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L'absence |
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Maître Onirien
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02/10/2012 20:34 De Là-bas
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Un grand merci à toute l’équipe du Comité d’avoir permis la publication de mon poème L'absence
Celui-ci est la suite et la dernière partie (peut-être) d’une trilogie dont l’histoire remonte à novembre 2015 avec « L’attente » puis, publié en 2020 « Une si longue absence » et enfin ce dernier « L’absence ». Un grand merci à tous les lecteurs et commentateurs qui m’ont laissé leurs ressentis et permis d’apporter quelques améliorations. En Espace-Lecture : Gemini (bien) Bel écrit que cette lettre ouverte à un "parti en mer et pas revenu". Je passe rapidement sur la prosodie parfaite et le ton juste de cette missive envoyée au vent. Le fond de l'histoire renvoie à "Marius", avec un Césariot ("il", v12) et le bar de "La marine". Le titre, par contre, présente un certain intérêt (à mes yeux), puisqu'en mer il y a différence juridique entre absence et disparition. Avec la seconde (après avoir fourni des preuves) on peut demander un acte de décès au tribunal. Pour la première il faut attendre dix ans. Bien sûr, le titre ici est le reflet d'un sentiment. Mais le statut de la femme, en cas d'absence, n'est pas veuve (sauf si elle était dans le cas de Fanny). Et Francis (qui rime avec Panisse) ne pourrait en ce cas la demander en mariage. Je m'excuse pour ces circonvolutions qui s'éloignent du commentaire de poésie. Mais on voit qu'à la peine, l'administration rajoute du tracas.Pour revenir au texte, je trouve que la forme en strophes déclinantes s'adapte parfaitement au sujet. PS : Le passage du virus sur les huitres m'a fait penser à Belon. Pas loin ? Cette saga se déroule dans un domaine ostréiculteur à la pointe Finistère et loin de moi le rapprochement, lors de l’écriture, avec le récit de Pagnol. Issue d’une famille d’ostréiculteur dans le Finistère, l’histoire racontée de génération en génération d’un aïeul parti en mer et jamais revenu a laissé une empreinte indélébile dans mon cerveau et c’est une chanson de Amalia Rodriguez « Barco negro » qui a déclenché mon inspiration. Et voilà, tout simplement. Pas loin de Belon effectivement ^^ Dans mon texte, la jeune mère pourrait se marier car elle ne l’était pas encore : « Le curé nous attend pour nos vœux à l’église » (Une si longue absence opus 2 de la trilogie). Mais elle souhaite sans doute rester fidèle à son seul amour : le père de son enfant. Merci d’avoir apprécié ce quinzain décroissant, quant à moi j'apprécie vos circonvolutions. Lebarde (passionnément -) Une jolie « gérardine», forme qui a de plus en plus d’adeptes ici, pourquoi s’en priver n’est ce pas, un thème qui immanquablement fait penser à Marius ( pourquoi Francis?) et l’inoubliable trilogie de Pagnol. Comment ne pas être séduit et même enthousiasmé par cette magnifique poésie. Tout y est : l’écriture d’une belle élégante, le traitement bien fluide et vivant du sujet, la prosodie sans faille. ( en fait je ne vérifie rien et fais entièrement confiance au métier de l’auteur(e), les rimes sont là en tous cas). Merci Pagnol pour l’exemple, merci l’auteur(e) pour avoir si scrupuleusement et poétiquement « raconté ». Bel hommage. Bravo, j’aime sans plus de commentaires pour l’exprimer. Le bel hommage est de rapprocher ma trilogie à celle de Pagnol. J’ai succinctement expliqué la genèse de ce (ces) poèmes un peu plus haut. L’essentiel est que vous ayez apprécié cette gérardine et la forme qu’elle exige, quant à la prosodie vous pouvez vérifier quand même, je ne suis pas infaillible et j’ai à mon actif de sérieuses erreurs à me faire entrer dans un trou de souris ^^ Merci pour ce commentaire souligné d’une très haute notation. Socque (beaucoup) J'aime vraiment le concret de votre poème, la manière dont il parvient en peu de mots à raconter toute une histoire poignante. Le retrait du monde qu'a choisi la narratrice est illustré de manière percutante dans le distique. Une histoire que j'ai un peu de mal à qualifier d'intemporelle dans la mesure où, avec les moyens modernes de communication, de nos jours la narratrice ne demeurerait pas six ans dans une telle