Mes remerciement au ce pour la publication de ce texte, et à vous tous qui vous êtes penchés dessus. Il est ici :
http://www.oniris.be/poesie/cyrill-incipit-au-crepuscule-11617.html

Je l’ai écrit en laissant aller ma pensée, sans vraiment essayer de la maîtriser où de l’orienter vers un but.
Ce qui peut donner, me suis-je dit, un texte ouvert à l’interprétation de chacun.
Bien conscient de l’hermétisme de la chose, je ne m’attendais pas à une grande adhésion, mais vos réactions m’ont vraiment intéressé, parfois surpris mais toujours questionné et au final bien plu.

Merci Queribus pour la « très belle écriture » et les « images recherchées »

Merci AnnaPanizzi pour le « bien écrit » et de m’avoir mis sur la voie d’un sujet probable, « une fin annoncée », peut-être en effet pensais-je à quelque chose dans ce goût-là en écrivant. Votre réflexion à propos du beffroi qui n’a pas de profondeur m’a fait sourire, c’est un peu comme si on me rétorquait que le cœur est un muscle quand je veux le faire s’éblouir ou lui accorder la parole.

socque, également merci. J’ai bien aimé ce « dérisoire au bord de l’abîme » et je salue votre imagination fertile qui vous fait développer du côté de la guerre aux portes de l'Europe. J’ai écrit ce texte pour sa plus grande partie avant qu’elle n’éclate mais votre vision me convient tout à fait. Je suis content que vous m’ayez reconnu, j’aurais donc un style reconnaissable !
On peut, en effet, sans doute resserrer, mais je ne sais pas faire.

Fableur, content que vous ayez apprécié les images. Vous aussi voyez une fin de monde, et vous avez pensé au Crépuscule des Dieux. Libre à vous bien sur de ne pas avoir envie de déchiffrer, je suis bien d’accord avec vous au sujet du vin d’ailleurs.

papipoète, merci. Vous aussi vous me reconnaissez, et ça depuis un moment. Bon, vous n’avez pas accroché, rien de grave, merci pour avoir tout de même pointé mon imagination !

Bonjour Davide et merci pour votre commentaire fouillé. Étrangement je me retrouve « écolo-utopiste », je ne le pensais pas mais je respecte votre lecture, comme je l’ai dit au début, c’est ouvert.
Étonné aussi que la forme, discursive en effet, vous ai fait penser à un prêche religieux, mais je veux bien l’admettre en me relisant. Je méditerai la citation de M. Proust que vous citez.

Myo, merci pour ton avis. Je retiens le propos touffu et ne peux pas vraiment prétendre le contraire, je savais que ce texte était risqué !

Merci au client Pouet. Je te ferai 10 % sur le prochain, s’il en existe un du même tonneau. Métaphore cultivée et sémantique cultivée, oui, j’avoue. Recherche de vérité j’en suis moins certain, mais il y a peut-être de ça. Toi aussi tu pointes le côté incantatoire, je vais essayer de me surveiller, je pourrais mal finir.

Merci Lari pour avoir apprécié les rimes internes, allitérations et rythme. Pour le reste, c’est à dire la serrure, je crois bien qu’il faudrait un passe-partout !

Atom, vous aussi remarquez le ton sentencieux. Là, plus de doute, il va falloir que je pense à des soins prophylactiques si je ne veux pas verser complètement de ce côté-ci. Et vous aussi avez noté le soin apporté aux sonorité, merci.

Et à tous pardon pour ce texte ampoulé.
Je l’ai écrit en laissant aller ma pensée, sans vraiment essayer de la maîtriser où de l’orienter vers un but.
Ce qui peut donner, me suis-je dit, un texte ouvert à l’interprétation de chacun.
Bien conscient de l’hermétisme de la chose, je ne m’attendais pas à une grande adhésion, mais vos réactions m’ont vraiment intéressé, parfois surpris mais toujours bien plu.

Merci Queribus pour la « très belle écriture » et les « images recherchées »

Merci AnnaPanizzi pour le « bien écrit » et de m’avoir mis sur la voie d’un sujet probable, « une fin annoncée », peut-être en effet pensais-je à quelque chose dans ce goût-là en écrivant. Votre réflexion à propos du beffroi qui n’a pas de profondeur m’a fait sourire, c’est un peu comme si on me rétorquait que le cœur est un muscle quand je veux le faire s’éblouir ou lui accorder la parole.

socque, également merci. J’ai bien aimé ce « dérisoire au bord de l’abîme » et je salue votre imagination fertile qui vous fait développer du côté de la guerre en Ukraine. J’ai écrit ce texte pour sa plus grande partie avant qu’elle n’éclate mais votre vision me convient tout à fait. Je suis content que vous m’ayez reconnu, j’aurais donc un style reconnaissable ! On peut, en effet, toujours resserrer, mais je ne sais pas faire.

