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Re : In tenebrix lux : explications
Maître Onirien
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Stony,


Vexé, non. Un poil agacé peut-être il est vrai de la comparaison avec le JT de France 2... Car pour tout vous avouer je suis plus Canard Enchaîné que journal télé et il y a belle lurette que je ne prends plus comme argent comptant tout ce qu'on me raconte dans les médias...

J'ai dit "quartier" dans un sens générique comme je l'ai expliqué.

Mais je ne prétends pas tout connaître sur tout, loin de là.

Bien évidemment vous êtes tout excusé et je vous présente aussi mes confuses pour le côté assez sec de ma réponse, je suis un brin chatouilleux aussi parfois...

Ceci étant dit je vous remercie pour vos explications et je conçois parfaitement votre agacement. Agacement qui est aussi le mien quand on assimile un peu trop facilement "jeune de banlieue" (maghrébin de préférence) à salafiste invétéré. Je pense que vous serez d'accord avec moi sur ce point. J'ai pour ma part suffisamment côtoyé de gens venant de ces fameux quartiers pour en témoigner. Et même des rappeurs qui écrivent des textes sensés sans parler de strings ni de kalachnikovs... Fou non?

Ensuite pour ce qui est "d'enfoncer des portes ouvertes" comme je le dis peut-être un peu rapidement dans mon commentaire, je pense qu'il est toujours bon de remettre les pendules à l'heure de l'humanisme, sans tomber dans la naïveté béate mais je suis absolument persuadé que vous savez bien évidemment faire la part des choses.

Voilà je terminerais par dire que vos interventions sont le plus souvent pondérées et intéressantes et que je continuerai à suivre vos productions avec plaisir.

Cordialement.

Contribution du : 27/04/2016 14:25
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Re : In tenebrix lux : explications
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Aloccasion

Votre réponse lapidaire et sarcastique me fait comprendre que vous auriez mal pris ce que je vous ai écrit. Dans ce cas, je ne peux que répondre qu'il s'agit d'une erreur d'interprétation.
Vu le coup de chaleur qu'a engendré ce fil, je prends pourtant toutes les précautions en choisissant mes mots, mais je dois être encore trop maladroit.

Figurez-vous que dimanche dernier, j'ai échangé avec un onirien au sujet de votre commentaire et que je lui répondais que je ne blâmerais personne pour n'avoir pas saisi le contexte puisqu'il m'arrive, moi aussi, de ne pas saisir le contexte ou le sujet d'un texte alors que d'autres commentateurs l'on saisit sans difficulté. J'ajoutais même que je vous avais trouvé sympa de ne m'en avoir pas tenu rigueur et d'avoir apprécié votre lecture malgré cela.

J'espère que ceci dissipe le malentendu éventuel.


David

Ben voilà ! Moi, non plus, je n'avais pas saisi tout le sens de ton commentaire. Comme quoi, j'apporte immédiatement la preuve de ce que j'écrivais ci-dessus.
Tu as pris des risque en écrivant cela. Moi, je n'aurais pas osé. C'est bien d'oser.
Je n'avais pas non plus pensé à Chaplin, mais en y réfléchissant bien, je trouve la comparaison tout à fait pertinente.


Widjet

"Gentillet, inoffensif, de ceux qui mangent pas de pain comme on dit." : je suis d'accord, pas d'autre ambition que celle-là. Vu le "merdier" qui a suivi le forum, comme tu dis, je comprends que tu sois déçu.

"Ne cherchez pas plusieurs niveaux de lecture , des pistes de réflexion" : moi, je ne suis que l'écriveur. Le réfléchisseur, c'est toi :=)

"Maintenant, j'ai clairement ressenti une forme d'embarras chez l'auteur qui dans son extrême et dommageable prudence s'est défendu d'utiliser certains mots qui pourtant n'ont rien d'injurieux comme arabe ou maghrébin (la première personne sollicitée est juste identifiée comme "frisée" c'est assez amusant cette réticence à décrire davantage), le résultat assez symptomatique et révélateur d'une époque gangrenee par le politiquement correct." :

Je ne suis pas en désaccord avec toi sur l'aspect politiquement correct agaçant. Mais je crois aussi qu'il ne faut pas se prendre à son propre piège. A force d'en être agacé et de hausser le 'niveau" par esprit d'insolence, on peut aussi en venir à dérailler complètement, même lorsqu'on a beaucoup de talent, et peut-être surtout lorsqu'on en a beaucoup (Dieudonné, Céline, ...). Le non politiquement correct, ce n'est pas de dire "couilles" lorsque "bite" n'a pas suffit à choquer.