incertitude d'espoir : si son amant voulait la joindre il pourrait certainement le faire, et s'il a disparu en mer il est très probablement mort. En tout cas un récit fort bien mené, avec beaucoup d'élégance et de pudeur à mon avis. De beaux vers simples, le dernier m'a filé une vraie claque ! Sans doute qu’il a disparu en mer sans avoir eu le temps d’appeler les secours ni de prévenir quiconque, mais l’amour ne se lasse pas d’espérance, de rêves, d’illusions. L’héroïne du récit sait mais préfère croire à l’impossible retour. Votre commentaire est très agréable et je suis heureuse que votre lecture vous ait plu. Merci beaucoup Socque. Embellie (passionnément) Ce texte fait penser à une lettre. Je préfère croire que l'auteure s'adresse à l'absent, en pensée. Premier vers de ce poème en forme de gérardine : Six ans, six ans déjà. L'océan me fascine. Dernier vers : Six ans, six ans déjà. L'océan m'assassine. Entre le premier et le dernier vers, l'absence d'un être cher auquel l'auteure s'adresse. Comment, face à l'Océan, passer de la fascination à l'anéantissement. Entre les deux, la description des actions, des gestes habituels de celle qui attend celui qu'elle a aimé, en compagnie de son fils, le fruit de leur amour, enfant illégitime ''L'on dit à demi-mots que mon fils te ressemble''. Six ans déjà. Il est temps de se résigner, l'homme ne reviendra pas, mais l'espoir subsiste ''Au bout de l'horizon là-bas je t'imagine''. Ce poème me fait penser à la chanson de Barbara ''Dis, quand reviendras-tu ?''où, pour illustrer le côté insupportable de l'absence elle dit ''je n'ai pas la vertu des femmes de marins''. L'aspect visuel de la gérardine ajoute du sens au poème. Du début à la fin, de moins en moins de vers dans les strophes, de la même façon doit s'estomper le souvenir dans nos esprits...bien que le ressenti de l'absence soit toujours là. J'ai trouvé ce poème très beau, bien que sa lecture m'ait emplie de tristesse. C’est bien cela oui, la narratrice s’adresse à l’absent sous forme de pensées laissées dans un cahier. Je crois bien que celle-ci a la vertu des femmes de marins. Vous résumez joliment la trame de ce drame décliné en quinzain décroissant : « Comment, face à l'Océan, passer de la fascination à l'anéantissement ». Il ne faut pas être triste, le sourire d’un enfant de l’amour efface tous les chagrins du monde. Un grand merci Embellie pour ce beau commentaire et cette haute notation. Papipoète (passionnément) une gérardine, je m'arrête aussitôt sous vos lignes ! Six ans déjà ; six ans que tu n'es plus là, mais mon fils né de toi, a tes yeux et je vous imagine souvent tous-deux autour de moi... Six ans Francis, six ans que je t'ai refusé l'anneau ! six ans que l'océan m'assassine... NB drame des gens de mer, quand le mari part de longues semaines, mais enfin revient rallume les sourires sur les visages aimés... mais là, cet homme parti ne reviendra pas, par désespoir à l'océan s'est sacrifié ! Techniquement, la construction de l'oeuvre est parfaite ( le dernier vers peut être le même que le premier, ou légèrement autre ) l'histoire est poignante, tous les drames accablent cette mère, face à la mer amère... le quatrain a ma préférence, mais l'ensemble coule si bien, au fils de ces alexandrins ! Papipoète, le gourmet de gérardines. Ici le père de l’enfant est parti en mer sans savoir que sa fiancée attendait un enfant de lui. Le mariage était prévu dès son retour...il n’est jamais revenu. Depuis elle se refuse à tout autre homme qui voudrait l’épouser. Et oui, c’est une triste histoire qu’ont vécue nombres de femmes de marins-pêcheurs du Finistère et d’ailleurs. Merci mille fois pour ce commentaire tellement agréable et cette haute appréciation en espace-lecture. Poldutor (beaucoup) Belle poésie sur l'absence et l'attente, et le regret d'avoir refuser "l'anneau" malgré la naissance future... Combien de femmes, de fiancées de marins se lamentent ainsi : Six ans sont passés, reviendra-t-il ? De beaux vers : "Mais tu ne savais rien. Son sourire est si beau ; Je lui parle de toi, nous serions bien ensemble. Son front contre la vitre il dessine un bateau." et encore : "Six ans, six ans déjà. L’océan m’assassine." Très beau! Je suis heureuse de vous lire sous ce texte Poldutor. Vous avez relevé des vers qui vous ont plu