Cette semaine sera une semaine trés spéciale. J'ai regroupé toutes les phrases que je vous ai proposé depuis le début de l'exercice. Le but sera de créer le maximum de textes qui se suivent les uns les autres et qui sont dépendant les uns des autres. Un premier auteur postera le premier texte. Chacun aura le choix de :

A) Ecrire tous ses textes dépendants les uns des autres de son côté.

B) Rebondir sur le texte de l'auteur précédent avec une fin Non utilisée.

Juste un conseil pour ne pas faire écrire les autres inutilement. Prévenez que vous allez écrire sur la base de la fin d'un texte d'un autre auteur ou de votre propre texte afin que deux textes ne s'entrecroisent pas.

Règle n°1 : Utilisation d'une fin une seule fois tout le monde confondu
Règle n°2 : créer une cohérence entre des textes comme une histoire où créer des liens de personnages de temps ou de lieu entre chaque texte

Je déclare OUVERT, le premier marathon, des fins qui durera une ou deux semaines selon les envies :)


1) C'est son coton tige qui lui sauva la vie !
2) Sa méchanceté fit l'admiration de tous.
3) J'avais sauvé une vie, à tort.
4) La gentillesse était son pire défaut.
5) Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
6) Le lion entrait avec la vache dans la constellation du vampire.
7) Un bon chien vaut mieux que deux gros rats.
8) C'est le mal qui triompha. Et tout le monde fut ravi.
9) Elle fut applaudie par tout le monde. Elle l'avait tué.
10) Ils se marièrent donc par dépit.
11) Dans la corbeille à fruits, la banane pourissait.
12) Il lui avait sauvé la vie. Il lui pris la sienne.
13) Il (ou elle) serra son ennemi(e) juré(e) dans les bras, les larmes aux yeux.
14) Son infidelité fut approuvée par tous.
15) Il naquit quelques jours plus tard.
16) Le mal triompha encore. Et nul n'y vit d'inconvénients.
17) 3x2 demanda il encore sèchement ? - 7 Le proffesseur sourit, c'était le début du travail.
18) Alors tout commenca.
19) Il en dénombra cent vingt-sept, soit trois de trop.
20) Le chameau bleu rentra dans l'hopital sous-marin, l'air innocent.
21) La charrue passa, aprés les boeufs.
22) Il était bon. Et tout le monde lui en voulait.
23) L'imprimante plongea dans une carafe de pingouins verts. Et tout redevint comme avant.
24) L'océan serait sa vie, serait sa mort.
25) La peur du prédateur se diffusait à des kilomètres à la ronde.
26) Son crayon se tut et la page se mit à pleurer.
27) Pris de panique, ce(tte) scientifique consulta une voyante.
28) Le petit requin gambadait dans la savane, souriant(e), avec son sac de grilles pains sur l'aileron.
29) Il était mythomane. Mais cette fois ci, il avait dit vrai.
30) Au loin, l'inconnu(e) riait encore. Il/elle décida d'aller la/le tuer.
31) Le caleçon schizophrène avait raison : tout le monde devait se raser !
32) Le petit garçon / La petite fille se mit à boire. Ses parents en furent ravis.
33) Le mal fut vaincu. C'est alors que le héros apparut. En retard.
34) Ce qui nous amène à ma conclusion : les fourchettes sont agressives avec les gants de toilettes ivres !
35) Le vautour géant survolait la Terre, l'oeil vif. Le repas était prêt.
36) Le chien moqueur rentra dans le lavabo, fit une pirouette en arrière, sous le regard médusé d'un lampadaire.
37) Il se produisit un miracle. Le tyran épargna sa vie.
38) Sa femme le dénonca illico. Elle l'aimait pourtant. Il fut condamné à mort.
39) Le mouchoir chuta avec un fracas démesuré.
40) En résumé, tout était calme. Jusqu'au moment où l'autruche avait débarqué avec sa poèle et sa tête de zombie.
41) L'homme refusa de payer une quelconque rançon. Il était en froid avec sa femme.
42) Sans le peigne de la mort et la télécommande de l'invisibilité, sa fin était proche.
43) Il lui passa la bague au doigt. Et elle mourut.
44) Les organisations humanitaires avaient alors pris les armes. Le dénouement fut tragique.
45) Cette première goutte d'eau remplissait déjà le vase.
46) Le dingo savoyard prit son arme de service et plongea dans une bouillabaisse.
47) C'est comme si les tours étaient tombées pendant dix ans.
48) Elle refusa de porter plainte. Elle voulait se marier avec.
49) Son autorité toute relative fonctionna à merveille.
50) Un ananas éleva la voix. On le retrouva dans un bain de jus de fruits.
51) A la fin du toboggan du plaisir, la charogne se tenait, un épinard à la main !
52) La secte avait dit vrai. Ils nous avaient sauvé.
53) Pour le troisième et dernier vœu, elle demanda sept boîtes à Meuh.
54) C'était la roulette russe. La tradition qu'elle s'était imposée chaque année.
55) Plus que dix secondes pour mourir. Certaines personnes l'entendirent rire.
56) Poursuivit par la bande des neuf extraterrestres légendaires, on le retrouva étouffé par sa raquette de ping-pong.
57) Plus de fêtes étudiantes ou de nuits blanches sur Facebook. Elle avait son concours de tricot mardi.
58) Les mayas avaient torts. Mais le 21 décembre 2012, tous les humains étaient morts.
59) Finalement, tout le monde tomba d'accord pour s'entretuer.
60) Une armée de lamas magnétiques version mini jupe s'avançait dans cette purée de limaces à deux têtes.