Je peux te dire qu'il y a des membres de ma famille pour lesquels ce texte est non politiquement correct. Il te suffirait de fouiller dans mon Facebook pour t'en convaincre. Je me suis opposé des dizaines ou des centaines de fois à des proches, y compris ma propre mère, pour défendre ce que tu trouves gentillet et inoffensif. Et pour s'opposer à ma mère, je peux te dire aussi qu'il faut beaucoup de courage. Mais, à l'instar de Pouet, j'ai fini par privilégier la qualité de ma digestion à un combat trop épuisant pour le maigre résultat qu'il offre.

Si tu le permets et puisque tu as utilisé le qualificatif "symptomatique", je le trouve approprié à l'analyse que tu fais de mes intentions que tu estimes donc connaître par avance, peut-être parce qu'on se connaît depuis un petit moment.

D'après toi, j'aurais édulcoré, estompé, voire effacé certaines choses pour ne pas risquer un retour de bâton. C'est bien ça, n'est-ce pas ?

D'abord, je te ferais remarquer que ça ne m'aurait pas suffit à éviter ton retour de bâton puisque tu en fournis toi-même la preuve. Si je dois donc subir un retour de bâton quoi qu'il arrive, je préfère écrire ce que je veux et choisir le bâton qui me sied le mieux. Mais ce n'est pas le plus important...

Tu connais bien sûr cette réplique de Thierry Lhermitte dans le Père Noël. C'est l'une des plus marrantes du film parce qu'il s'agit ici d'ironie.
Et pourtant, s'il y a une chose qui m'agace encore plus que le politiquement correct, c'est que l'on considère les gens gentils comme des gens ennuyeux. Ils y a des gens ennuyeux, certes, mais indépendamment du fait qu'il soient gentils ou non.
Si tu avais haussé ton humour au niveau de celui que tu peux (parfois) produire, tu aurais pu comparer mon texte à ça et tu y aurais répondu par ça.
Mais, si je peux encore me permettre, il me semble qu'il y a une chose qui t'échappe un peu. Mon texte ne dit pas que tout le monde est gentil et qu'on va se mettre à rouler des pelles à tout le monde en tendant la joue pour se faire baffer dans l'allégresse. Il se focalise sur des gens d'une grande gentillesse et qui, crois-moi, n'étaient pas du tout ennuyeux pour moi. Il demande la joue à ceux à qui l'on a envie de donner un bisou. Oui, tu m'as bien entendu ! Pouah, un bisou. C'est dégueu. Comme c'est mielleux ! Comme ça dégouline de bons sentiments !
Ce texte n'ignore pas le mal puisqu'il en est le contexte. Ce contexte est là et bien là. Seulement, il n'en est pas le sujet.

Je vais maintenant reprendre une partie de l'une de tes phrases car chaque mot y est important. Chaque mot ! (à part peut-être le mot "forme", et encore...) :
"J'ai clairement ressenti une forme d'embarras chez l'auteur"

JE / CLAIREMENT / RESSENTI / EMBARRAS / CHEZ / AUTEUR

Puisque JE suis MOI et que JE SAIS que JE n'ai RESSENTI AUCUN EMBARRAS (*), je peux AFFIRMER que TU fais de la PROJECTION.