et j’en suis vraiment touchée. Les femmes de marins n’ont pas fini de raconter les disparitions en mer d’époux, de fiancés, de frères, de pères, et combien de corps n’ont jamais été retrouvés… Merci beaucoup pour votre agréable commentaire. À la publication : Pouet (beaucoup +) oh! Comme une variante (ou suite) du très beau poème "L'attente"... faisant pour moi partie des tout meilleurs textes de la poétesse. Le front contre la vitre, un jour ne dure pas cent ans, mais dessine un bateau - ce qui est ma foi fort évocateur et délicat, presqu'enfantin, du moins fragile... si ce n'est du "brisé" jeté aux vents mauvais ou des "brisants" en devenir. En fait, simplement poétique. La deuxième strophe est ma préférée : le sixième vers qui craque comme une brindille pas encore humide et les "naissains maladifs" exposent cette porte ouverte sur le palpable et l'évanescent créant à mon sens ce courant d'air caressant l'imaginaire entre réel et fuite ou fuite du réel. Le vers final définitif, cinglant comme une lame en progression de l'Atlantique. Et puis bien sûr ce magnifique douzième vers évoqué plus haut qui interpelle de par sa quasi géniale simplicité. Ici, une certaine "évidence" je trouve, dans ces desseins de la fascination. Chapeau, Dame Cristale. Votre commentaire est un poème Pouet. Je me demande si de l’autre côté de l’écran vous n’êtes pas un poème à vous tout seul ^^ J’aurais dû me douter que ce « front contre la vitre » attirerait votre attention. Et oui, six ans plus tard c’est l’enfant qui pose son front sur la vitre en regardant l’océan, dans la buée que fait son souffle, il dessine le bateau imaginaire de son père . Merci, entre-autres, de souligner le vers final. Merci d’avoir franchi le pas de mon univers « réaliste et classique », j’en suis très touchée. Vero (passionnément) Magnifique géraldine sur fond d'absence d'un être cher au coeur de la narratrice qui, malgré 6 longues années d'attente et d'espoir, veut croire au retour de celui qu'elle aime, le père de son enfant. On imagine aisément la narratrice rédigeant une lettre, une de plus parmi tant d'autres, et qui garde en elle l'espoir d'un retour de celui qui, 6 ans plus tôt, partait en mer. De très beaux alexandrins d'une grande élégance et d'une belle fluidité. Des images fortes décrivant leur "vie", une scène de vie, sans lui. L'ultime alexandrin est poignant. Une très belle lecture. Le plaisir est pour moi de recevoir le commentaire d’une poétesse au joli talent. Les mots « élégance » et « fluidité » me touchent parce que c’est une ligne de conduite difficile à maîtriser. Oui, la narratrice rédige des lettres et des lettres qui ne seront sans doute, et même certainement, jamais lues par leur destinataire. Merci Vero pour ce commentaire tellement agréable à recevoir ainsi que cette haute notation. Eskisse (beaucoup +) Une construction parfaite avec ce vers initial et ce vers final en miroirs inversés comme si l'océan devenait étau avec ses deux mâchoires qui viennent broyer un destin. J'ai adoré la simplicité avec laquelle les mots sont posés et avec laquelle le quotidien de la deuxième strophe est narré. L'évocation du rêve dans la première strophe est toute douce...L'auteur a l'art de faire naître l'émotion... Une vision originale et tellement vraie que cet étau avec ses mâchoires qui broient un destin auquel vous fait penser la construction du vers initial et du vers final. J’aime bien cette image à laquelle je n’avais pas pensé. Je suis ravie que vous ayez apprécié la simplicité des mots relatant le quotidien de mes personnages. Merci Eskisse pour votre commentaire délicat et cette haute notation. GiL (passionnément) Vous nous racontez là, par petites touches, la belle et triste histoire d’une longue fidélité. Chapitre 1 ( L’attente, gérardine), quelques mois après le départ du promis. Chapitre 2 ( Une si longue absence, gérardine inversée), six ou dix-huit mois plus tard selon que le berceau est encore vide ou non… Chapitre 3 ( L’absence, gérardine), six ans plus tard. Le fils que son père n’a pas connu est déjà grand, il n’aura pas de beau-père en dépit des rumeurs au village. La vie continue comme entre parenthèses, monotone, rythmée par les saisons. J’aime beaucoup ces poèmes qui se succèdent sur le même registre, dans un style simple, concret, empreint