas à imaginer quel type d'entrainement accessible dans les conditions de l'Etable pourrait "créer" un torse cylindrique. Ceci quel que soit le type morphologique initial de l'individu.
De plus, la forme cylindrique ne serait pas adaptée à une meilleure capacité respiratoire.
On irait bien plutôt, dans un premier temps, vers un type "indien des Andes" au torse énorme, quel que soit le développement ou le sous-développement des autres parties du corps.
En tout état de cause, les habitants de l'Etable au moment du récit devraient ressembler à des insectes, avec une tête énorme - bien sûr, il ne faut pas avoir des épaules plus larges que le crâne lorsque l'on doit vivre dans un environnement de "fouisseur", la tête guidant le corps. Là où elle passe, tout passe.

- Comme il n'est pas envisageable que les systèmes circulatoires et respiratoires des individus se modifient en si peu de temps au point de ressembler à ceux d'un insecte ou d'un lombric ( ce qui rendrait les habitants de l'Etable merveilleusement adaptés à leur milieu ) on doit envisager des êtres aux têtes et aux torses considérables - deux boules l'une sur l'autre, pour un observateur neutre - "nantis" - et non pas "affectés", dans ce cas - d'une hypercyphose tant dorsale que cervicale. Des membres grêles ( ne serait-ce que pour diminuer les besoins en oxygène et en nutriments ) complèteraient le tableau.
Joli ou pas, affaire de point de vue.

L' ammoniaque - NH4+ pourrait expliquer assez logiquement la rapidité de ces transformations tératologiques – tératologiques pour l'observateur non directement impliqué, évidemment -
Mais il faut qu'il y ait mutation, c'est-à-dire adaptation au milieu !

- autre petite chose :
présenter l'augmentation de taille des individus dans certaines - seulement certaines - régions du monde comme un progrès du à la qualité des soins et à une meilleure nourriture me semble dangereux. Beaucoup de gens lisent les forums d'Oniris et ils pourraient croire qu'il s'agit effectivement d'un progrès alors que c'est très mauvais signe. Au moins sur cette Terre.

L'état de santé d'un individu n'a rien à voir avec sa taille. S'il en avait un, ce serait presque "au contraire".
Une plus grande taille, pour ne citer que cet exemple simple, suppose un plus gros effort cardiaque. Les coeurs des girafes sont carrément fantastiques : 11 kg environ de myocarde renforcé travaillant à un rythme moyen de 170 pulsations par minute et produisant une pression artérielle deux à trois fois fois supérieure à celle du plus survolté des hypertendus humains.
C'est très gentil, une girafe, mais l'être humain n'a pas encore subi ses foultitudes d'années d'évolution !
On grandit non pas parce que l'on mange mieux mais parce que l'on mange plus !
En fait, parce que l'on mange trop et trop riche !

Un petit tour en Hollande - pays que j'adore - convaincra n'importe qui de cette évidence : haute taille généralisée = surcharge pondérale généralisée ( obésité galopante, quoi ! ) avec augmentation de la largeur des hanches ( normal - adaptation - pour supporter la masse et permettre la marche ) et disparition de la taille - l'endroit plus fin chez la pin-up, entre nénés et points d'accroche - chez la femme comme chez l'homme - adaptation, toujours, quelque chose de cylindrique au niveau du torse :-) qui fonctionne plutôt mal, physiologiquement parlant

- On grandit aussi à cause d'un facteur nettement plus grave et sournois : les polluants chimiques.

Plus on bouffe chimique ( et riche-gras-sucré-vitamines-et-tout-ça, en pluche ), plus on va voir augmenter la taille et la masse.
Chez l'être humain, peu ou pas d'études statistiques because intérêts économiques, on peut le comprendre.
Mais, ce qui est intéressant, ce sont les études sur les animaux marins.
C'est très pollué, le milieu marin, et, plus c'est pollué, plus les petites bestioles qui servent de bouffe aux autres prennent de l'ampleur et plus les grosses qui consomment doivent grossir pour pouvoir se nourrir et, plus... ça continue en etc...
On suit ce que l'on appelle des "espèces sentinelles" comme "Rana catesbeiana" ( bon, ok, c'est plutôt "rivière" comme bestiole mais c'est bien suivi... ) et on constate !

Et je voulais dire quoi, moi ?
Ah oui, j'avais l'intention d'écrire deux ou trois lignes sympas, pas mieux. Me suis laissé embarquer dans je ne sais quoi sûrement bourré de fautes d'accord, en plus.

On résume : Très Bien, l'Etable !
Et puis, ça fait jaser :-)

Oh, rien qu'un truc et je vous lâche les baskets :
Ce serait tellement merveilleux si, sur un site de poursuite de la culture comme Oniris - si, si ! c'est sincère et c'est vrai, je crois ! -, on cessait de colporter la propagande de nestlé - bouffe, cosmétiques, labos en tous genres - et de mcdo ( entre soixante et nonante per cent, voire moins ou plus - sont menteurs - des investissements en "communication" et ils s'en vantent ! ) pour simplement regarder autour de soi. Tout noter sur des petits papiers. Avec les petits papers des petits carnets, on consomme des arbres. Et on doit faire pousser de petits arbres qui deviendront grands ( c'est vrai, j'ai vu et constatu ! )

Mal aux doigts à tapoter comme ça. Rouge ou blanc ? Rouge, tiens !
-

Merci pour ton intervention passionnée Micdec. Quand je parlais de "manger mieux" je me suis effectivement mal exprimé car l'augmentation de taille constatée chez les hommes au moment de leur conscription a surtout été établie du milieu du XIXème siècle au milieu du XXème. Époques donc d'une augmentation de la nourriture en terme de quantité pure, sans adjonction massive de substances nocives dans les périodes suivantes.
Merci donc pour ton intervention, et sans être spécialiste j'imagine effectivement un torse plus musclé (besoin de résister à la pression au dessus) plutôt que cylindrique.