(*) sauf une exception (voir ci-dessous)

JE (toi, donc)
CLAIREMENT (on ne peut donc pas en douter)
RESSENTI (tu estimes être en empathie, mais tu fais de la projection)
EMBARRAS (on sait donc précisément ce que tu as ressenti)
CHEZ (empathie, quand tu nous tient)
AUTEUR (Ah, ça, c'est moi... si tu permets, bien sûr)

Si tu permets toujours, je vais te dire ce qui m'a embarrassé lorsque j'ai écrit ce texte car il n'y a qu'une seule chose : c'est la découverte du vêtement de la dame et ma réaction, même si très brève, d'amusement et même de moquerie devant un accoutrement ne faisant pas partie de mes références. Et tu sais pas quoi ? Attention, tu vas tomber de ta chaise ! C'est précisément parce que j'étais embarrassé que je l'ai écrit, que je n'ai rien édulcoré, rien estompé et surtout rien effacé. Et si je n'ai rien écrit d'autre, c'est tout simplement parce que je ne l'ai pas vécu, pensé ou ressenti. J'aurais pu me rendre plus méchant pour te faire plaisir, mais ce n'aurait pas été moi. C'est une chronique, pas une fiction.

Et te n'inquiète pas pour moi, je ne suis pas devenu un bisounours.
Le jour où je voudrais réellement me suicider, je m'achèterais le dernier album de Frank Michael.

Oh ! J'allais presque oublier. Je te donne un autre exemple de texte dont je trouve que le sujet est à peu près le même. Je ne sais pas si c'est de la grande littérature ou pas et je ne pense que son auteur ait quelque chose à en fiche (c'est pas moi). C'est pas un truc dans lequel on cherche de la bonne chute à en faire une nouvelle du tonnerre de Dieu (y a quand même beaucoup plus d'humour que dans le mien) mais c'est le genre de textes qui fait bu bien : La Dorade Rose.
Moi, j'adore ce texte. Je viens de le relire et il fait toujours autant de bien.
Je ne sais pas si je suis autorisé à donner ce lien. Si ce n'est pas le cas, on a qu'à remettre la dorade à la mer.



Bon, eh bien, je ne suis pas mécontent, moi, d'être parvenu au bout de l'affaire et de passer à autre chose.

Je vous donne déjà rendez-vous, très bientôt, sur le fil "D'un sonnet l'autre" car l'ami (pouah, un ami, c'est dégueu !) Gemini nous y réserve une chouette surprise.

Contribution du : 27/04/2016 23:12
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Re : In tenebrix lux : explications
Maître W
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Stony merci de m'avoir offert ta plus longue...réponse.

Maintenant que je suis de retour en France et devant mon PC (sans les gosses, l'inconfort etc...), je suis plus à l'aise pour prendre le temps de répondre.

Quelques commentaires à tes commentaires :

A force d'en être agacé et de hausser le 'niveau" par esprit d'insolence, on peut aussi en venir à dérailler complètement, même lorsqu'on a beaucoup de talent, et peut-être surtout lorsqu'on en a beaucoup (Dieudonné, Céline, ...).

Absolument. Je vois tout à fait ce que tu veux dire. Mais entre le "je me mouille pas des masses" et "je fais du zèle pour rien", tu avais largement moyen (la subtilité et le talent) de mettre ton grain de sel sans dénaturer la véracité et l'authenticité de ton expérience sur ce fameux jour de balade.

Je peux te dire qu'il y a des membres de ma famille pour lesquels ce texte est non politiquement correct

Je te crois. Dont acte. So what ?
Ce texte demeure malgré tout pour moi irréprochable dans le sens où ta bonne intention et ta sincérité le rend inattaquable (si ce n'est pour ma part ce sentiment tenace - désolé - d'auto censure que j'ai trouvé). Tu dis plus haut dans tes explications que ce texte n'avait pas pour but d'être publié. Là encore je te crois et sans vouloir être désobligeant la parution de ce texte est aussi étonnante (pour moi) qu'assez évidente au final. Etonnante car comme je l'ai dit, sur le fond et sur la forme, il ne casse pas trois pattes à un canard (mais j'ai déjà vu pire en parution) et également évidente du fait justement de son caractère très consensuel et si en plus on est bien luné (ça m'arrive même à moi, je te jure), on se dit, "allez on publie par les temps qui courent, un peu de "aimons nous les uns les autres" ça va pas nous faire de mal. Bref je suis pas tellement surpris de sa parution car il est toujours ballot (même pour un adulte) de refuser un verre de grenadine quand en plus il est offert de bon coeur.

