Un grand merci aux lecteurs et commentateurs qui m’ont accompagnée dans cette balade urbaine. Merci également à qui de droit pour la publication de ce texte la veille du premier jour d’automne , je n’aurais pas rêvé mieux …

Il est toujours très intéressant pour un auteur de découvrir le peu de clarté de certaines formulations qui lui paraissaient pourtant limpides. Ainsi vous êtes plusieurs à vous être interrogés sur

« septembre est pavé de soleils obliques à l’œil étonné sondant de secrètes ruelles que leur gloire avait négligées »

Pour moi, il semblait évident que certaines ruelles étroites ne voient jamais le soleil au plus fort de l’été quand il est au sommet de sa gloire. En revanche, quand ses rayons deviennent plus obliques dans le cours de la saison, leurs pavés en sont fugitivement touchés et on peut imaginer que l’astre s’étonne de cette découverte de quartiers qu’il ignorait … Sans doute le mot « gloire » est-il placé trop loin de son antécédent « soleils »dans cette phrase.

Socque et pitch24, afféteries, maniérisme, je vous l’accorde bien volontiers : cette ville joue les vieilles chochottes ; que voulez-vous, on se console comme on peut de la perte de l’été ! Plus sérieusement, je sais que le défaut me guette à chaque carrefour : un peu moins de sucre dans mon café, ne nuirait pas à ma santé !

Ludi, plus que la texture du miel liquide j’imaginais sa couleur pour le fard de ma vieille coquette … quant à cette part d’animisme dans mes poèmes en général, je la reconnais et même la revendique souvent mais vous savez bien que les lectures peuvent se faire à plusieurs niveaux, que c’est un des charmes de la poésie et qu’une métaphore peut toujours en cacher une autre, ce que Brabant a particulièrement mis en évidence dans son commentaire.