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1 Utilisateur(s) anonymes
"Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
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Le thème de "Fracas intra-muros" tourne toujours et encore autour de la langue, autour des mots. De leurs attraits et de la fascination qu'ils exercent sur moi depuis le jour où j'ai découvert leurs pouvoirs. De leurs multiples sens qui enfièvrent mes lectures et mes désirs d'écriture. De l'importance immense qu'ils revêtent pour moi. De la désillusion aussi lorsque je réalise que tout leur ramdam n'est finalement que poudre de perlimpinpin comparé au drame de l'existence promise au linceul du néant dès sa naissance.
[J'ai remis le E manquant dans le titre. Vincente] Je reviendrai ici dans quelques jours, vous remercier tous comme il se doit grâce au clavier de mon PC complice dont je me trouve séparée momentanément. À bientôt... Cat
Contribution du : 05/06 11:22:16
Edité par Vincente le 5/6/2024 12:06:30
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Chevalier d'Oniris
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Les jours ont passé, mon clavier j'ai retrouvé...
Il ne me reste plus qu'à courir après le temps. Oniris a cet attrait si particulier, qui n'appartient qu'à lui, que je suis toujours honorée lorsque l'un de mes poèmes est accueilli dans son catalogue. Allez savoir pourquoi ! Alors, merci à ceux qui l'ont accepté en l'état. Merci aussi à Marimay (je suppose ?) d'avoir rapporté mes affres dans le genre féminin. J'ai comme ça, quelques mots dans mon vocabulaire qui font de la résistance acharnée. D'ici à ce qu'ils exigent le iel né au XXIième... Merci également à tous les lecteurs. J'ai ressenti vos regards curieux se poser un instant en passant sur mes mots, et déjà vous leur avez prêté une vie hors du commun. Mon merci est encore plus appuyé pour vous, chers commentateurs. Vous qui, par l'expression de vos ressentis, par vos conseils, par le temps passé à l'élaboration du commentaire, donnez un sel incomparable aux échanges. Vous contribuez a insuffler une véritable identité à ce qui ne serait qu'un petit texte sans importance dormant au fond du tiroir. Je suis toujours heureusement surprise de voir ma prose accueillie par vos élans soignés et délicats. Je reviens vers vous très bientôt pour répondre à chacun de vos commentaires, sans oublier les nombreux nouveaux poèmes à lire et à ressentir... Merci également à toi, Vincente d'avoir accédé à ma demande et réparé mon étourderie en remettant à sa place le E tête-en-l'air. Pour peu que ma demande de changer le titre du forum soit validée, et me voilà au comble du bonheur. ^^ À bientôt... Cat Le poème, c'est ici >>> Fracas intra-muros
Contribution du : 13/06 09:29:24
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Chevalier d'Oniris
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Mille mercis à vous tous, et pardonnez-moi le retard pris pour vous les exprimer
********** @ Robot : J'ai proposé ce texte dans la catégorie ''libre'', parce que je ne connais aucune règle spécifiant les diverses variétés. C'est vrai aussi que peu m'importe de classifier mes écrits. Tu m'apprends donc que lorsqu'il y a des assonances, on parle alors de poésie contemporaine. Merci déjà pour cela. Le C.E. semble de ton avis puisque je lève mon verre à ma première participation dans cette catégorie. Au sujet de ces rimes, justement, c'est en me relisant arrivée au dernier quatrain qu'elles m'ont sautées aux yeux. Cela m'a amusée de constater qu'elles s'étaient invitées sans crier gare. Elles répondaient uniquement à la petite musique que j'avais en tête en écrivant, et à aucune autre prétention de ma part. Amusée aussi, parce que généralement dans le libre, je n'aime pas les rimes d'office avec leur petit côté forcé, et là, elles semblaient me narguer gentiment. Mais comme rien n'était prémédité de ma part, j'ai laissé parler l'instinct qui guide souvent ma plume. Je te remercie également pour l'originalité dont tu qualifies ce texte. C'est un de mes principaux défauts, et j'ai appris depuis peu à m'aimer comme je suis. Pour le côté ''brouillon'', je n'ai pas très bien compris ton ressenti. Est-ce à cause du manque de ponctuation ? Si c'est le cas, saches