Mais venons en à ce qui me semble le plus intéressant.

D'après toi, j'aurais édulcoré, estompé, voire effacé certaines choses pour ne pas risquer un retour de bâton. C'est bien ça, n'est-ce pas ?

Comme je l'ai dit, j'ai vraiment senti une gêne, une retenue.
Je peux me tromper mais je le ressens vraiment comme ça et d'autant plus que j'ai appris que tu as écrit ton texte très vite, (tu le dis toi même plus haut), c'est à dire, je suppose, avec une grande spontanéité, avec le coeur quoi, bref comme tu le sentais sur l'instant, comme si tes pensées et ton bras agissaient de façon parallèle. Alors pardon, mais dans certains passages (notamment pour décrire la première personne que tu croises) ça se ressent pas du tout comme ça. Ca sent au contraire, la petite suspension du "comment je vais m'y prendre pour identifier ce gus". Je trouve très étonnants tes mots (ou plutôt l'absence de mot) pour parler d'un maghrébin. C'est vague, tiède, craintif, quoi. Franchement, le premier mot qui te vient pour identifier un arabe, sérieux, c'est frisé ? (à moins que ce ne soit une expression typiquement belge). Si tu vois un rabbin une kippa sur la tête et des papillotes, ta première réaction (sauf à dire que tu veuilles faire de l'esprit ou de l'humour) est de dire "j'ai vu un gars avec une calotte sur son crâne et des trucs qui pendent" ou encore j'ai vu le leader de ZZ TOP ?. Arrête tes conneries, tu diras, j'ai vu un juif et c'est normal.

Je vais même aller plus loin, ton premier gars aurait été chinois je doute que tu aurais fait preuve d'autant de prudence. Je ne te le reproche pas (de nos jours, faut faire sacrément gaffe : on peut plus dire "manger à la juif", "faire un travail d'arabe", ou l'expression "j suis pas un pédé" bah non, c'est raciste, homophobe et tout et tout.

Tiens je digresse un peu avec cette anecdote : Le biscuit Bamboula a été supprimé à la fin des années 80 car cela créait de la polémique. Véridique. En revanche les biscuits Pepito existent encore aujourd'hui. Tu sais pourquoi ? Parce que les Mexicains, tout le monde s'en bat les couilles !".

Je m'égare...

Bon, plus sérieusement, je me souviens quand j'étais gosse, ma grand mère (née en Algérie) disait, "va acheter du pain chez l'arabe" et l'arabe répondait "va chez le juif prendre de la tchouchouka" (c'est une salade typique à base de tomates et de poivrons). Et personne y trouvait à redire. Bref, faut faire gaffe aujourd'hui pour pas avoir SOS Racisme au train (tiens tu parlais de ceux qui parfois font du zèle, je te donne cette organisation qui, nécessaire à la base, devient grotesque à force de réagir à tort ou à travers)

Tu écris : Si je dois donc subir un retour de bâton quoi qu'il arrive, je préfère écrire ce que je veux et choisir le bâton qui me sied le mieux.

Tu as carrément raison mon vieux. Mais laisse moi amicalement te corriger. Ce n'est pas le bâton qui te sied le mieux, c'est le bâton qui te fera le moins mal. Je ne vais pas plus loin dans l'allusion au risque d'être modérer pourtant j'en aurais des choses à dire sur cette notion de représailles et la sévérité de l'impact car je suis persuadé (et du reste les faits et l'actualité ne me contredisent pas) que cela conditionne énormément les gens et la façon dont ils se sentent la liberté de critiquer, de caricaturer et de commenter l'actualité. Bref, passons.

Ce texte n'ignore pas le mal puisqu'il en est le contexte. Ce contexte est là et bien là. Seulement, il n'en est pas le sujet.