de poésie du quotidien et qui, à travers les gestes et les pensées du moment, dévoilent si bien les états d’âme de la narratrice. Belle déclinaison, cette fois-ci, entre le premier et le dernier vers : un choc. Aurons-nous un chapitre 4 (une gérardine inversée ?), lorsque l’espoir, fatalement, aura disparu ? Un chapitre 4 ? Pourquoi pas ? Le scénario est caché dans un coin de ma tête mais j’attendrai deux ou trois ans pour le proposer, le temps que le « petit » grandisse. Vous appréciez les poèmes qui se succèdent sur un même registre, d’autres ne sont pas du même avis, mais l’essentiel est que mes petits récits poétisés vous plaisent. J’ai aimé utiliser la forme du quinzain décroissant en le renversant pour donner à cette trilogie un mouvement de vague, un équilibre plongeant et remontant. En attendant l’opus n°4 je vous remercie vivement GiL pour votre commentaire étayé et cette haute notation. Annick (passionnément) Après "la longue absence", "l'absence", six ans après, sans doute definitive. Ce poème me fait penser aux lettres que les soldats de la grande guerre recevaient de leur épouse, de leur compagne. Elles racontaient leur quotidien fait de travail, remplaçant avec courage l'homme à la guerre. Le pronom personnel "tu" accentue cette impression. Et puis, il y a cette fidélité à son compagnon, d'une grande noblesse. Et puis, l'enfant a grandi. Ce vers est magnifique : "Son front contre la vitre il dessine un bateau."Cet océan semble le faire rêver mais pour la mère : "L'océan m’assassine". Et puis cet amour inextinguible : "Je lui parle de toi, nous serions bien ensemble." C'est émouvant et beau ! J'aimerais bien une suite... Une suite ? J’ai bien un scénario en tête mais j’ai peur que le sujet finisse par lasser ^^ Je verrais pour le présenter…, dans deux ou trois ans . Une lettre oui dont nous pouvons penser qu’elle ne sera jamais lue par son destinataire. On n'a pas retrouvé son bateau… Tu soulignes le courage, l’amour, la fidélité, c’est bien de tout cela que j’ai essayé d’évoquer à travers ce poème. Mille merci Annick pour cet agréable commentaire qui me donne l’impression de lire mon poème dans ton regard. Merci pour la haute notation. Miguel (beaucoup) Je pense , en lisant ce beau poème poignant, à "Oceano nox" de Victor Hugo, aux "veuves au front blanc" qui sont les seules à penser encore aux disparus. L'intérêt du poème n'est pas que cet amour soit resté secret, qu'il n'ait pas été "officialisé", qu'il y ait bien quelques rumeurs, tout cela c'est l'aspect social. L'intérêt, à mes yeux, de ce poème, est l'aspect sentimental, cette souffrance entretenue par l'espoir, ce recueillement dans le souvenir, cette chose ouverte sur l'horizon, et qui semble ne devoir jamais se refermer. Les vers ont gracieux et tristes, c'est une musique en sol mineur. Vous soulignez la prédominance des sentiments et c’est bien sous cet aspect là que j’ai essayé d’écrire ce poème. Vos mots me disent que j’ai quelque peu réussi j’en suis ravie. Merci Miguel pour votre lecture attentive et vos bonnes appréciations. Myndie (passionnément +) J’arrive trop tard pour offrir une plume à ton poème, bah, de toute façon, il n’y a plus en réserve (déjà !) et c’est mérité. « Sur les bords du lavoir L’on dit à demi-mot que mon fils te ressemble. » Comment ne pas songer, comme cela a été écrit à l’histoire de Fanny et de Marius en effet ? Cependant, si la verve méditerranéenne, chaleureuse, imagée de Pagnol nous enchantait, l’art poétique cristalien nous émerveille, alchimie qui fait de la réalité banale et anecdotique une fiction romantique. Sur la forme, je ne me prononcerai pas, moi qui n’ai que des conseils à recevoir de toi en matière de poésie classique. Je te suis en aveugle ; il me suffit de ressentir tout ce qui passe dans tes vers si méticuleusement construits qu’on " voit le film" allais-je dire ( !), qu’on visualise la jeune femme, son décor habituel fait de lumière et d’ombre (le phare), comme une allégorie de son quotidien. Une vie qui balance entre espoir («Un songe inachevé se poursuit chaque soir », «Il voulait m’épouser, j’ai refusé l’anneau ») et désespoir (« Six ans, six ans déjà. L’océan m’assassine »). C’est encore une fois magistral. Merci Cristale pour cette belle tristesse. Myndie (un peu cinéphile) M’offrir