Fableur, content que vous ayez apprécié les images. Vous aussi voyez une fin de monde, et vous avez pensé au Crépuscule des Dieux. Libre à vous bien sur de ne pas avoir envie de déchiffrer, je suis bien d’accord avec vous au sujet du vin d’ailleurs.

papipoète, merci. Vous aussi vous me reconnaissez, et ça depuis un moment. Bon, vous n’avez pas accroché, rien de grave, merci pour avoir tout de même pointé mon imagination !

Bonjour Davide et merci pour votre commentaire fouillé. Étrangement je me retrouve « écolo-utopiste », je ne le pensais pas mais je respecte votre lecture, comme je l’ai dit au début, c’est ouvert.
Étonné aussi que la forme, discursive en effet, vous ai fait penser à un prêche religieux, mais je veux bien l’admettre en me relisant. Je méditerai la citation de M. Proust que vous citez.

Myo, merci pour ton avis. Je retiens le propos touffu et ne peux pas vraiment prétendre le contraire, je savais que ce texte était risqué !

Merci au client Pouet. Je te ferai 10 % sur le prochain, s’il en existe un du même tonneau. Métaphore cultivée et sémantique cultivée, oui, j’avoue. Recherche de vérité j’en suis moins certain, mais il y a peut-être de ça. Toi aussi tu pointes le côté incantatoire, je vais essayer de me surveiller, je pourrais mal finir.

Merci Lari pour avoir apprécié les rimes internes, allitérations et rythme. Pour le reste, c’est à dire la serrure, je crois bien qu’il faudrait un passe-partout !

Atom, vous aussi remarquez le ton sentencieux. Là, plus de doute, il va falloir que je pense à des soins prophylactiques si je ne veux pas verser complètement de ce côté-ci. Et vous aussi avez noté le soin apporté aux sonorité, merci.


Et à tous pardon pour ce texte ampoulé.

Le "bien écrit" était sincère, aucune ironie^^ Et je suis désolée pour le Beffroi...

Salut,

t'as bien aimé ton histoire d'obscurité/hermétisme et lumière/ampoulé, hein...
Y a d'quoi sauter au plafond du coup, je te dis pas à quand, gourou, mieux veau incantatoire que deux tu le meugleras qu'y paraît.

Allez, prophètes en bien!




Pouet, ou son frère jeumots

AnnaP, je n'ai pas pris votre "bien écrit" comme insincère, et prends acte de votre désolation, histoire de ne pas jeter un froid sur le beffroi.

Pouet, j'irais plutôt par monts et vaux
meugler ma prophétie plutôt que de ruminer
sans faim et d'abominer
les chimères des mondes nouveaux.

Encore une raison, s'il était besoin, de rester sur le plancher des vaches au lieu de prêcher dans l'obscurité.
Au crépuscule, j'ai tendance à bégayer.
Copie double pour les ceusses qui n'auraient pas bien compris la première fois.

Et pourtant, AnnaP, vous m'aviez averti. J'ai loupé la manip dirait-on

Merci Miguel pour votre commentaire, pour la noblesse et pour le souffle, j'en suis très flatté !
J'écris souvent dans cette forme prose qui me permet plus de liberté. Mais j'aime aussi et lis d'autres catégories.

Bonjour Cyrill,

J'ai vu dans ce texte le portrait déchiré d'une "humanité" à son crépuscule, souillée par les guerres, menacée par le dérèglement climatique etc. Et dans ce tumulte, certains êtres, plutôt que de se soumettre ou de se révolter, envisagent d'autres possibles (2e paragraphe), dans un retour "poétisé" à la nature (la nature en tant que telle et/ou la nature en tant que nature de l'Homme, une nature profondément belle et pacifiste, d'où l'idéalisme que j'évoquais).

Pour ce qui est du "prêche religieux", ce sont notamment les adresses aux lecteurs (les "Vous") dans les derniers paragraphes qui m'y ont fait penser ; et puis, l'usage de mots nébuleux, dont on ne sait pas bien ce qu'ils viennent faire par ici : que/qui sont les "dieux", par exemple ?

En fait, la lecture que j'ai faite de ce texte - et qui m'est personnelle, c'est normal - me permet néanmoins de l'apprécier. C'est déjà ça ! Trop hermétique sinon ; ou alors, il me faudrait une boussole, Cyrill, mais une boussole poétique en forme de crépuscule arachnéen vitriolé, saveur vanille caramélisée aux pépites de cachalot martien, hein ! Mince, voilà t'y pas que je fais de l'hermétisme aussi ! C'est contagieux, l'hermétisme, docteur ?

Bonjour Davide

Qui sont ces dieux ? Je me relis et je n'en sais trop rien. Je crois bien qu'ils peuvent être chacun d'entre nous, et par conséquent "vous" aussi.
Je vais voir ce que je peux faire pour la boussole saveur caramel vanillé, avec peut-être un petit parfum nébuleux d'aspirine
Je comprends que ce texte puisse faire prêche, d'ailleurs. Je pense que si je tombais dessus en tant que lecteur et non auteur, je le prendrais de cette façon.