Devant l'enthousiasme général, je crois que je vais simplifier tout ça. 60 phrases.

Choisissez en une que vous n'avez jamais faite pour la placer dans le texte et une comme une vraie fin.

Et en bonus pour palimpseste ou un(e) autre onirien(ne) vous pouvez tenter d'en placer le maximum dans un texte :)

C'est bon de se savoir compris...

J'espère que je ne me suis pas fait ixi une réputation genre "boulimique vomisseuse"...

Je vais laisser décanter tout ça, mais c'est vrai que l'énoncé initial m'avait laissé un peu désarçonné.

Je suppose que la limite des 2.500 caractères est moins de mise. Quelle est la limite ?

Ah peut-être pour la réputation Palimpseste! Parce que:
5) Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Et puis, certainement
45) Cette première goutte d'eau remplissait déjà le vase.
Et note que
4) La gentillesse était ton pire défaut.
Et en plus
22) Tu étais bon. Et tout le monde t'en voulait.
Un peu du genre
7) Un bon chien vaut mieux que deux gros rats!
Mais bon, c'est pas parce que 20) Le chameau bleu rentra dans l’hôpital sous-marin, l'air innocent.
Que je puis me permettre un telle facilité, et promis je ne coulerai dans cet exercice qu'avec une recherche d'égale conviction, création de tes (vos) textes!

Palimp si tu te lances dans un exercice où tu mets le plus de phrase la règle est simple : le moins de caractère possible :)