un si beau commentaire vaut bien un bouquet de plumes ^^ J’aime bien que tu parles d’une fiction romantique et que tu en vois le film, c’est un peu ce qu’il s’est passé dans ma tête lorsque j’ai écrit ces vers. Une belle tristesse que tu as appréciée dis-tu, c’est pour moi tellement important. Je t'engage en tant que metteur en scène pour le prochain festival de Cannes ^^ Merci Myndie pour ce commentaire élogieux et cette très haute notation. Vincent (passionnément +) Je suis né à Cherbourg et ma grand-mère tenait un magasin d'articles funéraires et c'était le défilé des familles des morts dont certaines de marins disparus en mer. Ce fut après la guerre mon contact avec la mort. Votre poème sur l'absence est magnifique. Qn entendrait presque la pendule vibrer. Votre écriture et vos mots sont d'une justesse et montrent si bien cette absence si lourde à porter. Vous aussi avez été le témoin involontaire de deuils infaisables. Quelle que soit ses raisons, la mort n’est jamais d’un bon contact. J’aime bien vos mots qui disent qu’on entendrait presque la pendule vibrer, c’est une jolie trouvaille qui s’intègre bien à l’ambiance de mon récit. Un énorme merci Vincent pour ce commentaire agréable et cette si haute notation. Ascar (passionnément) Je me rappelle me tenir sur la dune et entendre mes parents parler de la disparition d’un pêcheur. Nous étions près de sa voiture, et il était dit que son bateau avait été retrouvé vide, errant sur l’océan. Sans doute était-il tombé en remontant un casier, déstabilisé par une lame... C’était sur la côte Nord du Finistère. Je pourrais également parler de notre voisin Damien qui a vu son ami sombrer sous ses yeux après que leur plate se soit renversée et que l’eau eut rempli les bottes. La mer est aussi un lieu de drames depuis la Nuit des temps. Vous rendez de façon très pudique la douleur de l’absence qui maintient un espoir toxique et empêche toute reconstruction de vie sentimentale. Pas de corps, pas de mort, pas de deuil...Reste la fidélité et ces regards perdus sur l’horizon. Merci pour ce très beau texte. Vos anecdotes sont malheureusement la réalité de drames vécus par des marins-pêcheurs et celle de cet homme qui s’est noyé lors du renversement de la plate a été vécue aussi dans ma famille. Je suis touchée par votre commentaire qui souligne la douleur silencieuse de l’attente, de l’absence, de ce vide du « on ne sait pas » qui empêche de vivre. Un grand merci Ascar pour l’expression de votre ressenti et cette haute notation. Anje (passionnément) Même pas une petite branche sèche à casser sur cette gérardine qui va faire pleuvoir des louanges. Un modèle que je vais ajouter dans mon dictionnaire de poétique. J'adore cette rime finale qui susurre sans fin comme cette absence, ce songe inachevé qui se poursuit chaque soir et qui use, use depuis six ans déjà. Au bord du lavoir de mon village, il n'est plus que quelques grenouilles pour discuter et ce ne sont pas les demoiselles qui les contredisent. Et moi, je vais garder un silence respectueux de cette absence douloureuse. Les branches sèches ont été mises en fagots pour allumer le feu de l’âtre, les soirée sont fraîches au bord de l’océan, voilà pourquoi vous n’en avez pas trouvé ^^ Anje , vous qui avez entendu la rime susurrer, écoutez le grand merci que je vous adresse pour ce joli commentaire paré d’une aussi jolie notation. David (beaucoup) C'est un très joli poème que j'ai relu quelques fois, et dans une de ces lectures m'est venu ce commentaire : "elle bosse tout le long et elle est jamais payée !" : "J’ai rentré le bois sec" "Sur les bords du lavoir" "Francis ne viendra plus m’aider à « La marine »" Une autre lecture me faisait remarquer que ce poème repose sur une forte "image d'Épinal" : C'est un ou des tableaux figuratif, cette image de la veuve attendant son mari disparu en contemplant l'océan. Il se dessine simplement cette veuve dans les vers, le bois sec à rentrer, le lavoir, sont aussi de cet ordre, les images viennent simplement avec les mots. Je voudrai insister sur "la Marine", qui n'est pas justement une image d'Épinal à mes yeux, ou plus lointaine, plus discrète peut-être. Il me semble qu'il s'agirait d'un orphelinat ? Comme la narratrice y recevait l'aide de Francis, j'ai induis qu''il doit s'agir d'un emploi