que je ne peux me résoudre à ponctuer ma poésie. Comme tu l'as relevé, c'est un véritable bouillonnement de réflexions. C'est lui qui régente ma mise en page, jusqu'à m'étourdir des mille sens qui se mettent à clignoter tous en même temps, un verbe pouvant parfois se marier avec divers sujets, une action s'imbriquer dans une autre ou lui répondre, et vice versa... Quant à l'imagination métaphorique, comme tu dis, c'est un peu ma façon habituelle de m'exprimer. Juste parce que j'essaye de traduire du mieux que je les ressens les images qui se bousculent dans ma tête lorsque je parle. Il se trouve que j'écris comme je parle... C'est d'ailleurs ce qui me fait souvent penser que je ne suis qu'une imposteur parmi tous les vrais poètes que compte Oniris. Je te remercie encore une fois, Robot, pour avoir pris le temps de me lire et celui de partager avec moi tes ressentis sur ce Fracas b(r)ouillonnant. ********** @ Jeanphi : Votre interprétation « le sujet de la gestation chez la femme, avec le chaos des émotions qui souvent l'accompagnent » se rapproche diablement de la gestation de l'écriture chez n'importe quel être humain qui aime l'exercice, j'ai envie de dire... Si vous avez lu mes explications du post #1, vous connaissez maintenant le thème exact du poème. Vous pouvez vous rendre compte, à présent que la lumière est faite, que contrairement à vos doutes, il est bien ancré dans la réalité. Vous sachant musicien, pianiste de surcroît, je ne suis guère étonnée que vous ayez flashé sur le piano bastringue. Vous avez bien aimé ce texte, et moi j'ai aimé suivre les méandres de vos ressentis suivant vos propres balises. C'est toujours stupéfiant de voir nos mots ouvrir tant de portes mystérieuses. Merci infiniment, Jeanphi, d'avoir lu et d'avoir dit. ********** @ Papipoète : Alors comme ça, Cher Papipoète, tu n'as pas tout suivi de mes pérégrinations... J'étais Cat depuis l'année 2014, avant qu'une saleté de virus (dont je tais le nom, histoire de ne pas agiter de mauvais souvenirs) me fasse décrocher d'Oniris et de l'écriture en général. Puis je suis revenue en tant que Elena, rajustée aujourd'hui en Catelena, pour te servir, mon bon Prince. Ceci mis au point, je te remercie d'être toujours fidèle au poste de commentateur quoi qu'il advienne. Ravie que tu aies aimé mon ''fracas'', et tant pis pour la vaisselle ! Elle attendra bien encore un peu... ********** @ Myndie : Je te laisse deviner qui a été la plus surprise de nous deux ! ^^ La petite variation dans mon écriture, ainsi que l'amusement pris n'ont évidemment pas pu échapper à ton œil de lynx amical. Effectivement, c'est la première fois que je me tiens assise à côté de moi et non plus en plein milieu de l'émotion pure, à observer du dehors la dégringolade de mots. Enfin, à côté mais aussi un petit peu dedans, il faut l'avouer, car l'aventure ne vaut d'être vécue si elle ne te tarabuste pas un tantinet au passage. Quant à rechercher la rime, c'est bien à l'insu de mon plein gré qu'elles ont ramené leurs bouilles sur ma devanture. Si tu as lu ma réponse à Robot, tu connais déjà l'histoire. Encore une fois, donc, tu as tout compris au déroulé de mes mots, aux images suscitées. C'est le signe que nous frémissons de la même empathie, que nous nous reconnaissons de la même famille, comme me l'avait appris jadis notre ami pour la vie, j'ai nommé : Ludi. C'est pourquoi, contrairement à toi, je ne me justifierai aucunement de ma subjectivité, ou de son manque. Au contraire, j'assume à mille pour cent, je le revendique même, d'aimer ce que j'aime parce que écrit par des gens que j'aime et qui me le rendent au centuple. Faut-il être dupe, ou naïf, ou les deux à la fois peut-être, pour croire que le monde tourne comme cette bécasse d'IA, sans âme et sans qu'aucun sang chaud ne palpite dans ses veines. Pour ce qui est des prochains écrits, au vu de mon état d'esprit actuel qui ne change pas d'un iota depuis quelques mois, il faudra qu'ils me cueillent par surprise, comme l'a fait ce dernier fracas, atterri sur ma page sans crier gare au lendemain d'une lune ronde. Merci infiniment pour ton passage, pour ton attention portée à mes mots. Tu m'aurais manquée. ********** @ Cristale : À nous deux Miss Cristale ! ^^ Bah, le contemporain n'est pas de mon