Un petit texte parfait, où pas un mot ne manque - tel est le commentaire élogieux que je donne à mon propre texte. Les évaluations d'autrui ne suivent pas cet enthousiasme, ce n'est pas dû à une mécompréhension ; comme cela a été dit, le propos est limpide. Mais les sensibilités sont différentes et j'ai pu mettre tout ce que je rêvais de mettre dans un texte dans celui-ci. Merci au CE, qui m'a suivi.

Donaldo75

"Au début de ma lecture, je me suis demandé où elle allait puis j’ai senti l’odeur du conte philosophique, du moins empreint de philosophie, ce qui m’a influencé pour la suite."
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Je ne dirais pas philosophique, car il ne va pas loin et qu'il ne donne aucun conseil de vie au lecteur. Aurais-tu été influencé par l'intervention du Philosophe Supérieur de l'Empire ?

"résonne différemment à la lecture depuis l’arrivée de Xi Jiping en Chine et les événements actuels dans le monde et particulièrement à l’Est. Je ne sais pas si c’est la volonté de l’auteur mais c’est bien vu."
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Je n'ai pas pensé à cette référence, c'est une coïncidence.


Il y a beaucoup d’imagination dans la fin qui d’ailleurs est savoureuse quand est annoncée l’invasion de la Chine par les Mongols.
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J'aime bien ce passage aussi.

Corto

"L'ambiance sur le pouvoir absolu de l'empereur correspond assez aux réalités connues. D'ailleurs l'enfermement d'hommes dans la construction n'est pas plus abominable que la précipitation des concubines dans les fosses du palais impérial prévues à cet effet."
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C'est vrai. Je ne sais plus où j'ai lu cette pratique d'enfermer les gens dans des murs. Je me demande pourquoi le gouvernement chinois estime que cela va fortifier le mur.

"L'empereur et ses sbires pensent tout régler, même les problèmes matériels, par la cruauté sauvage de solutions hasardeuses ne tenant aucun compte de la vie humaine."
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Tout à fait !

"Meng, petite paysanne insignifiante d'un point de vue social, détient un pouvoir mille fois plus fort à travers son amour pour Wan. Son chagrin, sa ruse et sa force nous entraînent vers un bouquet final, bienvenu au pays du feu d'artifice, où "les fleurs, les rivières et les papillons" jouent une partition en forme d'apothéose victorieuse."
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Merci pour cette interprétation.

Grand merci.


Dugenou


"Ton texte m'a arraché quelques sourires, peut-être à cause de petites maladresses, ou alors, est-ce voulu ?"
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Je veux bien que tu les désignes, en principe, ce n'est pas voulu.


Le terme "aller dans le mur", Meng qui parcours la Chine en quelques jours, le squelette de Wan (on a l'impression qu'il s'est décomposé en quelques heures)... et, il me semble que, bien que la poudre soit bien une invention chinoise, elle n'était utilisée, à l'époque, qu'avec les canons et les feux d'artifices, le fusil étant une invention probablement européenne, et date du quatorzième siècle... ou alors, je me trompe ?
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aller dans le mur, comme tous les trentenaires !
Meng qui parcourt la Chine : cette remarque me fait penser à localiser le pouvoir central par rapport à la muraille : où pouvait se trouver l'empereur à cette époque ? Et à quelle époque ? Est-ce que les Mongols voulaient vraiment envahir la Chine précisément à l'époque de l'édification de la muraille ?
Il ne faut pas chercher la vérité historique, c'est bien un petit conte, classé dans la catégorie "merveilleux".

À part ça, cette victoire de 'l'Amour Roi' sur les superstitions, absurdes, et sur le pouvoir de l'empereur, est savoureuse.
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Merci Dugenou


Mintaka

Cette nouvelle me rappelle les "Contes et légendes de..." de ma jeunesse qui était une collection d'histoires de pays exotiques comme la Chine par exemple.
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C'est en continuité avec ceux-là que j'ai voulu écrire cette Invasion.

La vôtre est assez drôle malgré qu'il y ait beaucoup de morts. Pour la morale, on sait qu'un déluge d'amour va sauver le monde mais personne n'y croit et que finalement les Mongols envahissent le pays. On n'a pas cru en l'amour dans l'Empire du milieu.
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C'est ça !

Que doit on en retenir? Une histoire bien écrite - avec parfois des raccourcis trop rapides comme Wan en squelette en quelques jours, du moins c'est l'impression temporelle que l'on a - et qui m'a accroché rapidement tant le rythme est bien adapté à l'histoire.
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Oui, j'ai écrit "quelques jours" en effet.
Le problème, c'est que si j'écris "quelques années", (attention remarque machiste en vue) Meng va perdre sa beauté et ne pourra plus incarner l'amour.


Robot

Un conte qui nous suggère une sorte de moralité. J'ai apprécié la manière dont il a été écrit et la justesse du personnage de Meng.

Cette revisite de l'histoire de la muraille de chine pourrait ajouter aux légendes sur l'édification de cette "merveille du monde" qui finalement n'était qu'un des premiers murs que l'humanité, de tout temps et encore de nos jours, édifie contre ceux qu'elle rejette et dont elle entoure les ghettos.
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Tout à fait, il y avait cette idée dans ma démarche : la merveille descend de son piédestal pour n'être qu'un mur de partage entre un peuple et l'autre.



Ombhre

L'ensemble est concis, se lit avec plaisir et facilité.
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Oui, c'était mon but.


En fait, on est vite happé par l'histoire, racontée dans le style des "contes et légendes de " (d'ici ou d'ailleurs), et les petites - éventuelles - incohérences sont sans importance, car ce récit n'a pas vocation a être un texte historique.
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Je ne saurais mieux dire.


widjet
C'est tout l'intérêt d'expédier le final, qui se veut être une surprise.

ferrandeix : merci beaucoup, j'adore tes commentaires, ton analyse me fait voir mes propres intentions informulées

Vilmon, tu as raison, la fin ressemble à un feu d'artifices. L'amour est invasif peut-être surtout il intercède pour mettre par terre le labeur du pouvoir, de la domination, de la violence, essentiellement parce que les ouvriers ont peur de l'amour... On peut le voir comme un affaiblissement du régime. Merci pour ton commentaire !