bénévole, pas un travail salarié, un endroit où les gens aident suivant leurs disponibilités, un peu plus ou un peu moins chacun. Dans le contexte donc, un orphelinat me semble très pertinent. Il y a aussi des qualités discrètes comme ces "six ans" qui donneraient l'âge de l'enfant, l'âge des images d'Épinal aussi, ou du moins un âge où elles ont davantage de force naturellement. C'est une forme de sonnet retouché, le premier et le dernier vers encadrent le poème dans une gémellité juste nuancée de leur rime. J'ai bien aimé aussi les "beau/bateau/anneau" en rime vocalique sur la fin, une rime qui laisse comme un blanc juste après, et qui accompagne très bien le dénouement dramatique du poème à mon sens. Accessoirement, j'ai pensé à la chanson "dis-moi Céline" d'Hugues Aufray, ou même un couplet de "dès que le vente soufflera" de Renaud, mais sans ironie, plutôt par rapport à la lecture féministe que je citais au début. Dans le poème il reste des choses qui ne peuvent être qu'induites je pense : cet enfant est-il né hors mariage ? Ce Francis qui la courtisait, ressentait-elle ses demandes comme une humiliation à subir en silence malgré un choix, un vœu, qu'elle aurait fait sans pouvoir attendre qu'il soit respecté ? L’histoire se déroule sur le domaine ostreïcole nommé « La Marine ». L'ostreïculteur, également marin-pêcheur, devait se marier avec l’héroïne du récit après son retour en mer. Après son départ, la fiancée se trouve enceinte de lui, il n’a pas eu le temps de l’apprendre puisqu’il n’a plus donné signe de vie. Francis, un gars du village, est venu remplacer son père « le vieux François » trop âgé pour travailler au domaine afin d’aider la jeune femme aux travaux des parcs à huîtres et bassins d’élevage. L’enfant a grandi, le père n’est jamais revenu, le bateau jamais retrouvé, on suppose qu’il a disparu en mer. Francis s’est épris de la femme et l’a demandée en mariage. Celle-ci a refusé, sans doute par fidélité envers son fiancé disparu. Voilà David , le résumé succinct de cette histoire qui a commencé avec « L’attente » publié en 2015, puis « Une si longue absence » publié en 2020, et fin de la trilogie avec celui-ci « L’absence ». Merci beaucoup pour votre lecture et vos aimables appréciations. Dream (passionnément +) Après une belle échappée en mer, me voici à nouveau chaussé de mes petites baskets en bronze massif pour arpenter à nouveau la terre ferme. Avec une finesse et une délicatesse rares, notre adorable poétesse traite une poignante réflexion sur l’amour, le chagrin et la dépossession. Ce récit, véritable nô moderne, s’enfle d’un amour et d’une tendresse palpables, qui étreignent profondément et intensément le lecteur que je suis ; sentiments que renforcent encore ces deux merveilleux vers : « Mais tu ne savais rien. Son sourire est si beau ; Son front contre la vitre, il dessine un bateau. » Ah ! Marchesa ! Vos sublimes poèmes, d’amour nous font… Encore ! Encore ! Per favore ! Vous au moins êtes revenu au port, ouf, c’est rassurant. Merci de votre visite à « La Marine » pour consoler cette jeune mère qui n’aura de cesse de scruter l’horizon dans la vaine attente du retour improbable du père de son enfant. Vos mots me disent que vous n’avez pas croiser de chalutier à la dérive et que l’absence de ce pêcheur va se prolonger indéfiniment pour la pauvre femme et son enfant. Grazie molto Dream pour ces hautes appréciations. Cat (passionnément) Tout a sûrement déjà été dit dans les commentaires précédents. Il est facile devant le nombre de plumes et autant de passionnément, d'imaginer toutes les qualités dont on le pare, toutes les histoires auxquelles il fait songer. Alors, que rajouter, Cristale, si ce n'est que, comme d'habitude, tes mots, leur ajustement au plus tendre de tes pensées, de tes émotions, et avec une émouvante douceur, ont recréé une nouvelle fois cette musique de toi qui m'emporte sans retenue au-dessus de mon néant. Merci, pour cette belle inspiration prise au creux d'une infinie tristesse. C’est toujours un plaisir de trouver tes mots et l’expression de ton ressenti sur mes poèmes. Celui me tenait à cœur car il est comme un point final à une histoire commencée il y a quelques années. Merci ma chère Cat de ta présence sur ma page avec cette délicatesse si fidèle à ton image et