fait, comme tu as pu le lire plus haut. Je me suis juste laissée porter par la petite musique qui accompagne toujours ma gamberge lorsqu'elle part en goguette. J'insiste sur ce point car je ne voudrais pas que soit reconnu un travail là où il ne se trouve pas. Ma ''poésie'', si l'on peut nommer ainsi le plaisir intense que je prends à jouer avec les mots, est purement instinctive. D'où mon sentiment d'imposture vis-à-vis de vous, les vrais poètes, vous qui ciselez l'ouvrage sur le métier avec une belle ténacité visant la perfection. Sais-tu qu'une bonne partie de mon ''œuvre'' intégrale s'est développée sur un coin de bureau, entre deux coups de fils et trois dossiers ? Désolée pour le vacarme et l'angoisse provoqués par mon fracas. J'ai pris conscience de la violence qu'il renvoyait en lisant vos commentaires. Pour moi, il n'était qu'une pluie drue qui tombait du ciel en pensant aux affres jouissives de l'écriture. Merci d'être passée par ici, Cristale. Tu fais partie, toi aussi, de ce cercle magnanime où je me sens bien. ********** @ Dimou : Ah, Dimou, mon cher Vadim, toi qui croques les Oniriens en circonvolutions et autres traits finement colorés ! Il faut que tu saches que j'ai bien lu tous, oui, je dis bien, tous tes commentaires sur ''fracas'' avant que la modération n'intervienne pour remettre de l'ordre. Nous ne nous connaissons pas, donc il me faut apprivoiser ton humour si particulier. Il vole parfois si haut et moi tellement au ras des pâquerettes, que j'avoue avoir du mal à tout comprendre. Alors oui, c'est vrai, tes commentaires ne correspondent pas aux standards en vigueur sur le site, mais c'est tant mieux, j'ai envie de dire. Qu'il serait triste le monde sans les petits grains de fantaisie ! Ton passage sous mes mots, avec ton imagination débridée, me touche beaucoup. Merci d'être là, Vadim ! ********** @ Eki : Ta soif n'a d'égale que la mienne, Sœurette ! Quel bonheur d'avoir pu l'étancher avec toi. Tu repasses quand tu veux me dire des mots aussi gentils, aussi pleins de ce même cœur qui nous unit toutes deux à la Poésie. Merci à toi, Eki, l'autre assoiffée, toi, Eki m'ose ********** @ Provencao : On voit que vous connaissez la musique, Provencao ! Ou devrai-je dire, la lumière ? Cette lumière de la pensée, de la vérité muette, comme vous le dites si joliment... Car les mots bastons, s'ils sont ceux qui cognent à notre porte, parfois en nous surprenant, sont aussi ceux qui nous soutiennent sur le chemin lorsqu'il devient long et lourd à supporter. Merci pour votre passage grandement apprécié dans mon palais d'eau pâle. ********** @ Zeste : C'est toujours un bonheur de vous retrouver sous mes mots. Vous participez à leur palpitation au summum d'une exaltation où ils claironnent tambour battant. Quel meilleur chahut que celui mené à l'unisson, quand le fracas se fait fanfare. Alors, merci infiniment pour le moment partagé. ********** @ Annick : Waouh ! Un chagrin qui déborde, dis-tu ? Il ne m'était pas apparu de prime abord, mais peut-être bien qu'il s'agit de chagrin lorsque les mots déboulent sans crier gare et filent sous la langue sans se laisser mettre le grappin dessus, en hurlant comme des sauvages qu'ils sont. Connais-tu, toi aussi, cette peine immense lorsque les trois-quarts de leurs sens s'évanouissent en t'abandonnant pantelante ? En fait, je pensais n'être qu'une passeuse d'histoire, mais je réalise en lisant ton commentaire, à quel point je me suis laissée prendre à la violence de leur jeu. N'empêche, tu as su ramener l'ouragan dans son verre d'eau. Merci pour ton opiniâtreté à percer le mystère. En vrai, un mini mystère, tout rikiki, mais qui rayonne large. Merci pour ta présence attentive et généreuse. ********** @ BlaseSaintLuc : On peut dire qu'un commentaire comme le tien donne des ailes à n'importe quel ego, mieux que n'importe quel Redbull. Sans compter que contrairement à la boisson énergisante, on peut en abuser jusqu'à plus soif. Enfin, je dis abuser, oui, mais en gardant cependant les pieds sur Terre. Faudrait pas non plus faire éclater les chevilles. Comme tu peux t'en rendre compte avec ma taquinerie à deux balles, je ne suis pas très calée pour accepter des compliments comme les tiens. Alors te dire simplement, qu'ils me vont droit au cœur. Parce que