Un grand merci également à :


@ Stephane, le poète qui vous parle d’une ville avec ce regard si particulier qu’il vous ouvre les yeux sur un monde invisible mais tellement évident...Nous ne nous commentons pas souvent c’est vrai, quand nous le faisons c’est sans attente d’une quelconque réciprocité, aussi il n’existe pas plus de copinage entre nous qu’avec d’autres auteurs, seulement des affinités poétiques et je sais que lorsque tu viens sur l’un de mes poèmes c’est parce qu’il t’a touché, tel celui-ci, entre-autre, par « cette atmosphère de silence ponctuée d'ombres et de lumières... un voyage un peu surnaturel... »
Et les atmosphères, tu en connais un panel bien plus vaste que le mien :))
Merci d’être là.

Citation :

L'éphémère a cela de bon (oui, on peut dire bon, je pense), qu'il revient souvent titiller nos émotions. ^^

Merci Cristale, pour ton retour sur commentaires. C'est toujours agréable de constater qu'ils sont pris en considération par l'auteur.

Question copinage, pris dans le sens positif du terme, j'ai envie de dire que, étant passionnée par nature, j'aime manifester avec fougue mon amour aux personnes qui me sont chères, surtout lorsqu'elles ont du talent.
Et cela me fait bien marrer que l'on puisse douter du tien.

Dans le cas contraire, au moins quatre-vingt dix-neuf fois sur cent j'évite, du moins j'essaie d'éviter pareil débordement. Heureusement pour moi, cela m'arrive très peu souvent d'être confrontée à pareil dilemme vu les nombre conséquent d'auteurs talentueux qui fréquentent le site.

Vivement la sortie de ton prochain opus !


Catalina

Merci Catalina pour ce parfum de douceur qui émane de tes mots.

"Vivement la sortie de ton prochain opus"

là, j'ai un gros doute quant à sa sortie.
Il risque de heurter la bien-pensance et de provoquer quelques frilosités. Et puis c'est si mal écrit

Sois toujours passionnée Cat, on t'aime comme ça

Bonjour Louis,

Quel commentaire ! J'ai fermé portes, fenêtres, rideaux, radio, "Ô temps, suspends ton vol. Et vous, heures propices, suspendez votre cours."... et je vous ai lu, recueillie dans un silence qui n'appartient qu'aux pensées profondes.
Vous dites tout cela avec talent, et quel talent, quel regard sur la poésie des autres !

" Le tableau d’une nature, ou d’une réalité, à la fois belle et tragique ; belle et injuste."

"Le contraste est saisissant entre les genêts ( les jeunets) et l’éphémère. Douceur, tendresse pour les uns, mais quelle violence pour les autres dont la vie tout juste reçue se trouve fatalement brisée ! Que de cruauté dans une vie abrégée."

"Lumière azurée si trompeuse, tellement ironique…
La première strophe donc, qui semble, dans une lecture trop rapide, ne dépeindre dans la lande que fleurs et insectes en quelques images rebattues, offre plutôt une scène saisissante, dramatique et tragique, de façon remarquable en quelques vers seulement."

"La Dame, comme une vapeur blanche, recouvre et efface le tableau premier d’un immuable de silence et de tragique. Elle met tout en blanc, tout dans le flou et l’incertain. Elle efface l’irrévocable.
Mais introduit aussi le blanc d’une mémoire, d’une histoire où l’on tente dans le blanc plutôt que dans le noir, de faire son deuil."

""Mais « le temps du sablier s’effrite » Il ne s’ "écoule’’ pas, mais « s’effrite » : le mot indique l’idée de désagrégation, de réduction en poussière, d’affaiblissement et d’épuisement. La vie s’épuise dans l’attente. Attente éprouvante, d’un lien qui ne s’établit pas, d’une retrouvaille qui ne se fait pas, d’une union toujours différée."

"Un beau texte donc, plus profond qu’il n’y paraît, et qui semble une variante de cet autre poème émouvant de l’auteure : Les sentiers perdus."


Vous dites tout cela avec talent, et quel talent, quel regard sur la poésie des autres !


Si dans mes vers je n'habillais pas la mort avec quelques lambeaux de douceur, c'est de la mort dont je serais vêtue.

Immensément merci Louis

Qu'il est doux de me voir appeler ainsi. Catalina.
C'est pourtant mon prénom, mais depuis ma naissance il a toujours été adapté en fonction des pays où je vivais, des gens qui m'entouraient...
Grâce à une gamine de sept ans qui met toujours dans le mille, je suis en train de me le réapproprier.
Merci pour ton aide.

Cela m'étonnerait que ta prochaine poésie soit sanctionnée pour cause d'atteinte à la bien-pensance.
Avec le talent que l'on te connaît, je mets ma main au feu que tu as su la présenter de manière à remporter tous les suffrages.
Mal écrite, mon œil ! Tu tiens vraiment à me faire mourir de rire...

Tant mieux si tu m'aimes nature, Cristale, car je n'ai aucune envie de changer.
J'ai pas envie d'être ridicule avec des faux seins et toussa. Même sur Paintshop ! ;)))


Si tu le permets, je tiens à dire ici, encore une fois, mon admiration pour Louis.
Je suis époustouflée à chaque fois par sa façon de détricoter les lignes d'un poème. Le tien, en l'occurrence, le rendant encore plus bouleversant.
Il arrive à décortiquer dans les moindres détails tout ce qui nous est passé par le cœur en lisant.
Je suis vraiment heureuse de connaître quelqu'un comme Lui sur Oniris.
Avec ses commentaires, il est le passeur des émotions que je n'arrive pas toujours à traduire en mots.

Merci à vous deux.

Merci Dupark de redonner vie à mon poème "Èphémère" avec cet agréable commentaire.

"Un poème écrit au printemps, alors que le ciel bleu, le présent, la vie (l'éphémère), les genêts nous offrent un tableau coloré sur deux vers, et le désespoir dans les deux suivants. Ça commence fort."

Le passage, qu'il dure un seul jour pour certaines créatures ou cent ans pour d'autres, ne sera toujours qu'éphémère au regard du temps de l'univers. Pourtant chaque jour qui se lève est porteur de beauté et d'espoir, comme une promesse qui ne sera pas tenue.

Merci d'avoir souligné ces vers :

"Au pays de ma vie une heure passe vite
À regarder la mer en rêvant de nous deux."


Un grand merci pour ces appréciations et cette haute notation.

Cristale