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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : L'intolérance au style |
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effectivement, on peut ne pas adhérer à un style, mais le reconnaître. En revanche, pour certains, ils n'en ont tout simplement aucun. C'est tout de même à ça qu'on reconnaît la qualité d'un auteur, non, le plus souvent ?
Contribution du : 25/04/2010 14:10
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Re : L'intolérance au style |
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Oui je suis d'accord avec toi...!
(une fois n'est pas coutume...)
Contribution du : 25/04/2010 14:11
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Re : L'intolérance au style |
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Euh... pourquoi ça m'inquiète, brusquement...?
Contribution du : 25/04/2010 14:13
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Re : L'intolérance au style |
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(la différence fait peur Jphil... ... mouhahaha oui bon et moi aussi des fois...)
Contribution du : 25/04/2010 14:17
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Re : L'intolérance au style |
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Maître Pat de Velours
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16/04/2007 17:44 De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Il y a une confusion ici entre style et expression correcte. Vous ne parlez pas de la même chose.
Évidemment, les choses ne sont pas toujours simples à distinguer. Certains styles, je pense à celui de Céline en particulier, peuvent faire penser à des erreurs de syntaxe. Mais en y regardant de plus près... on se rend bien compte que c'est volontaire. (On repère ça aussi dans certains textes publiés ici). Luluberlu a écrit : Citation : J'ai regretté la catégorie "Apprentissage" qui vient d'être supprimée et que devait laisser plus de libertés pour aider. Je ne sais pas comment vous vous représentez cette catégorie, mais ce n'est pas du tout le cas. Les textes étaient publiés pour trois mois et visibles par tout le monde. Mais ils avaient moins de commentaires que ceux qui sont refusés actuellement. On ne proposait rien d'autre que de la publication. Mais peut-être verriez-vous avec intérêt un projet sur lequel on travaille depuis un bon moment, mais qui n'est que balbutiements en l'état actuel des choses : le coaching d'auteur (même pas sûre que ça puisse voir le jour, tellement c'est compliqué, d'ailleurs). Citation : Je vais faire une métaphore : quand vous apprenez à un enfant à marcher, vous le prenez par la main ou sous les aisselles (le dos !). Je crois que l'on doit faire quelque chose de similaire pour l'écrit. Même si on ne tient pas l'enfant, il apprendra à marcher... c'est un comportement programmé pour l'espèce humaine, sans compter le besoin d'imitation. La comparaison (que vous avez déjà faite) ne fonctionne pas pour moi. En plus, si l'enfant a besoin d'aide, il la réclamera (en tendant les bras), mais il y en a certains qui veulent faire par eux-mêmes ("moi, pas bébé !", "moi tout seul")... On n'a pas forcément les informations sur Oniris de ce que souhaitent les auteurs. Comment veulent-ils être aidés ? Sur quoi veulent-ils être conseillés ? Et le veulent-ils, seulement ? On part du principe, parce qu'on l'a toujours annoncé, que les auteurs sont ici pour s'améliorer. Mais à mon avis, il ne faut pas tout donner d'un coup. Et attendre une demande. Sinon, on risque la saturation. Et croyez-moi, j'ai expérimenté ça plus d'une fois ici en faisant des retours très détaillés à des auteurs qui parfois n'en tenaient même pas compte dans leur deuxième envoi, qui relevaient une phrase sortie de leur contexte pour venir se plaindre de la non-publication, qui ne supportaient pas qu'on puisse critiquer leur "chef d'oeuvre", etc. Tous les auteurs ne sont pas forcément là pour travailler leurs écrits, ne sont pas près à entendre des critiques. En général, ils ne restent pas longtemps sur Oniris, d'ailleurs. