L’accent circonflexe

J’ai toujours préféré l’accent circonflexe à l’accent du midi, mais je dois vous avouer que le participe présent du verbe axer a déjà tenté de me séduire.


Saurez-vous remplacer chaque "___" par un mot ayant un accent circonflexe de manière à rendre le texte lisible et vraisemblable ?

« Ce matin-là, le ciel était ___ et la brise marine ___. Nous ___ quelques bateaux voguer à deux encablures de la ___. Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’___ des falaises : tout cela n’était ___ qu’une tendre ___. »

Je file préparer des éclairs au chocolat...

Je me hâte mais ne lâche rien, après avoir réglé mon dû aux impôts, je me mets en quête d'une tâche pour éviter le chômage.
(C'était une diversion le temps de réfléchir à la couleur de mon prochain bonnet d'âne.)

Tant pis, je me jette à l'eau et si j'ai droit aux éclairs au chocolat, je partage avec Stephanie, Eclaircie et les autres :

" Ce matin-là, le ciel était blême et la brise marine fraîche. Nous vîmes quelques bateaux voguer à deux encablures de la Brême. Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’arête des falaises : tout cela n’était même qu’une tendre rêverie."

Cristale,

C'est pas mal ! Merci de t'être prêtée au jeu !

Deux petites remarques :

1) Tu peux, si le cœur t'en dit, transformer l'adjectif "fraîche" en verbe. A mon sens, la phrase serait plus jolie.

2) Je n'aime pas trop le "même". Je pense qu'on peut trouver un meilleur adverbe à cet endroit.

Pour le reste :

Les éclairs ne sont pâs encôre prêts. Il faudra attendre un peu...

« Ce matin-là, le ciel était pâle et la brise marine opiniâtre. Nous vîmes quelques bateaux voguer à deux encablures de la côte Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’albâtre des falaises : tout cela n’était plutôt qu’une tendre trêve »

Oh, ne vous inquiétez pas pour les chocolats, les plus gourmands sauront toujours attendre !!!



« Ce matin-là, le ciel était frêle et la brise marine maîtresse. Nous observâmes quelques bateaux voguer à deux encablures de la tempête. Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’arôme des falaises : tout cela n’était tantôt qu’une tendre âme. »

PS : Merci, Davide, pour l'idée de ce fil qui nous réjouit !!!

« Ce matin-là, le ciel était benêt et la brise marine enjôleuse. Nous vîmes quelques bateaux voguer à deux encablures de la geôle. Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’arête des falaises : tout cela n’était tantôt qu’une tendre marâtre. »

Ce matin-là, le ciel était rougeâtre et la brise marine flânait. Nous entrevîmes quelques bateaux voguer à deux encablures de la presqu'île. Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’affût des falaises : tout cela n’était sûrement qu’une tendre rêvasserie.

J'ai l'impression que les gourmandes sont nombreuses sur Oniris

et douées en plus

Oui, je vois que gourmandise et langue française pourraient faire un beau mariage !

Je me permets quelques remarques, toutes personnelles :
ANIMAL : Joli pour "l'albâtre", mais je n'aime pas trop le "plutôt".
Lulu : "l'arôme des falaises" ! Superbe ! Le mot "âme" sonne étrangement, mais pourquoi pas !
Stéphanie : le mot "marâtre" m'étonne. J'ai adoré la "geôle" et l'"enjôleuse" en revanche.
marimay : bravo pour la "presqu'île" et "l'affût".

Les éclairs, c'est pas avant demain ! Alors, si d'autres veulent "chapeauter" les voyelles, qu'ils n'hésitent pas !

Alors, en attendant les éclairs, on peut jouer façon dramatique ?

" Ce matin-là, le ciel était ragoûtant et la brise marine démâtait. Nous aperçûmes quelques bateaux voguer à deux encablures de la pâtisserie. Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’appât des falaises : tout cela n’était lâchement qu’une tendre traîtrise."