Je comprends, Malitorne.

Concernant strictement la forme détachée du fond, si tant est que cela soit possible, je n’ai pas voulu l’aborder par crainte que Wancyrs ne prenne cela pour de la provocation, mais le « Ceins tes reins d’airain », que Pouet trouve du plus bel effet, je le trouve très lourd, peut-être un poil moins que le fameux « Y a pas d’hélice, hélas » de la Grande Vadrouille, mais pas loin quand même.

C’est même curieux parce que pour le reste, il me semble que sur ce fil, Pouet a écrit exactement la même chose que moi, mais il a le talent que je n’ai pas pour l’écrire courtement et parfois très très joliment. Larivière, à peu près aussi long que moi, ne semble pas contrarier les longues et harassantes journées de Wancyrs. Le temps semble sans doute moins long, parfois.

Lorsque des types sonnent à ma porte pour m’apporter la Vérité du Christ, je me contente de leur dire poliment « non, merci ». C’est donc très court, mais parfois, certains insistent…

Désormais, je me contenterai de glisser un « je plussoie » sous chaque post de Pouet, ou plus sobrement « +1 ».

Je vous laisse. Je travaille actuellement sur une nouvelle intitulée « Crains le crin, crétin !», une histoire de cheval de bois d’une très grande beauté poétique offert pacifiquement à la contemplation sur une place publique. Par respect de l’anonymat et pour conserver le suspense, je ne vous dévoile pas la suite.

Bon week-end, mes frères.

C'est bien, ce fil n'a pas trop dérapé.

Citation :

La prochaine fois, fermez leur juste la porte au nez ; s’ils sont de véritables chrétiens, ils ne vous en voudrons pas

Allez ! Salut et bravo à tous !

Pour un autre aspect, je viens de lire le livre du Père dominicain Jacques Arnould "Turbulences dans l'univers" qui se demande en quoi la découverte d'une civilisation extra-terrestre modifierait la compréhension des écritures". Un sujet de thèse fort intéressant même pour un agnostique.

Citation :

Salut, Wancyrs,

Je fais une courte pause dans ma journée de travail et découvre votre post avec bonheur.

S’il n’y a que dans le sketch que nous puissions faire un duo, eh bien, ce n’est déjà pas si mal et ce sera toujours ça de pris à la morosité.
Naturellement, je vous avais fourni la version courte pour vous épargner. En réalité, la disposition n’est pas celle que vous imaginez. J’habite au quatrième étage et ma sonnette se trouve donc quatre étages plus bas. Voici le deal que je propose à mes importuns : « Je vous balance une épée par la fenêtre. Si le patron fait bien son boulot et qu'elle retombe en bouquets de roses, c’est que vous êtes de vrais chrétiens. Dans ce cas, je vous ouvre et vous offre l’apéro ». Ce qui est très contrariant, c’est que le temps de prendre mon épée et d’ouvrir la fenêtre, ils sont déjà en train de détaler. Je leur crie « Eh, muselez votre peur ! Mourrez-vous vous l’épée ? », mais aucun n’est jamais revenu sur ses pas. C’est fou ce qu’il y a de faux chrétiens traînant dans les rues. Il faudrait peut-être créer un organisme de certification ?

Au plaisir.

Citation :

J'avoue un faible pour ce genre d'emploi... En plus du petit côté erotico-mystique...

Je rajouterais "c'est là qu'est l'os!"


Citation :

Client!

Pouet, Sire concision.

Merci, Diogène, pour votre commentaire sous mon texte !

J'aime bien l'interprétation que vous donnez à mon texte ; c'est bien un autre aspect du message que je veux passer. Il y a ici une expression très réaliste qui apporte le malaise ; certains l'expriment d'une façon si vive qu'ils tombent dans le travers qu'ils reprochent à mon texte, par ricochet à moi. Mais je savais en envoyant ce type de texte qu'il y a un prix à payer, alors rassurez-vous, l'opinion qu'on a de moi ne me déstabilise pas ; cela me confirme juste que je suis sur la bonne voie.
Je lis en ce moment "Ressusciter" de Christian Bobin, et ce passage en particulier me subjugue : " Ils se vantent d'avoir l'esprit libre et, lorsqu'on leur parle de Dieu, deviennent aussi furieux qu'un chien tirant sur sa laisse au passage d'un vagabond"

Merci encore pour votre commentaire et à la prochaine !

Wan