Merci tout d’abord aux personnes qui ont permises la publication de ce poème. Je remercie également les lecteurs qui se sont aventurés à tenter de deviner la nature de cette hirondelle en commentaires mais aussi ceux qui se sont abstenus de se prononcer sur le sujet.

Voici le poème dont il est question:

L’hirondelle - Oniris

Je manque cruellement de savoir-faire en termes d’écriture et je vous remercie pour les quelques rectifications que j’aurais pu apporter au texte pour le rendre plus percutant.

Bien qu’il soit plutôt amusant de voir où l’imagination nous mène, je vois que mon texte est en effet très mystérieux.

Lorsque vous aurez pris connaissance de la métaphore que j’ai utilisé je vous invite à relire le texte et à faire un commentaire ou bien à commenter sur ce forum, je me ferais un plaisir de vous lire et de connaître votre ressenti.

Je me permets d’ailleurs de vous demander comment est-ce que j’aurais pu faire comprendre plus précisément que je parlais du cancer sans toutefois dénaturer le texte original.

Pour répondre à vos interrogations, il ne s’agit ni d’une bombe nucléaire, ni de « rayons de soleil caniculaires », ni même d’incendies ravageurs bien que tout cela auraient été des pistes très intéressantes. En réalité, mon texte représente l’avancée du cancer et l’hirondelle, une tumeur.

tout comme " l'aigle noir " de Barbara, il me fallut bien du temps pour comprendre la terrible subtilité de sa chanson !
non, votre hirondelle ne m'a à aucun moment, fait penser qu'elle était en réalité un " crabe ! "
papipoète

Bonsoir Pomme_d_Adam,

Eh bien je vous avouerais que vous proposez là un rapprochement si improbable que je reste sans voix. L'hirondelle, une tumeur cancéreuse !!! À la limite votre évocation qui énonce des corrélations très imagées entre évolution saisonnière climatique et organique de la nature, et la progression de la maladie par le développement de votre texte a l'air presque de couler de source. Je crains que l'hypothèse dans laquelle vous vous êtes lancé ne soit envisageable sans des moyens très capillotractés.

Ce que j'aperçois des caractéristiques de l'hirondelle me paraît tout à l'opposé d'une tumeur. Là où l'hirondelle est franche, annonciatrice et éphémère, la tumeur est sournoise et durable, implacable. Là où la première est vibrionnante, alerte, hyper vivante, la seconde est terne, morne et mortifère. Là où l'une est très visible, comme joviale, et belle, l'autre est cachée, parlante par défaut, etc…
Non désolé, en guise de métaphore, je la sens au contraire oxymorique. Ou alors je n'ai pas compris votre question !?

oui Vincente, c'est ce que j'ai dit en aparté à notre auteure ; l'hirondelle n'est pas l'oiseau le plus indiqué, pour jouer ce rôle de " méchant " mais ce n'est pas pour autant que je désignerais comme interprète, le corbeau ( qui a toute ma considération )
papipoète

le corbeau a effectivement une sale réputation en occident (ca s'explique encore par la religion) mais c'est effectivement un oiseau fabuleux !

Lari, il boitait ton corbeau ?

Pomme-d-adam,

J'ai relu l'Hirondelle à la lumière de vos explications. Le symbolisme de l'hirondelle et du cancer demeure quand même obscur à ma culture et à ce que j'ai lu auparavant. Peut-être dans "le soleil et ses conséquences se propagent comme la peste" (chaleur du corps, métastases) ou les bourgeons qui éclosent qui peuvent symboliser la prolifération anarchique des cellules malades. Mais il fallait être drôlement éveillé et perspicace pour faire un rapprochement. De surcroît, prendre un oiseau aussi mignon et de réputation éminemment sympathique et bénéfique dans toutes les cultures pour lui donner le rôle métaphorique de l'épouvantable crabe, c'était quand même vicieux^^

Vous n'avez pas choisi le chemin de la facilité !

Anna

Eh bien, nous sommes nombreux à nous être fourvoyés il me semble.
Merci donc pour ces explications qui remettent les pendules à leur place, comme disait l'autre.
Je n'ai rien contre une hirondelle comme métaphore d'un cancer, ou du moins métaphore du "méchant" destructeur, je l'ai bien intégrée ainsi dans mon interprétation caniculo-incendiaire.
Mais de toute évidence il a manqué quelque chose pour que le lecteur soit un tant soit peu orienté dans ce sens.

Et puisque vous le demandez, je me dis qu'il aurait fallu peut-être un homme en particulier, un narrateur qui dise "je" pour que moi lecteur, je puisse me dire que lui seul est attaqué par ce non-oiseau.
Tel que vous le présentez, l'homme parait générique, et l'hirondelle de ce fait semble apporter le malheur à l'humanité, et non à un soi-même particulier.