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1 Utilisateur(s) anonymes
Hortithérapie : remerciements et éclaircissements |
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Onirien Confirmé
Inscrit:
23/07 23:50:14 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Groupe de Lecture Post(s):
516
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Je tiens à remercier : les organisateurs de ce concours original ; le CE qui a accepté ma participation avec ce texte ; et toutes les personnes qui m’ont gentiment laissé un commentaire : Robot, Vilmon, Wancyrs, Geigei, Cox, Provencao, Aldenor. Merci pour vos lectures, vos mots, votre compréhension et vos appréciations que j'ai découverts avec grand plaisir.
Je voudrais juste apporter quelques précisions à certaines interrogations : J’aurai pu effectivement préciser le lien entre Joris et Gisèle mais pour moi il n’a pas d’importance dans l’histoire, elle est un témoin et une parole d’espoir, que ce soit une voisine, un membre de sa famille ou qui que ce soit d’autre. On peut aussi la voir comme la voix qui énonce ce que la mère de Joris a voulu lui transmettre avec le jardin. Mais je note que ça a pu manquer à certains et que j’aurai pu clarifier la chose. Joris ne fait pas une tentative de suicide, comme noté, il se scarifie. Mon intention avec ce scénario était indiquée dans le titre : hortithérapie, soit la thérapie par le jardinage. Et sa grille de lecture était en présentation : les scènes sont inversées. Dans l’ordre chronologique des événements, avec des détails en effet miroir : La scène de la mort de la mère déclenche tout. Elle lègue sa parcelle de jardin partagé à son fils ainé, il est dans le rejet et la colère et déracine un abricotier nain avant de chercher soutien et tendresse avec la main de sa mère sur sa joue. Trop tard. La scène de son frère cadet, Théo, en pleine crise autistique, montre un chemin à Joris. Il est d’abord virulent et violent avec les harceleurs de son frère. Puis il tente de le calmer et trouve la solution des fleurs, qui fonctionne. Sur sa joue c’est une fleur que Théo passe et non une main, mais ça le calme. La scène où Joris se scarifie est le dénouement. La lame ne soulage pas sa peine alors il se tourne vers le jardinage. En vain au début car il est encore dans la violence et la rage, il s’apaise lorsqu’il prend soin de l’abricotier qu’il avait arraché et le répare. La main de Gisèle dans laquelle il pose sa tête est le soutien et la tendresse que sa mère ne peut plus lui apporter mais lui a légués grâce à ce jardin. J’entends les clichés ou le misérabilisme du contexte, mais le but n’était pas de parler du contexte mais de ce qui y apporte de la lumière, de l’espoir et de l’apaisement : le jardin. Cox : merci pour votre commentaire détaillé, comme toujours. Oui la mise en forme n’y est pas, j’ai été incapable de la trouver sur le forum pour la faire comme il aurait fallu. Oui, ce n’est pas mon premier scénario. Et effectivement, il y a plus, c’est un de mes projets, abandonné il y a quelques années au stade du synopsis mais qui reste ancré dans ma tête et mon cœur et a ressurgi pour le concours. J’ai eu envie de lui redonner vie pour quelques instants en écrivant ces scènes inédites qui résument un peu le cœur de l’histoire. C’est peut-être ce qui a fait que j’ai eu peu de lectures et de commentaires par rapport à d’autres textes du concours, mais je ne le regrette pas, surtout après avoir lu ces mots « comme dans beaucoup de bons scripts » qui m’ont fort touchée.
Contribution du : 24/11 22:20:26
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Re : Hortithérapie : remerciements et éclaircissements |
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Maître Onirien
Inscrit:
24/02/2015 19:46 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
19455
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Bonjour,
Merci pour votre retour. Cordialement
Contribution du : 25/11 06:20:08
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"La poésie, c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout" V. Hugo |
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