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"Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
Visiteur 
Bonjour à tous et merci d’ores et déjà de votre lecture attentive et de vos commentaires,

Je voudrais revenir sur mon récit « Je n’irai pas te voir », mais aussi sur ce qui me conduit à écrire ici, car je pense que ça devrait éclairer ma démarche et répondre à certaines de vos interrogations.

Cela ne fait que quelques mois que je suis sur Oniris et, très franchement, je n’avais absolument aucune intention, consciente en tout cas, de me lancer dans l’écriture de nouvelles. Je ne prétends en aucun cas être un écrivain, je ne vais pas courir d’ici quelques années les maisons d’édition dans l’espoir d’être publié, je suis suffisamment lucide sur mes capacités pour ne pas fantasmer et en plus, je ne suis pas sûr que cela pourrait me convenir. J’apprécie particulièrement sur Oniris le fait d’avancer masqué, qui me permet d’écrire des choses que je n’ai pas osé dire jusqu’ici par pudeur principalement, et retenu aussi par l’idée que ce que je pouvais penser n’avait pas grand intérêt. Je précise cela en préambule pour que vous n’imaginiez pas, quand j’évoquerai éventuellement un choix d’auteur, qu’il faille y voir plus que l’expression, ni que je suis en train de virer mégalo et « de me la péter », comme on dit trivialement (je me suis fait violence pour ne pas faire beau sur ce coup-là, mais à vrai dire, ça m’a écorché la gueule… ah ben, ça y est, j’y viens !)

Vous me reprochez la linéarité de mes thèmes, et vous avez parfaitement raison. Mais… comment dire… pour l’instant, j’écris vraiment sur ce que je trimballe depuis longtemps (que je mâchouille, que je façonne et que je transforme naturellement, mais la base est là). Ce sont ces thèmes qui génèrent mon envie d’écrire. Je ne suis d’ailleurs pas sûr du tout, une fois que j’aurai « craché » tout ça, de continuer l’écriture, je n’en sais encore rien. Tu voudrais que je vous surprenne Widj’, et que je me surprenne moi-même. Mais à vrai dire, c’est exactement ce que je fais en ce moment, je me surprends chaque fois d’avoir l’audace de pianoter sur l’écran, et d’accepter que d’autres regardent et commentent ce qu’il en sort. C’est une démarche égoïste, j’en ai bien conscience, mais pour le moment, je ne suis pas capable de plus que cela. J’aborde dans mes textes, en les romançant naturellement, en m’en détachant aussi, un certain nombre de choses qui m’interrogent (et manque de bol, c’est tombé sur vous, mais vous n’étiez pas obligés de lire non plus !). Je comprends votre lassitude, et peut-être aurais-je dû espacer mes publications pour que cette impression de relire inlassablement la même nouvelle soit moins prégnante, mais voilà, je me trouve aussi confronté à l’enthousiasme un peu niais du bambin qui découvre un nouveau jouet (oh c’est quoi ça ? ouaouh, un ruban qui fait des vagues, super !), qui m’incite à dévoiler sans attendre ma dernière production, comme si je cassais à la hâte chaque brique d’un mur construit voilà bien longtemps (je ferais pas un peu dans le tire-larmes là ? Arrête-moi tout de suite, jolie princesse ailée, et fouette-moi, j’adore ça !)

Par ailleurs, et là je suis plus sérieux, je ne crois pas qu’un auteur (voir plus haut pour comprendre ce que j’entends par là) doive se soucier de l’opinion du lecteur, à ce niveau-là en tout cas. Du moins, je n’entends pas m’en inquiéter pour ma part, et j’assume volontiers le fait qu’on me dise « tu écris toujours la même chose » (parce que je sais, moi, qu’il y a chaque fois des différences qui peuvent sembler infimes, mais qui fouillent les choses plus profondément, même de façon imperceptible). Je ne me vois absolument pas écrire sur un thème parce qu’il serait porteur ou plus universel quand je sais pertinemment que mon avis n’apportera rien de plus, n’éclairera pas le monde d’une quelconque clarté divine… Je n’ai aucune prétention de ce genre. Que quelqu’un se retrouve dans ce que j’écris et le ressente, cela tient déjà pour moi du miracle et je n’irai pas gâcher ça en abordant des sujets pour lesquels je n’ai aucune empathie. Maintenant, je ne dis pas qu’avec le temps, mes curiosités ne me porteront pas vers d’autres domaines. Mais je suis un auteur si jeune (n’en déplaise à certaines mauvaises langues…) que je veux préserver mon envie d’écrire en me concentrant sur les thèmes qui m’importent.