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut les épargner, mais peut-être pas reprendre l'entièreté de leurs textes pour relever tout ce qui cloche. Ne pas leur mâcher le travail, en gros. En fait, en y repensant, la catégorie "apprentissage" avait cet avantage que l'auteur pouvait ouvrir un forum pour discuter de son texte. Sauf que ces forums ne sont pas toujours bien exploités (s'ils sont ouverts), dans le sens où un vrai échange peut avoir lieu. J'ai envoyé un texte en apprentissage une fois. Et j'ai vraiment galéré pour avoir des explications sur les commentaires (certains n'ont pas pris la peine de répondre, d'ailleurs. Je ne sais toujours pas ce qu'ils voulaient dire dans leurs coms). Commenter est aussi un exercice difficile qui n'est pas forcément assumé jusqu'au bout... Pour en revenir à votre comparaison, aider quelqu'un ce n'est pas forcément lui montrer comment soi, on marche (même avec des précautions verbales). Il faut qu'il en exprime la demande mais aussi peut-être lui laisser une marge de manoeuvre. Peut-être qu'il peut aussi apprendre de lui-même une autre façon de marcher. Et pour en revenir à cette question de style, on n'est pas forcément le détenteur de la meilleure façon de marcher. Par contre, il peut s'agir d'erreurs qui ne sont pas liées au style. Des fautes dans l'expression écrite, ce qui n'est pas la même chose. On peut tout simplement dire qu'il y a des fautes de syntaxe, de concordances de temps sans forcément donner la solution (à l'auteur aussi de faire l'effort de rechercher, ce qui lui permettra d'apprendre par lui-même et de retenir). La difficulté pour un commentateur, c'est sans doute de faire la différence entre une faute et un style. Citation : - Doit-on intervenir sur le style ? Tout dépend de ce que vous entendez par "style" (j'ai dû répondre plus haut). Citation : - Que doit-on (peut-on) relever pour donner des pistes à l'auteur ? Chacun relève ce qui lui semble approprié, ce qu'il est capable de voir. On n'a pas de règle en la matière. En tout cas, ça doit porter sur le texte et uniquement sur ça (pas d'interprétation sauvage sur l'auteur, même s'il écrit en "je"). Citation : - Comment procéder pour ne pas froisser l'auteur ? À mon avis, mis à part une certaine diplomatie (pas toujours facile, mais qui revient à se poser la question : "comment je recevrais ce message, moi"), se positionner en maître d'écriture est inapproprié. Dire : voilà comment il faut faire pour bien écrire, ça peut être insupportable sans un vrai échange. On peut l'entendre comme "tu n'es pas capable, contrairement à moi", "je suis nul, j'y arriverai jamais"... tout dépend de celui qui reçoit. Mais évidemment, il existe des personnes qui ont envie qu'on leur corrige tout et qui vont recopier ce que leur a dit le "maître" parce qu'ils pensent forcément que le "maître" a raison (et en contrepartie qu'ils sont nuls). Mais qu'auront-ils appris ? et sauront-ils se débrouiller la prochaine fois ? Aider quelqu'un suppose que cela se fasse dans un véritable échange avec une demande d'aide et une confiance en celui "qui sait". Et "celui qui sait" doit rester modeste sur sa propre contribution avec à l'esprit que "celui qui demande" peut aussi trouver quelque chose qu'il ne lui a pas apporté. Et donc lui faire confiance. Pour faire un parallèle, c'est ce qu'on essaye d'appliquer en correction avec le respect du texte de l'auteur : les notions de surcorrection et de PTS en sont les conséquences. Nous avons travaillé sur ces questions dans notre début de projet sur "le coaching d'auteur". Sans compter nos expériences personnelles de travail avec des auteurs. Proposer, ça reste possible, mais pas de n'importe quelle manière et ça suppose aussi d'accepter que l'auteur ne suive pas nos recommandations, même si on trouve que c'est mieux. C'est ça, pour moi, respecter le style de l'auteur. Citation : - Qu'elle est la part de la subjectivité et comment l'objectiver ? Vous n'êtes que dans la subjectivité, à part sur des éléments formels très précis comme l'orthographe (et encore). L'objectiver, ce serait de la reconnaître.