Merci j'avais pigé. Mais j'ai le droit de trouver ça...facile et surtout terne dans la forme. Je n'ai rien contre les bons sentiments, après c'est une question de forme, de nuance, de subtilité. Ici, je trouve que tu avais un peu trop mis de sucre dans ton orangeade. Je me demande comment stony le commentateur aurait évalué un texte comment ça écrit par un autre. On le saura jamais.

Tu dis encore " J'aurais pu me rendre plus méchant pour te faire plaisir, mais ce n'aurait pas été moi"

Bon c'est de l'humour je présume car je ne veux pas que tu sois méchant pour montrer que t'es pas né de la dernière pluie ou que t'es pas un bisounours, mais juste que ça sonne plus juste sur certains passages et choix de termes ou formulations que je trouve encore très timorés.

Pour ton analyse sur mes mots, je te les laisse, tu essaies juste de noyer le poisson ou d'enculer des mouches différentes des miennes. C'est de bonne guerre, mais ça m'intéresse moins et je commence à fatiguer.

A plus

W

Contribution du : 28/04/2016 08:20
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Re : In tenebrix lux : explications
Maître W
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PS : là où je te rejoins pleinement, c'est que j'aurais pu (dû) faire preuve de plus d'humour et taquiner ton texte de façon plus légère. Mais force est de constater que le forum (et les échanges un peu musclés) m'avait foutu un peu les golden et j'ai dû laisser (un peu) reposer pour lire (et relire) ton texte et prendre le temps de le commenter. Un jour de plus de recul, peut-être que j'aurai dans la forme fait un commentaire plus léger. J'avoue.

Contribution du : 28/04/2016 08:38
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Re : In tenebrix lux : explications
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Je lâche tout et j’applaudis des deux mains ! Quel bel échange vous nous offrez, les gars !
Bravo !!!

Dieu seul sait combien tu as pu m’exaspérer par le passé, Widjet, avec ta provoc no limit, mais force est de constater aujourd’hui le pointu de ton analyse. J’adhère sur toutes les lignes que tu as écrit sur ce forum (humour et sous-entendus compris), et je me dis que si la franchise avait toujours été ainsi de mise, la société actuelle n’en serait peut-être pas arrivée à ce stade de déliquescence totale que nous connaissons.


Cat


Info + : chez nous, la tchouchouka, on l’appelait, sans aucun complexe, la salade juive… miam ! Un vrai régal.

Contribution du : 28/04/2016 09:41
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Re : In tenebrix lux : explications
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widjet a écrit :
(de nos jours, faut faire sacrément gaffe : on peut plus dire "manger à la juif", "faire un travail d'arabe", ou l'expression "j suis pas un pédé" bah non, c'est raciste, homophobe et tout et tout.


Hummm et c'est si grave que ça? Perso je trouve plutôt bien qu'on s'abstienne de prononcer des phrases telles que "faire un travail d'arabe". Mais t'inquiètes viens vers chez moi, dans l'Isère profonde et je t'assure que t'auras plein de gonzes pour t'en sortir des comme ça et des meilleures encore les jours où ils sont en forme...

Franchement ça n'a l'air de rien ce genre de petites phrases, c'est gentillet, pas bien méchant, on rigole hein... Sauf que...
Ben ouais sauf qu'avec ce genre de petites phrases pas bien méchantes, bien anodines, on se poile bien hein... Ben y a des trucs qui restent, insidieusement. Combien de fois dans mes contrées hospitalières j'entends parler des "gris" ou autres dénominatifs affectueux pour parler des maghrébins... Bof c'est pas bien méchant tu me diras, on va pas appeler SOS racisme pour ça hein faut pas déconner... Bref.

Pareil pour les homos... Faut avouer que sur les juifs ils sont moins prolixes dans le coin...

Le diable se niche dans les détails (et pas de l'Histoire...)
Je pense qu'au contraire faut rien laisser passer car la banalisation de la connerie on sait ce que ça peut donner.

Après on peut me dire que je suis une sainte Nitouche bien pensante si on veut. Je l'assume parfaitement.