Méfaits de l’originalité à tout prix

Ah, il n’était pas content, Raoul. Il râlait même tout ce qu’il savait.
« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, c’est la devise ici, si j’ai bien compris ? Quand je me suis porté volontaire à la réincarnation, ce n’était pas pour ça ! Je vous rappelle que j’étais bien peinard au séjour des Bienheureux et que j’ai répondu à l’appel pour rendre service, parce que, paraît-il, vous manquez d’âmes. Eh bien maintenant je comprends pourquoi !
— Calmez-vous, fit l’ange de service. On ne vous a pas imprimé le formulaire dans la psyché ? Vous n’avez pas remarqué les caractères tamisés ?
— Et voilà, maintenant il faut prendre garde aux caractères tamisés ! Vous êtes pires que des agents d’assurance !
— Je constate en tout cas que vous retrouvez vite les réflexes de l’humain vivant. Comme si un séjour de deux cent cinquante-trois ans chez les Bienheureux ne vous avait laissé aucune empreinte… »
Raoul n’entendit pas vraiment la dernière réplique perfide de l’ange (il le connaissait bien, ce Pleindefiel, une sacrée peau de vache), il s’intéressait aux caractères tamisés du formulaire. C’était bien là : il acceptait sans discussion tout destin réservé à sa prochaine réincarnation. Et il fallait qu’il se fût porté volontaire au moment où le nouvel archange Incongruel voulait marquer son arrivée avec un concours d’originalité chez les scénaristes de la fatalité ! Il soupira – plus exactement, il transmit l’image mentale d’un soupir.
« Bon, très bien, vous m’avez eu. Est-ce que vous imaginez seulement ce que ça va être d’avoir d’emblée toute ma conscience, de connaître mon avenir sans pouvoir rien y faire, de me retrouver bébé, engoncé dans un corps impuissant, à moitié fou d’ennui ? Et pour l’originalité vous repasserez, les humains ont inventé je ne sais combien d’histoires de ce genre…
— Pas mon problème. Au suivant ! Vous, préparez-vous à la descente utérine.
— Bien sûr, c’est jamais votre problème », marmotta encore Raoul, vaincu.
Il naquit quelques jours plus tard.

P.S. : Désolée pour l'emploi du prénom Raoul, j'aime bien l'utiliser. Je ne pensais pas du tout au pseudonyme d'ici !

Pas mal socque ! :)

Mon ancien patron est mort... RIP Steve
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C'était son dernier Keynote. Il allait présenter le iMerveille et une fois de plus, le monde serait révolutionné. Mais en marchant vers la console de présentation, Steve glissa sur une tache d'huile échappée de la Windows. Son front allait heurter le bois dur quand un petit bout de coton hydrophile planté sur une baguette amorti la chute. Quand il se releva, il comprit combien il l'avait échappé belle. "c'est mon coton tige qui m'a sauvé la vie !", se dit-il. Mais avant tout, il fallait sévir contre ceux qui avait rit dans l'assistance. Ils prit son iFlingue et les tua tous, pour l'exemple! Sa méchanceté fit l'admiration de tous. et cette stratégie serait enseignée dans les écoles de commerces. Un seul rieur en réchappa, il devait aller expliquer à l'extérieur le pourquoi de l'hécatombe. Mais le messager ne s'acquitta pas de sa mission. "J'ai sauvé une vie, à tort", finit par penser Steven en rengainant son arme. Comme il n'aimait pas avoir tort, il découpa le pauvre gars en rondelles pour qu'on sache bien que la gentillesse était son pire défaut.

C'est vrai, quoi... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? de demandait Steve en regardant par la fenêtre le lion entrer avec la vache dans la constellation du vampire. C'est là qu'il se rendit compte que quelque chose clochait: dans le monde de la Silicon Valley, la constellation du vampire n'existait pas. Les vampires allaient et venaient librement dans les boulevards de Hollywood, à la recherche de jeunes et jolies starlettes à endormir puis à embrasser. Steve siffla pour appeler Médor, son labrador favori ainsi que Zig et Puce, les deux rongeurs obèses qu'il élevait depuis leur naissance. Le clebs arriva largement le premier, confirmant l'adage habituel qu'un bon chien vaut mieux que deux gros rats.

Flanqué de son clebs, Steve se dirigea vers le guichet central, où Saint Pierre aiguillait les âmes. Il donna à Steve un dé pour tirer son sort: Paradis, Purgatoire ou Enfer. Ce fut le mal qui triompha. Et tout le monde fut ravi, parce que personne n'avait envie de se mesurer à son génie. Les bien pensants bienpensèrent que quelques années de chaudron lui ferait du bien. La cheffe des diables l'envoya dans une casserole spécialement brulante pour le rendre humble. Elle fut applaudie par tout le monde. Elle l'avait tué. Mais il en faudrait plus et le fringuant Steve sortit du bocal en ébullition d'un bon souple. La sentence dans ces cas-là est rude pour les diables qui laissent leurs proies d'échapper: le mariage! Bien qu'aucun des deux ne soit consentant, ils se marièrent donc par dépit. La nuit de noce fut calme, aucun des deux ne voulant goûter aux charmes de l'autre. Steve proposa bien à son épouse qu'elle aille s'amuser toute seule pour évacuer un peu de son caractère volcanique, mais elle refusa d'aller prendre un plaisir solitaire. ça dura des semaines et dans la corbeille à fruits, la banane pourrissait. La vie de Steve devint vraiment un enfer et il songea plusieurs fois à quitter cette mort cruelle.

