Ah ! ce jeu, je l’adore, or qui en est l’auteure ? Te relis surtout pas, pas à pas écris et crie sur la toile, toi le poète, invente, hante des mots d’émaux et de ta plume, plume Plumette...

suite à la participation de Plumette

La consigne dérive un peu, peux-tu rester dans le sillon ? On ne va pas en rester là, lâchons d’un seul coup les chevaux, vos beaux yeux marrons me dévorent, vortex dans lequel je me jette, et toi veux-tu jouer avec moi ?

émoi certain, teinterais tu tes cheveux, veux tu avoir ma langue, gueulerai-tu d'exstase, stase achronique, nique pas ma soeur, heure de s'alanguir, guirlande d'étoiles, toile émeri, mérite-moi...

Moisi ce fromage ? Magique queux est ce cuisinier ! Nieriez-vous cela ? Larbin ? Ben non ! Nonante tendrons nous concocta, taboulé léger et ragoût goûteux.

Te faire attendre, tendre est la nuit, nuisette arachnéenne, et ne réplique pas, papa est sorti, tire donc sur la ficelle, celle qui retient le vice, vicissitudes pénétrantes, entre donc, Donkey Kong veut jouer, où est la manette…

Ma netteté émue, muette est-elle ? Telle qu’on la considère, dernière à son émettre et maîtresse de soi, soit que son son soit par d’autres couvert, ou vers lequel nul n’a tendu dûment l’ouïe, l’ouistiti timidement mentionne un bruit ruisselant lentement à ses oreilles.

Je te vois grosse holothurie, uriner sur de jolis mots, maudits soient les simples d’esprit, prions pour leur dernier salut, lutins trolls et farfadets, descendus du ciel ou alors, ordonnés par leur maudit chef, effacé des tablettes bleues, eunuque blasé mais cocu, curiosité à grand chapeau, appose ta main sur le tronc, on s’occupe de l’écraser.

serpolet et estragon gondolants lentement, menteurs libidineux névropathes, quechua amérindien, indien vaut mieux que deux tu l'auras, raconte ta vie à nous, nouveau-nés négrillons désemparés.

Paré à virer de bord, borborygmes caverneux, nœud de vipère, pernicieux, cieux de porcelaine, laine de verre, verroterie, trie tes déchets, cher amis, mirliton, thon à l’huile, huile de coude.

Coup de grisou raté, t’es zéphyr caressant, essence de brise isolée d’arôme tant omis, minimal souffle d’air dérivant en silence en cet espace acétique, que ta douceur, sœur, toujours m’abreuve ...