Je dois dire que je suis soufflée de la manière dont vous arrivez à inclure l'ensemble des phrases dans une narration qui tient la route et qui a sa logique ! Chapeau bas, Palimpseste et Oscar_Van_Buren. Avec ce parti-pris, il est clair que vous avez besoin d'un volume plus important, sinon je pense que le délire serait forcé.

Au départ, l'idée était de proposer des textes entre 1000 et 2000 caractères espaces comprises (c'est bien ça, nico84 ?). Je m'en tiens là parce que je ne choisis qu'une phrase à la fois, je n'ai pas votre appétit !

Oui c'est vrai que le niveau de palimpseste et Oscar est impressionnant. Comme le dit socque, je souhaiterai seulement que les règles soient respéctées au mieux. Pourquoi ? Car l'exercice est difficile dans le sens où le texte doit être assez court. Si mes phrases deviennent trop tordues, alors je ferai en sorte de faire moins difficile.

Et puis il faut vraiment que ma phrase soit le point final. Aprés on peut revoir les règles mais délimitons quelque chose de précis et identique pour tout le monde :)

Aprés devant votre plaisir à faire ça, on peut aussi se dire que chacun fait l'exercice une fois et s'amuse comme le fait oscar et palimpseste pour un second texte :D

nico où l'art de concilier les bonnes volontés :)
Cette dernière option m'intéresse le plus :)

Pour ma part, je m'efforce de toujours terminer mes textes par l'une des phrases en respectant sa casse. Mais il est vrai que d'un autre côté, l'utilisation de l'ensemble des phrases me stimule l'imagination, me force même l'imagination, et m'amuse énormément, ce qui entraine forcément des textes plus longs car, comme l'a dit Palimpseste avec une formule que j'aime tout particulièrement, il faut mettre "de la viande autour" afin que ça reste lisible et "cohérent".

Néanmoins, Nico84, si tu le désires je peux tout à fait revenir à l'utilisation d'une seule phrase, celle que je choisis comme chute, afin de revenir à un gabarit plus proche des 1500 caractères de moyenne (quitte à écrire des textes hors jeu, juste pour le fun).

Oscar Van Buren

Oscar, continue tes textes sans souci avec le format que tu as choisis. Surtou que tu construis des histoires de qualité. J'aimerai juste te voir (dans un second texte) revenir dans un format ou la contrainte majeure n'est plus les 4 fins à insérer mais le nombre de caractères.

Juste pour voir aussi comment tu t'en sors. Mais n'abandonnez pas vos créations, ce serait dommage !

placebo bien entendu que j'essaie de concilier, on est là pour s'amuser avant tout ! :)

no problemo :), on va faire comme ca.

Bien chef...

Donc on essayera de faire les deux: un texte qui respecte la règle (une seule fin - verbatim - 1.000/2.000 caractères) et puis, si c'est possible, un autre en format XL avec plusieurs bouts de phrases placées entre deux tranches d'idées... et que ce soit digeste.

(ça me plait bien, comme idée - Merci Herr Nico84... et puis je suis désolé si je suis rentré dans le règlement comme un clebs dans un jeu de quilles -à la vanille- et d'avoir dévoyé la proposition en l'alourdissant)

Du coup j'en ai pondu un petit, 1245 caractères, autrement moins délirant que les précédent, histoire de me remettre dans la course :). Bonne lecture.

Il était né, huit ans plus tôt, Laszlo Divry, en Roumanie, on le connaissait Z-12.637 à Auschwitz-Birkenau. Il avait fait partie de la rafle des tziganes de Roubaix de janvier 1944. Séparés de ses parents dès l’arrivée au camp, il avait immédiatement été déshabillé, fouillé, insulté, rasé et tatoué. Le dortoir où se trouvait son lit, et l’élevage de puces qui l’accompagnait, il le partageait avec plusieurs dizaines d’autres enfants, bien plus qu’il n’aurait été capable de compter, des juifs surtout, des allemands, des polonais, des français, des autrichiens. Son quotidien était essentiellement composé de soif, de peur et de longues heures d’appel, debout dans la cour, sous les incompréhensibles cris allemands. David avait quinze ans, sept de plus que Laszlo. Il l’avait prit sous son aile, le protégeait et l’instruisait. David était un enfant très cultivé. Et intelligent. Il n’avait de cesse de répéter à Laszlo :
- Ne t’inquiète pas, on viendra bientôt nous libérer. Ce héros, l’anglais, le français, ne peut pas nous laisser ici. Il viendra, il viendra.
Et Laszlo répétait ces paroles inlassablement, en allemand.
- Il viendra, il viendra. Er wird kommen. Er wird kommen.
Le mal fut vaincu. C’est alors que le héros apparut. En retard.

Brr... Lapidaire et glaçant par ce que la fin laisse supposer ! Belle utilisation de la chute.