Un jour, le voisin d'à côté, un brave gars appelé Lucifer, monta sur une échelle pour réparer son toit. Mais il laissa échapper son marteau qui tomba sur l'occiput de la femme de Steve et la tua net. Reconnaissant, l'homme étrangla le diable en signe de reconnaissance. Il lui avait sauvé la vie. Il lui pris la sienne. Malheureseument, les peines de mariage dans l'Enfer ne se terminent pas par la mort d'un conjoint. Aussi Steve retrouva sa femme, avec maintenant le haut du crâne au niveau de la mâchoire inférieure. Steve serra son ennemie jurée dans les bras, les larmes aux yeux: il en aurait encore pour 10.000 ans au bas mot.

Pour ne pas céder au pessimisme, Il reprit sa vie en main et trouva même une chouette nana avec qui sortir. Son infidélité fut approuvé par tous, car on savait le caractère odieux de sa femme. Steve et sa maitresse firent un enfant, il naquit quelques jours plus tard (en enfer, on fait les gosses en 9 jours et pas 9 mois... C'est le royaume de l'e-ffi-ca-ci-té). Malheureusement, l'enfant devint psychopathe et pris le pouvoir en enfer pour l'exercer sans partage. Le mal triompha encore.Et nul n'y vit d'inconvénient.

Son premier grand travail fut une réforme de l'éducation pour empêcher les élèves brillants de briller. Une révision des tables d'opérations fut faite. Le tyran ne dédaignait pas faire la classe lui-même et ses élèves étaient souvent interrogé. Malheur à eux s'ils se trompaient! Un exemple? "3 x 2" demanda Steve Jr sèchement à une élève. "7". Le professeur sourit, c'était le début du travail qui allait changer l'ensemble des sociétés.

Alors tout commença. Les pays durent se mettre à la Nouvelle Education sous peine de destruction. Lors de l'inventaire des nations, on en dénombra 123, soit trois de trop, qui furent annihilés sans rémission. Ce ravage fut fait à l'aide de bombes nucléaires qui laissèrent des traces radioactives partout, prétexte à faire muter quasiment toutes les espèces animales. C'est ainsi que, quelques années plus tard, un chameau bleu rentra dans l'hopital sous-marin, l'air innocent. Les médecins, qui en avaient vu d'autres, l'opérèrent sans anesthésie. Les infirmières proposèrent d'utiliser un bistouri mais le chirurgien trouva l'outil trop petit pour la fente à réaliser. Le burin ne réussit pas davantage. Finalement, la charrue passa, après les bœufs dont les cornes avaient été affutées. L'opération se termina mal et l'animal finit en couscous. Il était bon, et tout le monde en voulait. Mais le diner fut tellement arrosé que les convives firent n'importe quoi. Quand s'acheva cette soirée de beuverie, l'imprimante plongea dans une carafe de pingouin verts. Et tout redevint comme avant les radiations.

Sauf que ça ne rendrait pas Steve à la Terre, dont les larmes des humains formait des rivières, des lacs, des fleuves. De ces pleurs naitraient des mers? L'océan serait sa vie, serait sa mort. Les autres grandes entreprises technologiques se mirent en ordre de bataille pour déchiqueter l'héritage et la peur du prédateur se diffusait à des kilomètres à la ronde.

Mais c'est la fin...

Son crayon s'est tut et mon iPhone se met à pleurer...

Impressionnant ! Vous les avez toutes placées ?