Et... ma proposition de fin alternative, vous y pensez?


jaimme

:-)
c'est un défi, jaimme ?

et je bois blanc, finalement, damned ! :-)))))))))))))))
( je pense que PostBlue va lier les deux posts... merci plein d'avance :-))

Un défi? Si tu veux, ok.
Mais je voyais ça plutôt comme une aide à mon écriture.
Comment mes lecteurs auraient-ils vu la cette nouvelle? Quel est leur goût? Ma fin leur convient-elle? Dans quelle proportion?
Sinon, ben, à vos crayons. J'attends. Pas pour juger de ces fins possibles, oh, non, mais donnez moi un coup de main pour comprendre.
Merci par avance.

Un fin alternative? Voilà un exercice intéressant. Je veux bien essayer de m'y coller.

D'abord, je souhaite dire que je pense que le principal obstacle à la survie de ces gens est simplement l'hygiène. Je conçois mal que l'on puisse vivre ainsi dans les excréments et si proche de cadavres sans qu'une épidémie comme la peste ne ravage tout les habitants. Mais bon, je ne suis pas expert.

Voyons maintenant cette fin -que je trouve très bien comme elle est car inévitable et logique.

J'ai une façon très "carrée" d'analyser les fins possibles. D'après moi, compte tenu du problème d'entrée ( un peuple adapté à son milieu, lui même hermétique à l'extérieur et dont on essaye d'en comprendre l'intérieur (euh, c'est clair comme résumé?), il n'y a que quelques fins plausibles, pour autant que nous décidions qu'elle doit l'être.

Déjà il est probable que si la découpe de la porte s'était faite avec une sorte de laser pulsé, l'ammoniaque aurait probablement explosé à ce moment. Il serait amusant d'imaginer le Commandant et le Superviseur tellement absorber par leur tâche pour en oublier ce détail. Mais un peu facile peut-être.

Voilà ce que je pourrais proposer:

Une fois la découverte faite, le monde scientifique se passionne pour ce "petit monde", comment pourrait-il en être autrement? S'en suit une suite d'expériences où les savants de l'extérieur extraient un à un les habitants de l'intérieur pour pouvoir mener leurs expériences les plus démentes. Bien sûr, le Hierarque aurait un rôle central puisqu'il désignerait les "élus" qui rejoindront le saint royaume des morts, d'après les souhaits des savant. Évidemment, être choisit serait un grand honneur et beaucoup de gens feraient des pieds et des mains afin de pouvoir être du lot.

On pourrait imaginer que les savants de l'extérieur tentent de recréer les conditions de créations du "monde intérieur" en enfermant des cobayes humains dans des caisses plus ou moins identiques à l'étable. Toujours de cuisant échecs, cela va s'en dire.

Bref, le texte se finirait en suspend et sur une note inquiétante d'expérience dont la moralité échappe peu à peu à tous.

Bien sûr, il faudrait ne pas tenir compte de tout le côté de l'histoire à propos des ennemis inconnus qui détruisent les vaisseau à la sauvette.

Voilà, ça vaut ce que ça vaut. Moi j'aime.

Jag

Mince, c'est pas drôle de faire un sujet intitulé problème technique.

A chaque fois je vais voir pensant qu'il y a un problème sur le site...

:)

@ Nico: effectivement , d'ailleurs si tu pouvais changer ça et mettre un truc comme: "venez aider Jaimme à nettoyer son étable!"
Plus sérieusement, tout simplement: "L'étable de jaimme: fins alternatives". Ce serait sympa.

@Jagger: Mais tu ne vas quand même pas m'exploser mon étable quand même?
Ta fin, effectivement, est franchement différente et évacue complètement le conflit extérieur, comme tu l'as souligné. Dès la première lecture de ta proposition je me suis dit que l'Hiérarque verrait quand même d'un mauvais oeil la fuite organisée de son Troupeau Aveugle! En fait tu reprends le problème que j'avais posé : celui de la survie potentielle de ces enfermés, jetés dans le monde extérieur. Tu l'as vu, je suis pessimiste: la mort de passeur est en l'illustration, d'autant que, malgré toute sa bonne volonté, le Superviseur retrouve ses vieux réflexes de xénophobie (dans un sens connu par les amateurs de SF).

Oui, la question essentielle que je me pose est celle-ci, celle que tu as soulevée: un texte, s'il commence à avoir un certain niveau de complexité, s'il a amené une certaine fin logique, peut-il réellement échapper à cette fin quasi inéluctable, sans bien sûr tomber dans l'incohérence ou le ridicule?

Et pourtant je reste optimiste: allez, surprenez-moi, trouvez une fin alternative qui reste cohérente avec le reste!!!