Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Ile de France - remerciements et compléments |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
22/11/2012 13:52 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
9166
|
Bonjour,
Merci aux commentateurs de mon poème « Ile de France », visible ici : http://www.oniris.be/poesie/ioledane-ile-de-france-11504.html. Tout d’abord pour répondre (tardivement) à la judicieuse remarque des correcteurs, l’absence de traits d’union dans ce titre est en effet volontaire, en lien avec Robinson, la ville déserte, etc. La scène de ce récit est très clairement parisienne, désolée pour Hersen qui aurait voulu pouvoir la transposer dans une autre mégapole. Parisienne, je ne le suis pas, et pas même francilienne ; mais mes rares incursions à la capitale ont tendance à m’inspirer, avec des mois de décalage. Ceci étant dit, il m'est arrivé d'avoir le même type d'inspiration avec Londres (voir « Bonheur par contumace » pour ceux que cela intéresserait, avec un sujet assez proche de celui-ci). La solitude dans la foule a toujours eu pour moi quelque chose de fascinant, bien que ce soit à coup sûr une thématique très rebattue, comme le souligne justement Socque. Je suis ravie en tout cas que ‘d’authentiques Franciliens’ aient trouvé dans ce texte une résonance avec leur propre réalité. Qu’est-ce qu’un « regard francilien », me demande-t-on ? Répondre à cette question est un exercice un peu risqué – je pourrais dire que j’y vois à la fois quelque chose de pressé, de blasé, d’éperdu peut-être aussi ? Va savoir ce qui vient à l’esprit du poète au moment où il écrit ... Ce regard peut-il, en outre, être appuyé par un si - « si francilien » ? Bonne question de Lulu. Je l’aime bien, moi, cette gradation. Même si, maintenant que vous le dites, phonétiquement ce n’est peut-être pas du meilleur effet. Cyrill, votre remarque selon laquelle à vos yeux « un francilien est déjà exotique » m’a fait sourire, moi qui fais partie comme vous de ces provinciaux comme on ne le dit plus. La sérénité pour Lulu, l'intranquillité pour Cyrill : ce poème oscille sans doute un peu entre les deux, façon douce-amère. Au final, une sorte de résignation (« désabusée » pour reprendre le terme de Corto). A tort ou à raison, le lecteur en reste juge. « Pourquoi pas néoclassique » me demande Papipoète, eh bien parce que j’ai tendance à considérer que l’absence de ponctuation s’apparente plutôt au contemporain. Cela dit je ne suis pas très à cheval sur les étiquettes et catégories. « Les épousailles du réalisme et de la poésie », c’est un beau compliment, merci Miguel. Socque, Eskisse, Corto, Provencao, Emilia, merci d’avoir cité vos passages préférés, c’est toujours un plaisir de savoir ce qui a été apprécié. Et cela me fait plaisir que la formule « Robinson fuyant vendredi » ait retenu l’attention, même si elle ne fait pas tout à fait l’unanimité ;) Je reconnais volontiers que ce texte comporte quelques facilités comme le relève Pouet. Précisons que je suis une perfectionniste qui se soigne. Oserai-je avouer que j’ai mis quelque chose comme trois ans avant de me décider à proposer ce poème sur Oniris, ne l’ayant pas jugé assez bon ? ... Au final j’en ai juste modifié un vers avant de l’envoyer. Je suis d’autant plus agréablement surprise du bel accueil qui lui a été réservé. Enfin il me reste à vous remercier Donaldo75 d’avoir exprimé si précisément et avec beaucoup d’empathie ce que j’ai essayé de partager dans cet écrit. Si l’on m’avait demandé d’expliquer ce poème, je n’aurais pas su mieux dire. Merci ! Ioledane
Contribution du : 31/01/2022 21:39
|
|
Transférer |
Re : Ile de France - remerciements et compléments |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
09/03/2013 09:32 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Primé concours Groupe de Lecture Post(s):
24667
|
Citation :
Salut, je posais cette question rhétorique, ayant bien saisi les adjectifs ou impressions que cela pouvait sous-tendre. Simplement, existerait-il une différence entre le regard d'un habitant de Paris et sa banlieue et celui d'un marseillais, d'un pékinois , d'un cairote, d'un new-yorkais, d'un tokyoïte ?... C'était plutôt à ce niveau là. À moins que, peut-être, nous puissions parler "d'accent oculaire"... Mais c'était plus espiègle qu'autre chose, je vous l'accorde. Merci pour le retour. Pouet, francilien repenti.
Contribution du : 01/02/2022 07:32
|
|
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
||
Transférer |
Re : Ile de France - remerciements et compléments |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
22/11/2012 13:52 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
9166
|
Bonsoir Pouet,
"existerait-il une différence entre le regard d'un habitant de Paris et sa banlieue et celui d'un marseillais, d'un pékinois , d'un cairote, d'un new-yorkais, d'un tokyoïte ?..." J'ai bien peur de ne pas avoir suffisamment voyagé pour répondre à cette question Mais j'aime bien votre idée d' "accent oculaire", et l'espièglerie qui va avec. Merci, Ioledane, provinciale assumée.
Contribution du : 01/02/2022 19:34
|
|
Transférer |
Re : Ile de France - remerciements et compléments |
||
---|---|---|
Expert Onirien
Inscrit:
22/11/2012 13:52 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
9166
|
Merci à vous Gil d'être venu en "passant" sur ce poème qui fait écho à une thématique que vous appréciez visiblement, et d'avoir relevé certains passages en particulier.
A votre question "au fait, pourquoi votre poème n’est-il pas catégorisé néoclassique ?", je répondrai comme à Papipoète : J’ai tendance à considérer que l’absence de ponctuation s’apparente plutôt au contemporain. Cela dit je ne suis pas très à cheval sur les étiquettes et catégories. Donc en ce qui me concerne, ça peut être du néo si vous voulez :) Bien cordialement, Ioledane
Contribution du : 02/02/2022 22:01
|
|
Transférer |