Merci à toute l’équipe du Comité d’avoir accepté la publication de « L’éphémère ».
Merci à tous les nombreux lecteurs et commentateurs qui ont pris de leur temps pour m’offrir quelques mots, remarques, appréciations positives ou négatives sur mon poème.

Mintaka, votre coeur balance et le mien pleure de n’avoir pas su vous rendre cette lecture suffisamment agréable pour vous plaire. Illa anima est. Un petit caillou qui restera sous les pieds de mes vers. À une autre fois j’espère.

Ascar soyez rassuré, pour moi aussi le fond est trouble, il ne fait qu’exprimer cette brume qui est en moi mais si je semble tourner autour de mon sujet croyez que je m’en suis saisi réellement, ce qui m’a inspiré ces vers qui traitent...encore...d’une certaine absence. À une autre fois peut-être.

StephTask, l’apparition de la dame blanche a fait passer un frisson en vous et je le comprends puisqu’elle schématise la présence ambiguë d’une bonne fée et d’une certaine mort. Le temps «  qui repousse aussi le moment rêvé de retrouver l’autre, car l’éphémère se succède sans cesse à lui même et se transforme en boucle d’éternité. » Voilà, vous avez tout dit et le poème essaie de vous dire autre chose concernant cet « autre » : réalité palpable ou éthérée ?
Au plaisir de vous lire.

Myndie, tu vois en mes vers « la parfaite illustration de la poésie classique », que c’est plaisant de lire un tel compliment mais bon, je ne suis qu’une petite poétesse qui fait de son mieux pour offrir aux lecteurs quelques vers que j’estime présentables mais qui peuvent ne pas convenir à tout le monde.
Ici c’est évident, tu n’as pas retrouvé l’émotion brut de « L », le chant est différent et nous restons dans l’impalpable de l’éphémère du temps et du papillon. Tu évoques "l’absence" présente dans quelques autres de mes textes et tu as mis l’accent sur «celui du regret infini quand l'absence est liée à la perte . Et ce sentiment de l'urgence, si poignant... » Il est des sensations et des sentiments immortels.
Au plaisir de te retrouver sur d’autres vers, ici où là. 

Myo, j’ai hésité à présenter ce texte au concours mais j’ai finalement opté pour la fantaisie et gardé celui-ci pour une publication ordinaire. La dame blanche représente la mort mais aussi la naissance et le tic-tac hasardeux le temps qui passe parfois vite, parfois lentement selon les aléas de la vie. Au plaisir de vous lire.

roi, la vivacité dans l’évidence des images crées par les grands poèmes des auteurs classiques manque cruellement à mon poème écrivez-vous. Désolée de ne pas écrire mieux que Victor Hugo et aussi bien que vous à qui je m’en voudrais de faire de l’ombre. Au plaisir de vous lire.

Inconnu1, tu as raison de dire que la poésie permet d’exprimer plus facilement des choses qu’on n’exprime pas en dehors, et pour moi également le plaisir d’écrire tout en continuant d’apprendre les techniques d’écriture. Tu apprécies la fluidité et ta haute notation me dit que tu as aimé ce poème dans son ensemble. Au plaisir de te lire.

Vincent, votre propre sensibilité vous fait ressentir la mienne et vous avez finement percé ce que ma poésie cache sous ses mots et métaphores. Le temps glisse mais le pire est de n’avoir pas su retenir ceux qui se sont perdus et ce qui s’est perdu, dans ce maudit temps au tic-tac hasardeux. Au plaisir de vous lire..

Claudelorin, commentaire effacé par vous-même. Merci malgré tout, de m’avoir lue.

Pieralun, des compliments venant d’un auteur aussi talentueux ne peuvent que m’encourager. Oui, l’attente, toujours l’attente. Tu compares la simplicité des mots et de l’expression des grands classiques à ma propre façon d’écrire et si tout le monde n’est pas de cet avis, forcément celui-ci me touche. Je fais de mon mieux cher poète et je te remercie de ton soutien.

Annick, l’éphémère te fait penser à « effet mer», tu as raison l’image est jolie. La dame blanche symbolise autant la mort que la jolie fée qui s’est penchée sur un certain berceau. Je pense que tu l’as compris au fil de mes diverses publications. Ce pourquoi « je rêve de nous deux » et non « à nous deux ». Au plaisir de te retrouver sur d’autres vers et/ou d’autres pages.

