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Je vous haine... tous ! Remerciements
Visiteur 
Un grand merci à toute l’équipe onirienne d’avoir présenté mon modeste texte. Merci également aux quelques lecteurs dont la longueur a dû rebuter. Je remercie tout particulièrement et vivement Lulu et Gouelan et puis socque pour leurs chaleureux commentaires. Oui, Gouelan, tout ce que vous exprimez là est parfaitement juste, toute la vie de cette femme a été marquée par son enfance. Figurez-vous que j’ai bien connu « Mathilde » vu que j’étais son gendre ; et aussi sa mère et toute la tribu, puisque j’en ai fait partie pendant 30 ans. Sa mère était adorable avec tous ses petits et arrière-petits-enfants et nous allions souvent passer nos vacances chez elle, dans un village du Sud-Ouest. C’était une grand-mère drôle, moderne, travailleuse qui conduisait sa 2 CV comme pas deux. Mathilde était généreuse, elle nous gâtait tous, et très souvent même si elle n’avait pas la fibre maternelle, et bien que personne ne l’aimait. Il n’y avait bien que moi pour éprouver de l’empathie à son égard, car je la comprenais. Elle aussi m’appréciait ; ce qu’on a pu rigoler ensemble en catimini, mais loin du reste de la tribu ; je voyais bien que sa mère s’arrangeait parfois pour nous monter la tête contre elle. Dommage ! Tous la détestaient, mais à sa mort, je peux vous assurer qu’ils en ont bien profité de tout ce fric qu’elle avait amassé « malhonnêtement » comme ils se plaisaient tous à dire… elle qui mettait son argent de côté pour ces ingrats et ne s’achetait quasiment jamais rien. Dans le fond, l’argent ne l’intéressait pas, c’était juste pour gommer toute cette saleté de vie que, grâce à sa mère, elle avait enduré… Mais j’aurais tant encore à raconter, sauf que je n’en rajouterai pas davantage car rien que d’évoquer tout ça, ça me casse le moral. Je n’aurais jamais dû écrire ce texte ! C’est la faute à ce Boris… Quoi qu’il en soit, je tiens à remercier également tous ceux qui n’ont pas aimé cette histoire, pourtant bien réelle de bout en bout. Le but recherché n’était donc pas de plaindre Mathilde, encore moins de l’aimer, non, mon idée était de montrer ce que les ravages de l’enfance peuvent faire sur un être qui aurait pu être différend si on lui avait témoigné un peu de tendresse. Et pour ce qui est de son père, inconnu au bataillon. Elle avait eu un beau-père, certes, que sa mère rabaissait et humiliait souvent, un être falot, désintéressé de tout, qui avait connu bien des guerres et beaucoup de misères… Voilà ! Bon, je vais aller faire un tour au parc… tout ce passé m’étouffe ! Et pas question de relire tout ça, même si le style est digne d’un niveau « maternelle sup’ »… Rions ! Rions !

Contribution du : 07/11/2020 16:19
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Re : Je vous haine... tous ! Remerciements
Visiteur 
Bonjour Plumette

Je découvre à l'instant votre commentaire très instructif. Mathilde, n'était pas une femme ordinaire, c'était un personnage, encore souvent très présent dans mes pensées, du genre insubmersible, immortel si vous voyez ce que je veux dire. Pourtant, elle n'a pas vécu si longtemps que cela et sa disparition soudaine due à une maladie foudroyante a étonné tout le monde. Elle était dure avec les autres comme avec elle-même ; en tout cas, je ne l'ai jamais entendue se plaindre. Quant à la mort de son très vieux mari, survenue une semaine après celle de sa mère, je suis bien d'accord avec vous sur le fait que cette deuxième partie crée une sorte de déséquilibre dans cette nouvelle. Merci infiniment de me l'avoir signalé. Je vous souhaite un très bon dimanche !

Contribution du : 08/11/2020 10:42
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