merci pour ta haute notation. Archibald (passionnément) C'est un poème plein de délicatesse dont l'ambiance fait penser à une chanson de Barbara ou à un film de Claude Sautet. Un tableau qui prend forme par quelques touches distillées, d'images prosaïques mais très évocatrices (J'ai rentré le bois sec, Francis ne viendra plus m'aider à « La marine », le dessin du bateau sur la vitre...). Je suis charmé par cet usage du sens implicite. C'est de la poésie réaliste mais tout en suggestions, d'un art subtil qui tâche de nous accommoder à ce que la vie peut avoir de tragique. « Poésie réaliste » c’est tout à fait cela. Je suis rassurée, grâce à ce commentaire, de voir que mes petits tableaux sont suffisamment suggestifs pour ne pas « tomber » dans un prosaïsme dont je ne voudrais pas. Merci Archibald pour ce commentaire étayé et fort plaisant ainsi que pour cette haute notation. Davide ___ C’est avec en tête les précédents poèmes de l’auteure sur cette tragique histoire d’absence, – une gérardine et une gérardine inversée, deux poèmes à mon sens très réussis, en particulier le premier –, que je découvre le troisième volet de ce triptyque. Propreté formelle indéniable, vers fluides et sans ratures, récit efficace… néanmoins, j’ai eu l’impression d’un essoufflement de l’inspiration par rapport aux deux poèmes précédents, des redites (quoique voulues, des clins d’œil en réalité), une narration sans surprise, trop « compte rendu » peut-être, et sans le recours à des images parlantes (hormis ce « songe inachevé se [poursuivant] chaque soir », que j’ai vraiment apprécié, et qui trouve résonance dans la mise en miroir subtile des premier/dernier vers, oscillation déchirante, tangage ou lancinance, entre l’abattement auquel il faut résister et l’espoir entrevu mille fois). De plus, la présence de l’enfant grandi donne à ce drame qui s’effiloche comme le temps une touche de gaieté colorée, une respiration bienvenue. Les deux précédents poèmes m’avaient beaucoup ému, surtout le premier, comme je le disais en début de mon commentaire ; à leur côté, je trouve celui-ci beaucoup plus sage, presque pâle. Difficile donc de noter celui-ci – en étant un tant soit peu objectif – en ayant ceux-là en mémoire, d’autant plus que l’auteure place régulièrement la barre de la qualité très haut lorsqu’il s’agit de marier les vers classiques à l’émotion. Un beau poème malgré tout. Un essoufflement voulu Davide car six ans d’attente finissent par user le moral et l’engouement de l’espérance du début décline au fil du temps. L’énergie n’est plus la même et c’est cette sorte d’atonie au long cours malgré la vie qui continue, grâce à cet enfant, que j’ai voulu transmettre avec ces petits tableaux courts qui ponctuent les alexandrins. « Un beau poème malgré tout » Bon, malgré tout tu vois que moi auss je défends mon dernier « bébé » et je te remercie pour les points positifs de ta lecture ainsi que pour le rappel de ton émotion ressentie sur les 2 opus précédents. Myo (beaucoup +) Ce qui est touchant dans cet écrit c'est la pudeur de cette douleur de l'absence. Cette absence qui ronge en dedans et qu'il n'est pas permis de laisser transparaître, parce qu'il faut être forte coûte que coûte, parce que l'amour fut vécu en cachette et qu'il ne sera jamais reconnu au grand jour. Six ans et l'espoir s'effrite jour après jour. Une forme originale, qui garde une belle rythmique et se lit sans accroc. Un grand bravo. Votre regard sur ce poème reflète parfaitement les émotions que ces vers ont désiré transmettre. Le mot « pudeur » me plaît car il convient à tous ces instants vécus dans la douleur d’une attente interminable. Quant à la forme, je suis heureuse que vous l’ayez appréciée. Merci beaucoup Myo pour votre agréable commentaire et cette jolie notation. Encore tous mes remerciements à vous tous et toutes en espérant n’avoir oublié personne ce qui ne serait qu’une étourderie de part mais, si c’est le cas, un coup de corne de brume saura me rappeler à quai. Prenez soin de vous et de ceux qui vous sont chers. Cristale
Contribution du : 24/03/2022 11:07
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Re : L'absence |
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Expert Onirien
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Merci beaucoup Cristale.