Ornicar, vous appréciez l’écriture, c’est déjà un bon point pour moi. Ensuite vous soulignez les points forts et les points faibles tout en argumentant vos observations et je ne puis que vous dire merci. Votre commentaire m’est d’une grande utilité car posé, objectif, franc, ni agressivité ni condescendance, bref un chouette commentaire.

Lebarde, vous avez apprécié ma mise en scène de symboles mythiques et vaporeux ainsi que l’écriture et la poésie qui en émanent. Vous évoquez la fluidité et l’élégance, tout cela me rassure car je pense que vous savez comme cela est difficile lors de l’écriture d’un poème. Au plaisir de vous lire.

ChVlu, votre image du touché soyeux d’une étoffe brillante dans laquelle on a plaisir à se rouler avec volupté est absolument charmante. Effectivement le jeu de la contrainte est l’un de mes plaisirs favoris, un peu comme mettre en bonne place les carrés de couleur d’un rumix cube ^^
Je suis heureuse d’apprendre que le classique sous ma plume vous plaît. Au plaisir de vous lire.

Davide, d’accord pour la résonance « qu’un » « que », quant au flou des images de la deuxième strophe, c’est un peu l’expression naturelle de pensées à ne pas étaler dans tout ce qu’elles ont de brutal. La poésie permet d’éviter ce choc du réel en usant d’images floutées, ce que je fais souvent.
Au plaisir de te lire.

Roi, oup’s ! modéré…quand on voit l’encre bleue c’est pas bon signe.

Véro, en rêvant de, en rêvant à, mystère et boule de gomme. Le « rêvant à nous deux » me paraissait disgracieux alors j’ai modulé comme mon petit neurone le percevait le mieux au vu de ma réalité que tun ne connais sans doute pas mais qui transpire dans nombre de mes anciens textes. Je suis une mauvaise élève et j’oublie (souvent volontairement) les leçons de mes profs. ^^ Mais j’aime bien que tu évoques le sujet. Dans l’ensemble tu as apprécié les images et la poésie et cela me ravit.
Merci de ta fidélité à mes écrits.

Polza, vous tu peux pouvez me dire « tu ». Je suis ravie que tu te souviennes de « L » et que tu apprécie le « travail » de versification autant sur l’un que sur l’autre poème.
Et oui, j’ai utilisé du rhum pour flamber mes vers, parfois c’est au whisky qu’ils réagissent le mieux, tout dépend de leur état de maturité et de dépendance à certaines vapeurs, "la part des anges" est réservée à ceux qui se tiennent le mieux ^^. Merci d’avoir compris la progression de l’éphémère, tantôt entité vivante tantôt perception temporelle.
Au plaisir de te lire.

AnnaPanizzi, ne vous inquiétez pas pour le rythme et les vers du classique, je m’en occupe à coups de fouet ou de burin s’il le faut. C’est certainement à cause de cela que vous les trouvez trop sages, j’ai sans doute été trop sévère. Bon, je vais essayer de leur lâcher un peu la bride pour qu’ils expriment plus d’originalité. Promis !

Papipoète, vous connaissez ma propension à la mélancolie, au romantisme, aux petites fleurs bleues, où se mêlent l’amour, le temps, et la mort. Mais ne vous dispensez pas de vérifier la versification car il m’arrive aussi de faire de grosses bourdes tant je suis obnubilée à vérifier quelques autres erreurs ^^ Merci de votre fidélité à mes écrits.

Robot, vous reconnaissez une certaine élégance à l’écriture mais regrettez les évidences et les métaphores convenues. Bref, ce texte ne vous a pas convaincu, tant pis pour moi, ce sera peut-être mieux une autre fois.

Miguel, vous n’avez pas aimé et j’accepte vos remarques puisqu’elles sont fondées selon un point de vue venant d'un auteur de talent.
À une autre fois peut-être plus à votre goût.