c'est très émouvant de voir l'expression de mes sensations provoquer un tel enthousiasme. L'osmose des sentiments, des émotions. Voilà, c'est pile ça qui embrase ma joie sans nom et tout plein de frissons sur la peau. Merci énormément pour ce beau cadeau. ********** @ Louis : Fidèle parmi les fidèles, ton commentaire m'aurait manqué. Bien entendu, avec la perspicacité implacable qui te caractérise, tu l'as vu débouler la horde sauvage des mots. Tu les as pistés et acculés dans leurs retranchements jusqu'à la mise en lumière totale des images. Mieux que je ne saurais le faire, tu as décortiqué par le menu leur jeu cruel. Rien ne t'a échappé, ni l'eau pâle, ni l'opale, ni qui ne se dispute le rôle de l'assoiffée, ni non plus la violence du fracas une fois la bride lâchée. L'histoire au grand complet est posée là. Comme à chaque fois, je suis épatée. Un grand merci pour ta générosité mille fois vérifiée. ********** @ EtienneNorvins : L'émotion, l'émerveillement et l'échec. Tout est dit. Nous partageons ce même émerveillement devant « le gris du bleu » offert par ma muse. Aujourd'hui encore, il ne me livre pas tous ses secrets. Merci pour votre passage et pour le partage. ********** Cat
Contribution du : 14/06 07:00:15
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Hello Cat!
J'étais sûre de trouver ta spontanéité sincère et chalerureuse dans ce retour sur com que tu nous avais promis. Alors merci pour tout ça. Revenant sur ces fameuses rimes, j'ai envie de te dire que si elles t'ont sauté aux yeux comme tu dis, c'est la preuve que ta pensée poétique t'arrive emplie de cette musique et de ce souci harmonique que procure la rime. Inconsciemment... (oui j'ai lu tout Freud ) J'espère bien que tes prochains écrits te cueilleront très vite, même par surprise
Contribution du : 14/06 08:39:27
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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ohhh Cat/Elena/Catelena
Ce jour-là, je devais avoir des noeuds dans le cerveau, car bien sûr que je te connais et te suis depuis depuis bien des lunes ; je tiens même un carnet répertoriant les auteurs de ONIRIS ( je t'avais notée en même temps que Luz, Bidis, Marité, Jfmoods...) et comme tu dis, " un certain virus " a fait bien des dégâts, humains, spirituels, associatifs et ôté aussi bien du goût à toute envie ( comme celui d'écrire ) j'espère que tu ne m'en veux pas ? au plaisir de relire du " Catelena " papipoète
Contribution du : 14/06 10:32:52
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Expert Onirien
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25/06/2016 00:27 De Rouen
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Bonjour Cat elena,
Bravo pour ton poème torturé et très beau. Il me semble que ton rapport aux mots est comme un coup de foudre, une histoire de passion. La passion peut être en même temps une source de bonheur et de frustration. Quand les mots manquent, résistent pour exprimer un trop plein d'émotions, quand on les cherche désespérément alors qu'ils se planquent, ce peut-être épuisant. Tu me demandes si je reste pantelante quand les mots me fuient. Même si j'aime les mots comme tu peux les aimer, quand ils me toisent de haut, se carapatent, je m'en vais faire autre chose en me disant qu'ils reviendront bien dans quelque temps, affamés comme ils sont, d'émotions de toutes sortes. Et je les ignore ! Non mais !!! Continue d'écrire de beaux textes pour notre plus grand plaisir.
Contribution du : 14/06 14:24:31
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Un mort-vivant est un oxymore alors qu'un occis mort est un pléonasme. |
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Bonjour, merci pour votre retour détaillé.
J'avais bien cerné l'intériorité de l'écriture, "poème qui se mord la queue" disais-je pour conclure mon commentaire, mais je croyais qu'un ou plusieurs sujets étaient exprimés à travers ce procédé. Il s'agissait donc exclusivement du sujet de l'écriture par elle-même, vous m'en voyez bluffé ! J'espère que vous pourrez bémoliser ce rapport de votre plume à vos écrits ! 😃
Contribution du : 14/06 14:36:47
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
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Merci Myndie pour ton retour sur com.
