Bonjour à tous,

Comme vous le savez sans doute, ce texte était une participation au défi donc la contrainte était : Champ.
J’aime beaucoup les défis:))))

Donc : champ.

Je suis restée sur ma première idée du mot « champ », sans doute parce que cela m’est familier : un champ produit de la nourriture, végétale ou animale.
A partir de là, j’ai voulu extrapoler, et ne pas juste raconter une cueillette de champignon (par exemple, tout à fait au hasard).
Et est venu tout naturellement se poser le problème de la nourriture d’une façon plus globale, et finalement est née l’idée que l’on finira peut-être par manger autre chose, si on s’en va bien loin de notre Terre.
Et puis je n’ai pas pu m’empêcher de rajouter un grain de sel à ce sujet, du peu de respect que nous avons, de manière générale, de la nourriture. Les terriens débarquent, volent aux habitants pierreux leur subsistance pour leur propre enrichissement et confort de production sans fin. Bien sûr, c’est de la fiction, dans la vraie vie, ça n’arrive jamais…

Vilmon : « je ne sais pas trop comment le narrateur et Rocky ont évolué en rocher, mais je m’en fous ». Tu as tout compris, là n’est pas la question d’une part, et d’autre part si l’humanité se modifie considérablement, bien malin qui peut dire comment elle le fera.

Papipoète : oui, c’est pathétique de n’avoir plus que des cailloux à sucer. Et c’est tragique de constater que les réserves diminuent, et révoltant qu’on vienne les voler. C’est tellement facile de voler ceux qui vous attendent comme des sauveurs !

Donald : c’est bien que tu parles de naïveté. Je pense que tous les peuples qui se sont fait piquer leurs terres et leurs richesses l’étaient, le sont, d’une certaine façon. C’est à dire face à un monde plus « moderne », plus « évolué ? »
Nous avons eu 10 jours pour écrire notre texte du défi. J’ai un peu empilé tout ça dans ma tête environ huit jours, puis me suis affolée parce que le temps, ça passe vite, et je m’y suis collée un après-midi, avec relecture le lendemain matin. Puis l’ai postée, pour ne plus être tentée de changer des passages, ce qui aurait remis en question l’équilibre de l’ensemble sans avoir plus de temps pour des mofifs.

JohanSchneider : merci pour Inventivité et Drôlerie, ça me convient bien. Minéralomorphisme ou anthropominéralisme ? Va savoir, qui était là en premier qui a pris la place de l’autre ?

Vincente : Merci d’avoir marché à fond avec ces cailloux sans un seul dans ta chaussure qui t’aurait empêché !
Avec moi, on n’est jamais très loin du conte philosophique, merci de l’avoir relevé. Surtout que philo ne veut pas dire qu’on doit absolument rester sérieux, on peut aussi s’amuser… un bon moyen pour dire…
Ah ah ah, tu reprends le verbe « dilapider », merci pour le sourire que ce mot m’a évoqué à l’écriture.

Cyrill : oui, j’aime bien soulever des questions. Les réponses viendront en leur temps, en des temps où nous ne serons plus là nous-mêmes. Cette échelle vertigineuse qui nous pousse à nous propulser mentalement dans un futur que nous ne verrons pas…
l’idée des Cyclopes m’est venue en cours d’écriture, c’était complètement spontané. Mais ça m’a plu de découvrir une manière de dire que ces habitants n’avaient pas un champ d’esprit, pour rester dans le thème, très large. Mes réminiscences de l’étude du grec, sans doute, que la force brute n’affûte sans doute pas trop l’esprit.

Eskisse : Un passage ici qui me fait bien plaisir, vu tes réticences à commenter les nouvelles ! Oui, leurs amusements sont des combats lapidaires : une façon de dire que c’est l’époque qui fait la morale, pas l’Humain, ce qui est admis à une période P ne le sera plus à une autre période. Et aussi que tout dépend de quoi le projectile est chargé, de la haine ou de l'aménité.

Un très gros merci à tous, d’être venus, d’avoir lu et d’avoir dit.

Un fil ouvert pour des pierres lancées dans nos jardins respectifs, avec des petits messages écrits dessus.
Ouvrez l’oeil. Et le bon !