Cet enthousiasme et cette (re)découverte récente de l’écriture expliquent aussi les excès d’adjectifs et de belles tournures (ou du moins censées l’être) que vous avez relevés, là encore de façon très pertinente. Ça ne les excuse pas, entendons-nous bien, mais ça les explique en grande partie je pense. Et j’imagine, enfin j’espère, qu’avec le temps, mes textes devraient se défaire de ces scories, qui sont aussi les indices d’une certaine pudeur encore à dire les choses plus crûment, sans les maquiller outrageusement (comme aurait dit l’ami G.). Maintenant, c’est vrai aussi que j’ai un certain goût pour l’esthétique et que je ne renoncerai sans doute pas si facilement à cette gourmandise-là.

Jusqu’à présent, et ce texte-ci ne déroge pas à la règle, je n’ai écrit qu’à la première personne. C’est un choix réfléchi, quand bien même il conduit parfois à des malentendus dans l’interprétation du récit. Je cherche absolument à être le narrateur, quel qu’il soit, à épouser ses pensées et à les traduire au mieux. Si le personnage verse dans la complaisance ou le tire-larmes, eh bien soit, c’est ainsi que je m’exprimerai sur le thème choisi. Je ne sais pas comment vous fonctionnez vous, et je n’ai pas beaucoup d’expérience finalement, mais si j’ai une ligne conductrice, je ne planifie pas tout, le personnage prend sa propre dimension et provoque parfois des réactions, m’amène à des réflexions que je n’avais pas envisagées au départ ou que je n’avais pas l’intention d’aborder de cette manière-là. Je sais bien que ça a l’air idiot de dire que le personnage mène sa propre vie, mais il y a un peu de ça…

C’est pour ça que les reproches sur l’apitoiement sur soi du protagoniste ou le manque d’empathie que l’on ressent à son égard, je les comprends mais en même temps, je ne les partage pas pour le coup. Je ne cherche pas à construire des personnages dont les réactions ou les sentiments répondraient à ce que le lecteur attend ou souhaite, quel intérêt cela aurait-il ? Je cherche juste, et je peux très bien ne pas y parvenir (mais dans ce cas-là, je préfèrerai qu’on aborde ce sujet-là), à traduire au mieux la cohérence de son point de vue à lui, aussi contestable ou détestable qu’il soit, dans l’histoire fictive qui est la sienne. Dans le texte « je n’irai pas te voir », évidemment que le type est un lâche, qui se vautre dans sa douleur avec une complaisance agaçante, mais au nom de quoi en ferais-je un type bien qui éprouve juste ce qu’il faut de souffrance, qui ressent exactement la dose d’émotions qui agrée au lecteur et qui ne tire pas sur la corde sensible au prétexte que ça ne se fait pas ?