Contribution du : 28/04/2016 13:00
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Re : In tenebrix lux : explications
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Pouet

Je suis à table mais je vais répondre après.
MAis a mon sens tu te trompes car ce n'est pas le mot ou l'expression qui blesse c est le ton, l'intention, la façon de et celui qui le dit qui perverti la formulation. Le "fais pas ton juif" balancé par un pote n'a rien a voir avec "espèce de sioniste" (que les gens disent sans savoir)

Du temps de nos parents ils se chambraient à coup d appellations (vla le rital, le corse, le juif...)ça faisait pas de problème.

La semaine dernière un pote, branleur comme un Corse, fort comme un turc était saoul comme un Polonais. Je viens grâce toi de me rendre compte de l'infâme insultes racistes que j'ai fait.

Dieu merci personne d SOS Racisme dans les parages.

W

PS : si je traite mon frangin de menteur comme un arracheur de dents est ce que je risque d'avoir la confrérie des dentistes au cul?

Contribution du : 28/04/2016 13:26
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Re : In tenebrix lux : explications
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Bon je reviendrai là-dessus aussi plus tard.

Mais pour les exemples que tu cites, mouais... Je pense que ces expressions sont tout sauf parlantes car elles ne correspondent pas à grand chose dans la réalité.

Toute généralisation et a fortiori quand il s'agit d'un peuple est stupide.

Sinon je maintiens que les mots marquent et impriment "l'imaginaire collectif". Ton ou pas ton.

A plus

Contribution du : 28/04/2016 13:31
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Re : In tenebrix lux : explications
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Citation :

Pouet a écrit :
Bon je reviendrai là-dessus aussi plus tard.

Mais pour les exemples que tu cites, mouais... Je pense que ces expressions sont tout sauf parlantes car elles ne correspondent pas à grand chose dans la réalité.

Toute généralisation et a fortiori quand il s'agit d'un peuple est stupide.

Sinon je maintiens que les mots marquent et impriment "l'imaginaire collectif". Ton ou pas ton.

A plus


Après tout, comme tu dis, est-ce si grave que ça ?

Bah non. Et puis un jour, tu sais quoi, plus rien ne sera grave car plus rien ne sera jamais dit. On murmura les choses en jetant, tétanisé, un oeil en arrière pour voir si y'a pas un gars qui va nous dénoncer (oui délation grande spécialité française notamment) auprès des organisations compétentes sans oublier toutes les féministes qui vont nous sauter à la gorge dès qu'on trouve une nana "bonne" ou un "peu salope". Et puis on fera la Grande Spécialité de la Maison : le Mea Culpa en se flagellant avec des orties mouillées, les yeux rivés au sol et la merde au cul.

C'est important la culture du repentir (en place public, c'est encore mieux), ah ça oui.

Tiens, en parlant de salopes, sais tu (mais bien sûr que tu sais) que beaucoup de gonzesses (oops) de femmes font sérieusement la gueule car elles réclament et revendiquent cet adjectif (bonne ou salope ou chagasse comme elles disent...) dès lors où c'est dit dans un contexte précis ou par leur mec ou leur meilleure copine. Si, si.

Tout ça pour dire que si mon pote, le ton, l'environnement, l'ambiance, la manière de changent radicalement les choses. Mais t'inquiète, la tendance actuelle te donne(ra) raison, et bientôt on dira plus rien (mais on n'en pensera pas moins ce qui est pire car tout restera larvé, à nous ronger de l'intérieur).

Pour autant, je ne suis pas dupe et ne me fais pas dire ce que je dis pas. Je sais très bien que certains mots a force de les banaliser on ne voit pas le danger. Mais ce n'est pas le mot qu'il faut attaquer, mais la bouche haineuse qui le prononce. Encore une fois,prendre le contexte d'ensemble. Je te trouve pas Sainte Nitouche, juste dans la mouvance actuelle où de façon très, trop manichéenne qui pousse des cris d'orfraie pour tout et pour rien alors que je vous invite à considérer l'ensemble d'une situation et non de prendre le mot seul, dénaturé de ce qu'il y autour de lui : l'interlocuteur, la complicité, le jeu, la séduction etc...L'amour même.