Socque, « c'est comme servir un plat sous cloche d'argent, apporté par un valet en livrée et perruque, déposé sur de la fine porcelaine encadrée de couverts de vermeil, sous la douce lumière dispensée par les chandelles d'un lustre décoré à la feuille d'or, et que la cloche soulevée montre un (soyons pas chienne, deux) bâtonnets de colin pané.  «  Je n’ai pas pu m’empêcher de recopier cette partie de votre commentaire, c’est du Socque 100 % et j’adore  surtout quand vous ajoutez «  (le colin pané ça peut être savoureux ) », perso je le préfère frais, passé au beurre persillé avec quelques tranches de citron, mais bon, recentrons-nous sur les deux derniers ver qui sont vos préférés. Ouf ! Un point positif de plus. Au plaisir de vous lire et merci pour votre façon de dire les choses.

Anje, fin observateur, vous avez vu mes liaisons entre vers dont les finales féminines s’enroulent au premier mot du vers suivant. Ce n’est pas toujours possible mais quand je le peux j’aime user de cette technique. Vous entendez la musique du vent, comme je vous comprends. Elle tinte mélodieusement à mon oreille quand elle vient me souffler quelques vers. Sans doute nous asseyons nous sur ce même banc face à l’océan sans le savoir ? Mais bon, le feu sous la casserole c’est important aussi. ^^
Au plaisir de vous lire.



À tous et toutes, merci.


Une petite chanson pour finir en douceur :
L'éphémère de Jean-Louis Murat

Cristale

Merci pour le retour, Cristale. Oui, un peu plus de folie et de sauvagerie dans vos vers, et là, promis, je prends la carte PREMIUM GOLD CRISTALE ^^

Bonjour Cristale,

c'est toujours avec un grand plaisir que je lis tes retours sur commentaires, chacun d'entre eux écrits avec la grande délicatesse qui te caractérise. (et l'humour aussi^^)
C'est un plaisir encore plus grand de partager avec toi des duos poétiques au fil des forums.
J'ai souvent l'impression d'avoir besoin d'un guide, alors...

@AnnaPanizzi

Et mes parents ? Que vont dire mes parents si je laisse libre cours à ma folle sauvagerie ou ma sauvage folie ?

Vous leur faites une version pour eux et une pour nous :p

Bonjour Cristale et merci de ce retour détaillé.

Rêver de, rêver à... on disait quand j'étais enfant : Aller au dentiste, au coiffeur, au docteur etc...
Quand ma mère a appris (je ne sais plus comment) qu'il fallait dire chez le dentiste, chez le boucher etc... que ç'était un langage plus correct, nous avons appris à perdre nos mauvaises habitudes.
Ce fut la même chose pour rêver à au lieu de rêver de bien que dans mon langage oral, je le dis toujours ( même aller au docteur)
Mais à l'écrit, je suis plus attentive.

Mais le principal est bien d'avoir aimé l'ensemble de cette poésie.
Je soulevais juste une interrogation: Peut-on rêver à et de aussi?

Au plaisir.

Merci pour les remerciements Cristale. Rhum whisky alcool à 90 degrés je prends tout sans modération. Le plaisir sera partagé en tout bien tout honneur !

Coucou Véro

J'ai trouvé sur le net : "Rêver à ou rêver de"

Rêver à signifie « penser à » ou « imaginer ». Des exemples :

-Ah, pardon ! J’étais un peu dans la lune. Je rêvais à ce que j’allais faire cette fin de semaine.
-Je sais que ça peut créer de fausses attentes, mais je rêve souvent à une relation amoureuse parfaite.

Rêver de signifie « voir des images lorsqu’on dort ». Des exemples:

-J’ai rêvé de toi pendant la nuit. Tu volais au-dessus des nuages !
Je ne rêve jamais de grand-chose pendant la nuit.

-Rêver de peut également être utilisé lorsqu’il prend le sens de « désirer »

Voili voilou donc je peux garder mon "À regarder la mer en rêvant de nous deux." puisque c'est un désir rêvé ou le rêve d'un désir. Ouf mon honneur est sauf

Polza, l'alcool à 90° ?
Rhum et whisky sont plus parfumés et en vente libre en quantité illimitée ou si peu...Bon, mais je flambe à l'allumette, plus noble que le briquet. Le craquement de l'allumette donne un certain ressort à mes vers qui savent ce qui les attend et les rend plus savoureux, sauf si je me loupe et n'arrête pas assez vite la combustion.
Plaisir partagé assuré et joyeux

Bonjour Myndie merci de ta lecture.
Tu sais, je ne suis pas sûre d'être un bon guide mais le plaisir de duos poétiques en forum ça oui je suis toujours partante.