Le procédé n’est absolument pas tire-larmes justement, je n’en fais en aucun cas une victime et je n’attire pas la sympathie sur lui, loin de là, sa démonstration de souffrance le rend au contraire limite imbuvable, « triste et pathétique » comme l’a fort justement écrit Coquillette et il n’inspire aucune compassion, comme le souligne Florilange ou Tinuviel dans des termes différents. Maintenant, on peut discuter de la façon dont j’ai retranscrit son comportement, mais pas, à mon sens bien sûr, la nature de celui-ci, à partir de l’instant où il s’inscrit dans une vraie cohérence psychologique du personnage. Et il me semble, ma chère princesse ailée (mais je peux me tromper), que tu confonds dans ton commentaire les intentions de l’auteur et celles du personnage, qui ne sont pas les mêmes. Pourquoi me faire grief de la personnalité du protagoniste, ne devrait-on décrire que des gens admirables ou dignes de notre sympathie ? Moi, je livre juste le portrait d’un homme à l’appréciation du lecteur, en prenant effectivement le risque, en ne le choisissant pas particulièrement sympathique, que l’on me reproche ses travers, sans aller un peu plus loin dans la réflexion, à savoir que la réaction du lecteur est peut-être, peu ou prou, le fruit du travail (je ne dirais pas du talent, restons lucide) de l’auteur.

Je me rends compte que c’est aussi pour cela que j’ai du mal pour l’instant à passer à la troisième personne du singulier dans mes textes, car j’aurais bien trop peur de me laisser aller à juger mes personnages et à imposer ce jugement au lecteur éventuel. Mais c’est peut-être une lâcheté, je fais endosser au narrateur la responsabilité de ce qu’il est…

Bon, ceci dit, sur ce texte-là, ben… ‘suis assez d’accord avec vous, je ne suis pas particulièrement séduit, je ne sais pas à quoi ça tient, peut-être cette surenchère, cet effet « toc » qu’ont souligné Widj’, Jaimme ou Tinu, mais il me laisse aussi un goût de pas terrible quoi. Le problème, c’est qu’une fois que j’ai travaillé et retravaillé un texte, et encore et encore, arrive un moment où il me sort par les yeux, où il me brûle les mains et je m’en débarrasse alors comme je peux… Mince, mais qu’est-ce qu’ils font aussi derrière le rideau à laisser passer des trucs pareils ! (Aïe, pas sur la tête on a dit !)

Sinon, Tinu, pour Mozart, bien joué : ça m’a fait rire tout seul ! Perle : sévère, mais juste, j’adhère.

Voilà, voilà, il y a aussi pas mal de complaisance sans doute dans ce post, et je ne pourrai pas m’en dédouaner sur quelque personnage virtuel, mais j’ai essayé de préciser le plus honnêtement possible comment je fonctionnais et le pourquoi de certains choix. Un grand merci à ceux qui ont eu le courage (ou le masochisme…) de me lire jusqu’au bout. Qu’ils se rassurent, je n’aurai pas le sadisme (l’un sans l’autre m’apparaissait bancal) de leur dire « À la prochaine ! »

PS : j’ai essayé de mettre vos pseudos en gras et là, vous pouvez imaginer, soit mon sourire béat car j’y suis parvenu, soit une tête de screugneugneu tout rouge qui bougonne dans sa barbe « ‘Tain, sal’tés de balises, j’y arriv’rai donc jamais ! »

Contribution du : 22/11/2009 19:20
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
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Toujours très lucide et très honnête dans son analyse. J'ame ça. Merci.

W

Contribution du : 22/11/2009 19:53
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
Visiteur 
Merci pour les explications.

Je ne pense pas confondre intention de l'auteur et du narrateur.
Le choix du personnage incombe à l'auteur. C'est pas pour ça qu'il sied à l'histoire. C'est ce que j'ai voulu souligner dans mon com.

Je suis assez comme toi pour l'écriture, j'obsessionne si j'arrive pas à cracher ce que je contiens.
Alors que dire, sinon continue...
(personnellement traitant énormément de la mort et de l'amour je n'ai pas particulièrement tiqué sur "l'uniformité" de ton thème.

Contribution du : 22/11/2009 20:12
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
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Bonjour jphil,

Je te lis régulièrement sans te commenter, à mon avis il y a du Lautréamont dans tes textes, un Lautréamont qui n'aurait pas mûri ! Ce qui est un comble et une grande satisfaction. Donc, continue, ne meurs pas...

PS: auto analyse lucide, j'espère qu'elle n'est pas masturbatoire. lol .