Juste un exemple qui me vient, une chanson de Renaud (dans l'album Boucan d'Enfer) s'appelle Petit Pédé. Cette chanson a été demandée par son pote homo. Bref, c'était un exemple parmi tant d'autres.

Aux Etats Unis, si un gosse de 3 ans fait un bisou sur la bouche à ton gamin du même âge, tu peux attaquer les parents pour harcèlement sexuel. Oui, oui, je dramatise, il n'empêche que de quel droit on critiquerait si l'américain le ressent ainsi ? Qui a raison ? Qui a tort ? Et surtout jusqu'où irons nous dans cette escalade ? Et surtout pour quel résultat bénéfique ? Ok, oui, j'exagère encore, je spécule, je dramatise, je stimule la peurrrrrrr....Mais qu'on continue à se la jouer vierge effarouchée et distribuer les bons et les mauvais points (j'imagine que c'est ça être de gauche comme dit Lucchini. Pour moi c'est kif kif de la droite, mais l'hypocrisie en plus). Petit à petit, on va trouver chez nous quelques aberrations du même genre. Et on crèvera de toutes ces pseudos précautions généralistes qui n'empêcheront rien. Et surtout pas le racisme et l'homophobie.

J'ai écrit un peu vite et si j'ai été maladroit ou offensant, je m'en excuse (d'ailleurs c'est un truc que je vais faire maintenant, m'excuser par avance de tout sur tout et pour tout et ce bien avant d'écrire le premier mot)

Bises

W

Contribution du : 28/04/2016 14:53
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Re : In tenebrix lux : explications
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Citation :

Je lâche tout et j’applaudis des deux mains ! Quel bel échange vous nous offrez, les gars !
Bravo !!!


Je regrette, Cat, de ne pas pouvoir partager ton enthousiasme.
Tu aimes notre échange, soit. Moi, je ne peux rien aimer du tout puisqu’il n’y a aucun échange.

Certes, je suis d’accord avec Widjet sur le politiquement correct. J’écrivais moi-même : « J’abhorre autant la racisme que l’anti-racisme primaire ». La frilosité à utiliser certains mots cadenasse trop la discussion jusqu’à l’interdire totalement et interdire le sujet même. Pas de problème avec ça. Mais ce n’est pas le sujet, ni du texte ni entre nous. Le problème – car il y a un très gros problème ! – n’est pas là.

Widjet,

Tu es vraiment effrayant.

Il ne s’agit pas d’une fiction dans laquelle j’aurais une distance plus ou moins grande avec le narrateur et le personnage. Il s’agit d’une chronique rédigée à la première personne du singulier. Je suis l’auteur, le narrateur et le personnage principal (à quelques heures de distance). J’écris les choses comme elles se présentent, comme je les vois, comme je les pense et comme je les ressens. Point barre !

Ton attitude est vraiment consternante et il ne m’est pas possible de la tolérer plus longtemps. Tu viens m’expliquer ce que je pense et ce que je ressens. Je te réponds : « T’es gentil, vieux, mais vient pas m’expliquer ce qu’il y a dans mon cerveau, c’est le mien ! » Et tu rappliques à nouveau pour me dire « Non, mon gars, tu ne sais pas ce qu’il y a dans ton cerveau, mais moi je le sais et je vais te l’expliquer à nouveau ». Impossible de tolérer ça.
Et comme c’est la deuxième fois que tu me fais le coup (c’était un spectacle aussi consternant pour moi que pour tous ceux qui y ont assisté), je considère que c’est la dernière fois. Ta capacité d’écoute est inexistante ou seulement disponible pour des points périphériques. Seul t’importe le message que tu veux faire passer, sans rien avoir à cirer de ce qu’on te dit. C’est véritablement effrayant. Pour ce qui me concerne, je clôture ici parce que ça n’intéresse probablement personne et que ce n’est pas le sujet de ce fil.

Contribution du : 28/04/2016 16:01
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