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Re : Je n'ai pas peur de la route MERCI
Maître Onirien
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Cordiale,
Merci de nous rejoindre sur ce fil pour poursuivre la discussion autour de mon texte !
Alors, tout d'abord, OUI, bien entendu, il s'agit bien de 6g et non 6mlg !... quelle énormité !... ou peut-être inconsciemment ai-je voulu minimiser l'impact de la prise des médocs, ce récit étant autobiographique. Sans doute est-ce aussi pour cette raison (autobiographie), que j'ai eu du mal à prendre une distance suffisante, surtout dans les passages "d'introspection psychologique", à retravailler d'évidence, d'après tous les commentaires qui trouvent grosso modo que j'en fait trop à ces endroits-là.

Reste la question du récit du clip... un relecteur m'avait suggéré, avant que je ne poste, de n'en conserver que des morceaux, à répartir au fil du texte comme des flashs, ce qui aurait l'avantage de mieux faire passer le parallèle entre les images du clips et les émotions de la mère (et remplacerait en cela les "descriptions" d'états d'âmes)... je ne sais pourquoi, mais j'ai du mal à lâcher complètement cette description du clip...

Ce que vous me dites des haïkus fait écho chez moi : il faut que je laisse décanter encore pour mieux comprendre votre piste de travail ; pouvez-vous me citer l'haïku auquel vous pensez quand vous dites que les autres haïkus pourraient suivre le même chemin ?...

Grand merci de toutes ces explorations de ce texte, et pour tout ce que vous m'en dites de positif et encourageant, qui m'aide à repérer sur quoi m'appuyer pour repenser la structure du récit.

à bientôt de vous lire à mon tour,

Contribution du : 09/01/2017 11:48
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Re : Je n'ai pas peur de la route MERCI
Onirien Confirmé
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oui, c'est :

La lumière blanche
De la plage se ternit
Voile d'ambre gris.

qui m'a renvoyée aux distorsion visuelles des moments de grande angoisse, comme peuvent exister des distorsions du vécu temporel, et des perceptions visuelles (le bras et la jambe de la petite fille comme morcelés, comme si son corps avait disparu).
Il me semble qu'on gagne beaucoup en force dans ce type de récit à explorer le souvenir des ressentis (même si on n'est pas dans l'autobiographie, on peut explorer des vécus proches) plutôt que les notations psychologiques, bien que les deux aient leur intérêt. Sur le moment, c'est le ressenti qui prime, les ruminations psychologiques viennent après.
Il y a un autre passage qui cherche cela, que je ne trouve pas encore parfait dans son expression, bien qu'il soit très juste et original, c'est celui qui parle du plomb fondu, qui coule dans l'œsophage, qui vous alourdit et est associé à une sensation de blocage des mâchoires.
Mais je n'ai pas lu de très près, c'est seulement quelques points qui m'ont frappée.

Contribution du : 09/01/2017 17:12
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Re : Je n'ai pas peur de la route MERCI
Onirien Confirmé
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...encore quelque chose en ce qui concerne ce clip. Peut-être je me trompe, mais je crois qu'on ne peut pas le regarder sans penser au drame de Vilnius, dont il semble avoir un caractère prémonitoire assez frappant.
Et donc on est fasciné, comme vous avez pu être fascinée par les liens symboliques avec ce récit...récit où quelque chose de la prémonition, ou de l'avertissement inconscient apparaît. C'est peut-être cela qui vous empêche de le "lâcher". Mais je crois quand même que le raconter n'est pas la solution, il faut trouver quelque chose de différent pour témoigner de ces troublantes correspondances. Mais quoi ? , je ne sais pas ...

Contribution du : 09/01/2017 17:20
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Re : Je n'ai pas peur de la route MERCI
Maître Onirien
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Cordiale,
Il est certes frappant de constater les liens entre le clip de ND et le drame de Vilnius ; comme il est des liens entre le clip et le presque drame familial (qui n'a pas eu lieu heureusement). Oui, votre piste est intéressante : ce serait la raison pour laquelle je ne parviens pas à lâcher ce récit...

Cependant, la musique et le clip lui-même jouant un rôle essentiel dans ce souvenir, je ne comprendrais pas d'éluder purement et simplement le passage : le lecteur resterait hermétique à ce rôle pour la narratrice. (Je ne sais pas si je m'explique clairement)... Je suis bien entendu prête à le réduire considérablement, mais conserve l'idée de remanier grandement la structure du récit :

- en élaguant des haïkus

- en rapprochant effectivement, suivant votre conseil, le propos des haîkus du cheminement psychologique de la narratrice

- en introduisant deux-trois (je plaide hihi) flashs de description du clip aux moments précis où il intervient comme "piste intuitive, prémonitoire" chez la narratrice.

Vu comme ça, qu'en pensez-vous ?... et encore un grand merci de porter ainsi intérêt à retravailler avec moi ce texte.

Contribution du : 10/01/2017 12:52
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Re : Je n'ai pas peur de la route MERCI
Maître Onirien
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Marite,

Votre commentaire sur ma nouvelle est la belle surprise de ce jour ! Je suis encouragée par vos observations positives et l'empathie où vous a jetée le récit, apparemment : il est toujours compliqué et ardu de reprendre un texte que l'on pensait abouti, donc, il est d'autant plus important pour l'auteur d'avoir confirmation que le propos tient la route et mérite ce travail...
... c'est ce que vous faites...
Citation :
comme une confidence que j'aurais écoutée, sans bouger, presque sans respirer dans la crainte de rompre le fil du souvenir ...

Merci ! C'est un peu l'intention que j'avais mise en écrivant : rêver que le lecteur soit comme assis avec moi autour d'un verre ou d'une tasse de thé, à recevoir cette confidence.

Je me suis d'ailleurs souvent posé la question de savoir si cette confidence n'était pas un peu impudique, que la rendre publique serait sûrement mal perçu, ce qui m'a convaincue de poursuivre est que le sujet est profondément tabou : ceux qui ont été confronté à ce type de drame pouvaient éventuellement y trouver écho bénéfique.

Par ailleurs, je suis ravie que ma nouvelle ait été l'occasion pour vous de découvrir musique et clip, que je trouve fabuleux évidemment à partager.
Belle journée à vous.

Contribution du : 10/01/2017 13:01
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Re : Je n'ai pas peur de la route MERCI
Maître Onirien
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Votre récit n'est pas impudique MissNode, il est seulement vrai, réaliste, humain. Après avoir fait ce commentaire et lu les autres, j'ai pensé être en décalage total, mais je me suis rassurée en revérifiant que cette nouvelle était classée en catégorie " réalisme/historique " alors je n'ai rien modifié. Pas de règle établie ou de code pour émerger et survivre après avoir été emporté par une lame de fond, il faut laisser l'instinct de survie prendre les commandes, à son allure, avec ses méandres, et c'est ce que j'ai retrouvé dans votre nouvelle.

Contribution du : 10/01/2017 14:20
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J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini.
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Re : Je n'ai pas peur de la route MERCI
Onirien Confirmé
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il me semble à la réflexion que le clip a tout à fait sa place au cœur du récit (vu la double correspondance), simplement, il doit être raconté très brièvement, peut-être même en une seule phrase : l'essentiel.
Ainsi ce récit pleinement contemporain (la chanson en témoigne) intègre la réalité d'internet : le lecteur peut se référer à ce qui est évoqué.

Sinon, merci de m'avoir fait découvrir cette forme littéraire, j'aime beaucoup mêler poésie et prose.

Contribution du : 10/01/2017 17:20
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