Contribution du : 22/11/2009 20:28
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"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête."

Blaise Pascal
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
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Salut jeune branche (trop complaisant moi ce soir!),
si j'avais lu le texte d'aujourd'hui comme étant le premier de Jphil je me serais esbaudi, sûr. Maîtrise de l'écriture, des tartines d'adjectifs mais bien adaptées au fond (pour la plupart). Mais c'est la "perversion" d'Oniris: des lecteurs qui finissent par "trop" connaître les auteurs, leurs tics, leurs travers, leurs qualités. Et j'ai été parmi ceux qui ont dit: "allez Jphil, tu écris super bien, mets un peu de mayonnaise, ou de moutarde!".
Et puis, là tu m'as convaincu: tu écris ce que tu as envie d'écrire, et c'est très bien. Bon la prochaine femme zigouillée, avec tout ton talent, je fais abstraction de la précédente, promis!! lol.
Non, sans rire, il ne faut pas écrire pour entrer dans le cadre présumé d'Oniris, je me suis fait avoir sur ce terrain là avec mon aigle. Je ne referai plus cette erreur.
Un truc, quand même: si tu n'as plus d'inspiration après les bonnes femmes, n'arrête pas d'écrire, passe aux chiens, aux hippos, mais n'arrête pas d'écrire, sinon j'arrête de te charrier, t'es prévenu! Didiou!
Ah oui, le passage à la troisième personne. Je te comprends très bien, j'y réfléchi actuellement. Pas évident.

jaimme

PS: bravo pour les balises, t'es de niveau 2 en informatique maintenant!

Contribution du : 22/11/2009 21:10
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême"
F. Herbert
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
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Bonjour Jphil,
Je viens de parcourir ce post passionnant. La pertinence de tes propos est confondante. Bien sûr, tu es là (sur Oniris, j'entends) pour donner vie à ton écriture, pas pour nous faire plaisir.
Les raisons d'écrire sont innombrables, j'ai parfois le tort dans mes commentaires de prêter à l'auteur mes propres envies, donc d'attendre de lui ce que j'attends de moi. C'est faux, bien évidemment. Je tâcherai de m'en souvenir...
Ecrire est indispensable, mais si ton texte reste dans un tiroir, quel gâchis... et cela pour tout auteur, je veux dire le plus grand comme le plus malhabile, car l'acte d'écrire suppose, induit, une lecture.
Donc, si tu postes, c'est que tu attends de nous une attention, un regard sur tes textes. Je comprends que tu fouilles et travailles un sujet qui te tient à coeur. Peut-être devrais-tu annoncer clairement la couleur: "recueil sur le thème de l'amour perdu": là, ta démarche prend un sens que je n'avais pas vraiment compris, en lectrice trop pressée (bon, maintenant, c'est fait).
Je rejoins Jaimme dans son commentaire: "il ne faut pas écrire pour entrer dans le cadre présumé d'Oniris". Ce serait, à mon sens, une erreur fondamentale. Ecris pour toi, et lorsque les autres partagent ton émotion, c'est magique. Sinon... ben tant pis !
Ah, et pour le passage à la troisième personne: quand on commence à écrire en première personne, je trouve trés complexe de revenir à la troisième. Le "Je" est une drogue car il simplifie beaucoup, à mon sens, la narration. D'un autre coté, il devient contraignant sur une histoire plus longue... Je me pose moi-même beaucoup de questions en ce moment sur ce point. Je vais peut être écrire deux passages, et choisir ensuite ?
Pour en revenir à ton cas, j'attends de pied ferme ton prochain texte.

Perle-la-sévère-mais-juste (?)

