Chouettes, toutes ces variations sur le thème.




Et après la performance de Cristale, je me lance :

Ce matin-là, le ciel était acariâtre et la brise marine pâlissait. Nous remarquâmes quelques bateaux voguer à deux encablures de la bôme. Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’abîme des falaises : tout cela n’était honnêtement qu’une tendre fête.

Très beau, Animal !

J'aime beaucoup : "tout cela n’était honnêtement qu’une tendre fête."

J'aime bien le "ciel était acariâtre" de Animal

C'est super tout ça !


Bon... je n'ai pas encore préparé les éclairs au chocolat ; c'est qu'on met plus de temps à les préparer qu'à les manger ! Ce sera donc pour plus tard. J'espère que vous ne m'en voudrez pas !

Mais... il me reste un peu de chocolats :

Le monostique paysager

Un monostique paysager est un poème figuratif d’un seul vers d’environ 20-25 mots, parfois plus. L’objectif est d’y décrire, représenter ou rendre perceptible une scène extérieure, un paysage. Comique, lyrique ou fantastique, tous les registres sont les bienvenus.

Quatre exemples :

"un homme court avec sa fille : « T’as le droit d’accélérer ! », il a les jambes deux fois plus longues mais elle accélère"

"C’est à Drancy qu’on aura vu toutes ces locomotives locomotives locomotives motivées selon toute apparence à dormir bout à bout"

"le discobole est en forme, il a abattu une grosse branche, d’un tilleul toujours, lichen et mousse sur l’ex-face nord"

"une camionnette dans les vignes attrape le soleil et nous en donne en retour à l’opposé du plus sérieux qui se couche"

Et vous, saurez-vous écrire un (ou plusieurs) monostique(s) paysager(s) ?

Ouf, cet exercice m'a l'air un rien difficile. Je tente ma chance mais sans garantie. Tant pis pour les chocolats.

Monostique paysager

Sur sa falaise bretonne le phare attend que s’enfuie le soleil pourchassé par les ombres de l’est

Citation :

Ah bon, pourquoi ?

je reposte ici ma réponse :
« Ce matin-là, le ciel était benêt et la brise marine enjôleuse. Nous vîmes quelques bateaux voguer à deux encablures de la geôle. Le chant des mariniers, le gracieux roulis de l’eau, l’arête des falaises : tout cela n’était tantôt qu’une tendre marâtre. »

J'ai choisi marâtre car étant donné que celui qui s'exprime est dans la geôle à travers des barreaux donc en prison dans sa cellule, la mer peut-être qu'une tendre marâtre puisqu'une marâtre est souvent une mère cruelle et injuste. Cela doit paraître cruelle et injuste d'avoir toujours qu'un unique point de vue sur la mer (je pensais à la prison d' Alcatraz) , aussi beau soit-il mais comparé à la vie carcérale se doit être qu'une tendre "punition".

Bon, si tu trouves que c'est tiré par les cheveux...

Stéphanie,

Citation :

Ben... c'est que je n'avais pas fait le rapprochement entre mer et marâtre, jouant avec l'homonymie du premier (mère). Cet éclairage est bienvenu et donne tout son charme à ce petit texte. De toute façon, il ne faut pas trop se prendre au sérieux, le but est d'abord de s'amuser ; j'ai juste voulu pointer du doigt ce qui m'intriguait...


ANIMAL,

Je ne trouve pas l'exercice si difficile que ça puisque la consigne n'est pas très contraignante.
Et votre monostique paysager me plaît beaucoup !

Citation :

Tu as bien fait de demander Davide, parfois je pars loin, loin, loin... mais je m'amuse grace à toi !


Bon, ton exercice suivant me laisse perplexe, dubitative, songeuse et sans idée.
Monostique > je file voir la définition de ce mot inconnu de mon dictionnaire personnel...