Contribution du : 25/04/2010 14:25
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois |
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Re : L'intolérance au style |
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Visiteur
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Citation :
Pour en revenir à votre comparaison, aider quelqu'un ce n'est pas forcément lui montrer comment soi, on marche (même avec des précautions verbales). Il faut qu'il en exprime la demande mais aussi peut-être lui laisser une marge de manoeuvre. Peut-être qu'il peut aussi apprendre de lui-même une autre façon de marcher. Et pour en revenir à cette question de style, on n'est pas forcément le détenteur de la meilleure façon de marcher. Par contre, il peut s'agir d'erreurs qui ne sont pas liées au style. Des fautes dans l'expression écrite, ce qui n'est pas la même chose. On peut tout simplement dire qu'il y a des fautes de syntaxe, de concordances de temps sans forcément donner la solution (à l'auteur aussi de faire l'effort de rechercher, ce qui lui permettra d'apprendre par lui-même et de retenir). particulièrement d'accord avec ça. le reste aussi.
Contribution du : 25/04/2010 15:30
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Re : L'intolérance au style |
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Visiteur
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Citation :
Aider quelqu'un suppose que cela se fasse dans un véritable échange avec une demande d'aide et une confiance en celui "qui sait". Citation : Mais peut-être verriez-vous avec intérêt un projet sur lequel on travaille depuis un bon moment, mais qui n'est que balbutiements en l'état actuel des choses : le coaching d'auteur (même pas sûre que ça puisse voir le jour, tellement c'est compliqué, d'ailleurs). Oui, avec grand intérêt car cela peut-être une solution (peut-être). Je l'ai fait sur demande pour un texte et il semble que cela a été positif. L'auteur a pris ce qu'il a voulu dans ce qui était proposé, mais elle m'a assuré avoir pris quelques éléments. Il y a donc de l'espoir en ce qui concerne le coaching s'il y a une demande bien sûr. Citation : Il y a une confusion ici entre style et expression correcte.
Contribution du : 25/04/2010 16:59
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Re : L'intolérance au style |
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Maître Pat de Velours
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16/04/2007 17:44 De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Citation :
Ça dépend, comme je l'ai expliqué plus haut. Il peut y avoir des style qui font fi de la syntaxe courante pour servir un propos, pour s'adapter au vocabulaire d'un personnage... Et je pense qu'il faut être prudent en matière d'expression correcte. Il peut y avoir plusieurs façons d'écrire la même chose et on peut avoir tendance à privilégier ce qui nous semble mieux écrit à nous, parce que c'est notre style. Évidemment, on tombe sur des textes qui ne sont pas écrit en français, qui sont truffés de fautes d'orthographe et de grammaire... dont on repère facilement que ce n'est pas fait exprès (mais ce n'est pas les plus courant, même si on en reçoit quand même...).
Contribution du : 25/04/2010 17:13
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois |
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Re : L'intolérance au style |
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Apprenti Onirien
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Bonsoir,
Pour avoir une idée sur "figures de style" http://fr.wikipedia.org/wiki/Figure_de_style Pour avoir une idée sur "style" http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_litt%C3%A9raire
Contribution du : 25/04/2010 17:16
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Re : L'intolérance au style |
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Expert Onirien
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11/11/2009 20:48 Groupe :
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Un texte une fois écrit n'appartient plus à son auteur,le seul juge c'est le lecteur aussi plusieurs subjectivités qui forment une objectivité. Une expression correcte se fait dans l'ordre énoncé grammaticalement et suivant l'unité minimale de sens ayant une fonction dans la structure.
Le style apparait dans la différence de traiter un même thème,une vision propre à l'individu et du coup la structure s'établit dans un ordre chronologique des faits.
Contribution du : 25/04/2010 19:14
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