Je voudrais terminer en remerciant globalement oniris, et plus particulièrement sur ce coup-là Perle-Hingaud, qui a mis tout ce binz en route, et Lulu qui a accepté de se charger de l’acheminement des nouvelles sur le site, pour que nous puissions proposer nos textes sous anonymat.
Ce n’est qu’ainsi que peut fonctionner Oniris, chacun apporte sa pierre.

Oui, c'était sympa ce défi et ça a permis de relancer des plumes et d'en voir d'autres qui ne se risquaient pas en nouvelles.



Merci, hersen, pour cette explication.

Perle :
Les lasers du début : comme je trouvais que ça faisait maigrelet comme environnement, j'ai imaginé des lumières naturelles balayant ce lieu de vie gris rocher, histoire qu'on puisse absolument croire que si si, il y a bien des gens qui habite là ! :))))

La dernière phrase me semble importante, mais tu n'es pas la seule à la déplorer.
l'ancêtre a vécu sur son lopin d'herbe, elle a connu l'importance de la nourriture, ou de son manque. Même si dans sa pauvreté elle n'avait plus rien, elle savait qu'on ne se nourrit pas de cailloux. Et pourtant... n'est-ce pas ce que fait son mille fois archi arrière-petit-fils ?
Est-ce ainsi que les hommes mangeront ?

Merci de ton passage !

Corto,
Oui, tu es exactement en plein dans le sujet : que mangerons-nous dans le futur, en serons-nous heureux ?
Nous devons prendre soin de la nourriture.
Et l'homme pillera, où qu'il aille.
Un très gros merci !

Cette nouvelle n'est pas en fiction, mais en réflexion-dissertation. l'habit ne fait pas le moine, Corto !


Plumette,
l'intérêt pour moi était justement de montrer que peut-être les aspirations des hommes du futur ne seront pas si différentes que celles de nos contemporains. Il faut bien admettre qu'il y a des losers dans toutes les sociétés qui se feront plumer par plus avide. Non ?
Ah, j'aurais cru !
merci pour ton passage !

Je n'avais pas compris que les lasers étaient des lumières naturelles ! Donc, je ne comprenais pas d'où sortait cette technologie.

Pour la dernière phrase... tu es l'auteur, tu gardes ce qui te semble juste. Mais tu évoques déjà la grand-mère avant, et terminer sur les cailloux boucle bien avec le corps du texte, c'est peut-être pour ça que je ressens la suite comme superflue.

Ce sont des broutilles, ton texte est super.

Pepito,
Alors comme ça tu traînes par ici comme un zomby ? (j'ai bien écrire zomby avec un i grec)

merci de ton passage et de l'éclate.
pour la phrase dont tu doutes, :formellement sortie de son contexte, elle n'a plus la même valeur, elle a d'ailleurs celle que tu lui accordes, et moi aussi.
Mais ici, elle ponctue la flemme de ces gros lourdeuax qui de toute façon préfèrent un status quo à l'initiative. mais le sel de cette phrase vient plus loin : d'autres, qui pourtant n'en ont pas fondamentalement pour mener une vie quiète, viennent pour les piller, prendre ailleurs ce qu'ils n'ont plus, ou pas, chez eux.

Tu sais bien que dans une nouvelle, plus il y a de tiroirs, plus tu en mets !

até logo !

Salut Pouet !

Oui, c'est exactement comme tu dis. Rien change et c'est jamais comme un avant qu'on n'aurait pas connu. C'est plus ou c'est moins ? va savoir, il faudrait se représenter les paramètres de chaque époque. paramètres du genre t'es pauvre tu le reste, t'es riche t'es prêt à tout pour le rester.
L'Homme, avec H, c'est son axe. sanguinaire plutôt deux fois qu'une.
(je te préviens, là, y a un jeu de mots, histoire que tu ne perdes pas ton temps à me lire )

Merci et à la prochaine !

Salut,

oui, le fameux accent gui n'erre, celui qui vient d'on ne sait houx.

Blitz, merci de ton passage dans ce monde minéral.
"Trou du cul de l'Esapce" et "un truc de ouf" à revoir selon toi ? C'est possible, car c'est vrai que ça fait une datation plus juste que la datation carbonne !!! On n'aura pas besoin d'attendre des millénaires pour ne plus trop savoir ce que ça veut dire
ça enlève un côté universel à la nouvelle, c'est vrai.

je prends des champignons à l'automne, du vinho verde bien frais en été et l'hiver je ne me rappelle plus. Voilà voilà.

A plus, et c'est sympa de te voir de nouveau si actif ici !