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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Maître Onirien
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De du côté de Brocéliande
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Citation :

Miguel a écrit :
Donnez-nous, socque, la réponse des Immortels ici même, ainsi tous ceux qui ont participé à la discussion en auront légitimement connaissance.

... De même que ceux qui n'ont pas participé mais l'ont suivie avec intérêt. C'est le genre de retours que chacun rêve sans doute de recevoir sur ses propres textes et qui permet à tous de progresser.

Contribution du : 29/06/2014 11:21
_________________
"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit"
Guillevic
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Maître Onirien
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Madame Barbéris, notre professeur de grammaire moderne à l'Université, nous disait, en année de préparation de concours, que la grammaire est comme le droit : le droit est écrit, et cependant il n'est pas figé comme un livre saint et chaque cas, à partir des textes, donne lieu à des interprétations, à des débats, à des jurisprudences, etc. Et, ajoutait-elle, si la grammaire n'était pas elle-même sujette à ce genre d'interprétation, à ces histoires de lettre et d'esprit, comme pour les lois, elle serait morte et ennuyeuse ; ce qui peut passionner dans la grammaire, c'est précisément les discussions qui peuvent en naître. Et là- dessus, sur Oniris, on se régale, et c'est une preuve de la santé de notre langue, de son actualité, que le sujet intéresse au-delà de ceux qui y prennent part. Et j'aime, c'est sans doute mon côté religieux qui veut ça, qu'il y ait une instance suprême et infaillible pour arbitrer les débats des mortels : je fais donc par avance allégeance à l'oracle que rendra l'Académie Française, même si, chez elle, j'ai tendance à admirer plus de morts que de vivants.

Contribution du : 29/06/2014 13:51
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Maître Onirien
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Miguel:
Citation :
même si, chez elle, j'ai tendance à admirer plus de morts que de vivants.

Ce nu tété de vous, je Lustucru de moi
Bon ! Je me dissipe... Hum... Ne m'en veuillez pas, Miguel, votre vers est si savoureux, en tétant.
===> Je sors.

Contribution du : 29/06/2014 14:22
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Visiteur 
Citation :
Et j'aime, c'est sans doute mon côté religieux qui veut ça, qu'il y ait une instance suprême et infaillible pour arbitrer les débats des mortels

Indiscutablement, nous avons ce point en commun, Miguel ! Comme quoi il peut exister aussi chez des matérialistes...

Contribution du : 29/06/2014 16:08
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Maître Onirien
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Alors, que font nos académiciens? Ils semblent s'être endormis sur leurs lauriers ! A moins qu'ils ne soient en train de s'étriper sur la question ...

Contribution du : 05/07/2014 09:55
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Visiteur 
Je me pose passionnément la question moi aussi ! Si je n'ai pas de réponse mardi, je les relance. (J'espère que j'ai donné ma bonne adresse mail dans ma requête.)

Contribution du : 05/07/2014 10:51
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Visiteur 
Ben voilà, ils étaient simplement en ambiance vacances ! Voilà la réponse de l'Académie Française, donc.

Citation :
Madame,

Les formules sont équivalentes ; la deuxième avec inversion du sujet et négation en tête de phrase est plus recherchée.

Cordialement,


Pour rappel, la question était : existe-t-il une nuance de sens entre les formules "s'il n'eût été de vous, je l'eusse cru du roi" et "n'eût-il été de vous, je l'eusse cru du roi" ?

Contribution du : 07/07/2014 14:37
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Visiteur 
Merci socque... J'avais suivi le forum sans intervenir et la réponse de l'Académie est intéressante... Pour ma part je préfère également la seconde tournure que je trouve très élégante...

"n'eût-il été de vous, je l'eusse cru du roi" ?

Que n'ai-je vu le jour à cette aimable époque
Pour d'une plume d'oie oser ces mots charmants
Qui faisaient le bonheur, sans que cela ne choque,
Des dames de la Cour et de La Montespan ?

Bonne soirée chère amie !

Contribution du : 07/07/2014 15:34
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Maître Onirien
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Donc, le docte aréopage a tranché, et il a donné la réponse à laquelle je m'attendais, que je redoutais même un peu puisque ayant argumenté grammaticalement mon refus d'une forme, me voilà bien embêté d'en avoir accepté une équivalente ; je voyais bien qu'il y avait quelque illogisme, et j'espérais avec un peu de mauvaise foi que personne ne le relèverait ; je n'ai donc pas été surpris des objections de socque. Mais puisque tout paraît au grand jour, force est de reconnaître que les raisons valables pour une forme le sont pour l'autre, plus recherchée ou non. Alors que faire ? Car "n'eût-il été" se trouve pour le coup désavoué par les arguments que j'exposais contre "s'il n'eût été". Et me voilà Gros Jean comme devant, et réduit encore à lancer un appel de détresse à toutes les inspirations oniriennes.

Contribution du : 07/07/2014 21:11
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Re : "Je l'eusse cru du roi", remerciements et explications
Maître Onirien
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Votre forme originale, Miguel, est:
"S'il n'était point de vous je l'eusse cru du roi.""
C'est celle-ci qui aurait dû être soumise à l'appréciation de l'Académie Française.
Pour les 2 autres formes, il me semble que le choix n'appartient qu'à vous seul, puisque l'Académie ne tranche pas.

Contribution du : 07/07/2014 21:31
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