Du coup, n'ayant pas de branche sèche à ramasser, je suis allé saluer son brave chien. Je n'étais pas arrivé quand il vous rassurait de son regard silencieux. Ainsi j'ai remis de l'ordre dans ma lecture de ce trio de gérardines magnifiques. Et ce fumet de morille m'a ouvert l'apétit, il est l'heure. J'y vais ! Au plaisir Cristale.
Contribution du : 24/03/2022 11:58
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Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier). |
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Re : L'absence |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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chère Cristale
Je m'en veux car je devais citer ce passage du " front contre la vitre " dans mon commentaire ; et tel un mouchoir sur une larme, cette ligne s'est effacée de ma volonté, contre mon gré ! à vous lire encore et encore papipoète
Contribution du : 24/03/2022 13:22
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Re : L'absence |
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Maître Onirien
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08/02/2019 21:41 Groupe :
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Bonjour Cristale
Pour votre deuxième opus j’avais évoqué le « mur des disparus » de Ploubazlanec , près de Paimpol, là je m’égare sur les rives de la Méditerranée et les voyages, avec retour ceux-là, de Marius! Deux fois raté! Un bide, deux fois un bide pour moi donc. Par contre vos gérardines, qu’elles soient, à l’endroit ou à l’envers seront toujours des merveilles qui nous enchanteront. Ah! oú serait ici la poésie classique sans vous? Vous serez toujours notre inaccessible étoile, qui nous tracez le chemin!!! Admirez comment je sais jouer du violon! Merci Cristale. Lebarde
Contribution du : 24/03/2022 14:26
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Re : L'absence |
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Maître des vers sereins
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Merci pour ce retour très complet, je suis aller jeter un œil aux deux autres opus, un beau projet, bravo !
Contribution du : 24/03/2022 18:47
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Un Fleuve |
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Re : L'absence |
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Organiris
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"Mon front contre la vitre, un an dure cent ans..."
Je me rappelle encore de la découverte de ce poème alors que j'étais p'tite nouvelle sur Oniris. Amàlia Rodriguez O barco negro Les amants du Tage https://www.youtube.com/watch?v=hST-GiLz37k
Contribution du : 24/03/2022 19:28
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Personne n'est Étranger sur Terre. |
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Re : L'absence |
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Maître Onirien
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Bonjour Anje et merci pour ce retour.
J'espère que le fumet de morille vous a convenu, revenez quand vous voulez, vous serez toujours le bienvenu. Au plaisir de vous lire.
Contribution du : 24/03/2022 19:28
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Re : L'absence |
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Maître Onirien
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Cher Papipoète, ne vous faites pas de soucis, j'ai su lire votre ligne écrite à l'encre sympathique, la volonté nous joue parfois des tours ^^
Merci pour cet aimable retour. Bien à vous, Cristale
Contribution du : 24/03/2022 20:09
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Re : L'absence |
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Maître Onirien
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Bonsoir Lebarde,
Mais non pas de bide du tout, mon histoire peut se dérouler sur n'importe quelle côte, du Nord, du Sud, de l'Ouest et même sur les côtes d'autres pays. Rassurez-vous quant à vos évocations de telle ou telle région pour situer mes récits, tout peut correspondre puisque je ne cite aucun lieu précis géographiquement. Par contre, j'aime beaucoup votre musique, d'autant plus que le violon, avec le piano, la harpe, le violoncelle, sont mes instruments préférés, ne vous gênez donc pas pour m'en jouer encore quelques arpèges. ^^ Merci pour ce retour, au plaisir de vous lire, Cristale
Contribution du : 24/03/2022 20:21
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Re : L'absence |
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Maître Onirien
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Merci beaucoup David d'avoir fait ce retour en arrière.
Je suis assez obstinée et quand j'ai un projet, j'essaie de m'y tenir du mieux possible. Heureuse que ma trilogie vous ait plu, soyez assuré que j'ai eu grand plaisir à vous lire sur mes pages. Bien à vous, Cristale
Contribution du : 24/03/2022 20:27
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