Contribution du : 23/11/2009 09:35
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
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Bonjour jphil,
J'ai lu vos explications avec intérêt. Mais sans l'impression d'apprendre quelque chose de nouveau. Bien sûr que nous écrivons avec ce que nous sommes, avec ce qui nous travaille à l'intérieur, avec ce que nous vivons ou avons vécu.
Bien sûr aussi que nous espérons toucher les lecteurs en leur soumettant 1 lecture qu'ils dégusteront avec plaisir. Mais on ne peut faire mouche à tout coup. Ça n'est, en aucun cas, 1 raison d'arrêter d'écrire.
Personnellement, je n'ai pas apprécié le caractère de votre héros. Ça ne m'a pas empêché de trouver qu'il s'agissait de belles pages, bien écrites. D'autant que je serais bien incapable d'écrire comme vous, justement, je ne suis pas vous, nos vécus, nos styles sont différents. J'aime beaucoup lire autre chose que ce que moi j'écris. Et j'écris tant que, souvent, j'ai besoin de voir ce que font les autres. Comme 1 récréation, 1 sorte de ressourcement.
Continue donc, sortez de vos tripes tout ce qui y mâture encore.
À +,
Florilange.
P.S.
N'ayez pas peur d'essayer la 3e personne. Vous verrez, on se met vite à la place de ses personnages. Et là aussi, ils nous emmènent parfois là où l'on ne voulait pas aller. Je le constate dans mes livres, on vit, mange & dort avec eux.
Flo.

Contribution du : 23/11/2009 20:05
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
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Citation :

brabant a écrit :
Bonjour jphil,

Je te lis régulièrement sans te commenter


Si y'a bien une chose qui m'énerve, c'est bien ça. En gros, Brabant lit JPHIL, il a (sans doute) des choses à (lui) dire sur ses textes, mais pas de pot, l'auteur n'en saura rien.

Belle conception de l'échange.

W

Contribution du : 23/11/2009 20:45
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
Visiteur 
Euh… à lire certaines réactions, je me demande si je me suis bien fait comprendre. Quand j’évoque la possibilité de cesser d’écrire, ça n’est pas pour jouer la diva racoleuse, dans le genre « dites-moi que vous m’aimez ! » (quoique, avec une jolie tenue, ça pourrait être sympa… Jaimme, suis bien sûr que t’as ça dans ta garde-robe, allez, fais péter les paillettes ma puce !!!), ni par réaction à certains commentaires, qui n’ont vraiment rien d’excessif, et je suis d’ailleurs à peu près d’accord avec tout ce qui a été dit de négatif.

Non, c’était juste à mettre en relation avec le pourquoi d’une certaine monotonie dans le choix de mes thèmes d’écriture et le fait que, peut-être mais j’en sais rien pour le moment, mon envie d’écrire s’arrêtera quand j’estimerai avoir fait le tour de ces thèmes.

Sinon, tout va très bien, je ne me suis pas senti attaqué, ni maltraité, ni rien de ce genre, je ne ressens aucune injustice sur ce qui a été dit sur mon texte.

Je me fais l’effet d’une star rassurant ses fans sur son état de santé, ‘tain que c’est bon !!! (Oui doc, oui, la petite rouge d’abord, puis la verte… ok, tout de suite, doc… z’auriez pas des pralines avec… ?)

Oui bon, je sais, j’en fais trop, mais pour être tout à fait honnête, j’avais pas envie de voir mon sujet disparaître si vite ; après tout, je l’ai quand même bien bossé (limite, j’trouve qu’il sauve la nouvelle sur c’coup-là !)


Euh... je viens de lire le post de Widj'. C'est tout simplement un accord tacite qui s'est établi entre Brabant et moi et qui, je crois, nous convient à tous les deux. Donc, viens pas foutre la merde, avec ta grande gueule, Widj', stp !!! (avec tout le respect que je te dois !)

Contribution du : 23/11/2009 20:51
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Re : "Je n'irai pas te voir" et consorts... de jphil
Maître W
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Dans ce cas, je m'excuse auprès de Brabant (même si je pense que ses commentaires pourraient nous intéresser à nous aussi) et m'incline.

Widjet
(auteur qui sait reconnaître ses - rares - torts)

Contribution du : 23/11/2009 20:58
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