Je suis persuadée qu'en lisant Freud, que je n'ai pas lu, on peut trouver une multitude de raisons à presque tous nos actes du quotidien. Cependant, les affects inconscients de la psychanalyse, je crois que je préfère les interroger par le biais de la philosophie. Même si l'une et l'autre se répondent forcément à un moment donné. Un vaste sujet qui pourrait nourrir, pourquoi pas, ma prochaine envolée de mots bastons. Sous cet angle, je me pencherai, par exemple, sur le thème de la subjectivité et du sentiment du culpabilité qu'elle peut engendrer chez certains de nos congénères. Tu en penses quoi, toi ? ^^ ********** Pourquoi t'en voudrais-je, Papi ? Si tu savais le nombre incalculable de fois où moi-même j'oublie des choses sans importance. Des choses importantes aussi, d'ailleurs, mais, chuuuttt euh... ne le répète à personne, STP ! Merci d'être passé par ici pour me rappeler tant de noms du temps passé. J'en ai encore beaucoup d'autres qui pourraient s'ajouter à ta liste, tu sais. Quels beaux et heureux souvenirs ! Mais bon, ça ne nous rajeunit pas, tout ça, hein ! ********** Bonjour Annick Il te semble juste, dis-tu. Tu as tout bon ! Mais comme tu le sais, qui dit foudre & passion dit feu fulgurant. Mon volcan étant du genre vulcanus brevis (*), ses éruptions se calment aussitôt posé le crayon. Ouf ! Me voilà sauvée des affres éternelles. Quant à la torture, pour ta gouverne, elle est délicieusement, merveilleusement jubilatoire... Toi par contre, tu es la sagesse incarnée. Toute dans la constance et la force tranquille. Je vois très bien tes mots qui se carapatent revenir penauds et repentis supplier à genoux la première émotion qui pointe le bout de son nez. Comme avec « La Florentine » que je viens de lire ce matin, par exemple. Et que je reviendrai commenter dès que se calmera l'horloge qui tourne sans arrêt. En tous les cas, merci de venir rebondir par ici. D'ailleurs, tu reviens quand tu le veux. L'espace est sans limite et avec beaucoup de plaisir partagé, tu peux le croire ! (*) pour le vulcanus brevis, il est inutile de le chercher dans le dico. ^^ ********** C'est moi qui vous remercie encore une fois, Jeanphi. Pour votre commentaire, et aussi pour votre retour ici. Bémoliser le rapport de ma plume à mes écrits, dites-vous. Ah, non, surtout pas ! Si vous saviez comme je me sens vivante dans des moments pareils. Ça bouge dans tous les sens, ça chahute fort, et tout cela sans faire le moindre mal à une mouche même si ça se mord la queue. C'est pas beau, ça ? ********** Cat
Contribution du : 15/06 11:06:04
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Expert Onirien
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Je parlais de bémoliser pour la forme (mais pas la forme sonate !)
Même en relisant votre poème clés en mains, je trouve qu'il est ardu d'en dégager le sens. Je veux dire de ne pas lui en attribuer d'autres. Je me représentais bien la langue silencieuse comme un stylo, mordant le papier sans doute, mais je pensais qu'ensuite vous bifurquez sur une sorte de florilège de situations conflictuelles. Comme par exemple chez Ferré : "...J'ai le concile dans la main qui se lamente Devant le mur à faire un peu des oraisons..." C'est le commentaire de Louis qui m'a le premier fait prendre conscience de mon erreur. Le choix d'un poème abscons, plus encore que je ne pensais, donc.
Contribution du : 16/06 23:16:43
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Re : "Fracas" etc... Genèse et remerciements |
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Maître Onirien
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02/10/2012 20:34 De Là-bas
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Bonjour Miss Catelena,
Tout d'abord, merci pour ton retour et ta générosité. La poésie a mille et cent visages et la tienne n'a rien a envier aux autres. Je l'aime telle que tu nous l'offres, bouillonnante de la lave de tes mots sur la braise de ton inspiration volcanique et fulgurante, les nuages vaporeux qui la vêtent de brume lui donnent un charme d'une grande séduction. Un petit lutin breton t'a prise en photo lorsque tu écrivais ces mots sur le coin de ton bureau entre les appels téléphoniques et la paperasse ^^
Contribution du : 17/06 06:33:59
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