@Cat

Si je suis plus que deux ?
Grave ! Dans ma tête, je suis multiple !

Merci de ton passage malgré tout

Widjet
(auteur schizophrène)

Bon, Wijdet, je voulais pas te faire le coup du « pour couper court… c’est de la m….. » la même que tu m’as servi si charitablement en guise d’accueil au salon cinéma, mais le cœur y est. :))

Je voulais rajouter un truc, quand j'arrivais à ce passage-là :

"Et puis soudain l’audace, son audace à lui – à elle aussi, parfois –, devant des badauds, des gamins qui se marrent, des garçons de café embarrassés, des vieux attendris ou scandalisés ; sous l’abri bus du 177 ou la statue du maréchal Foch sur la place du Trocadéro, au milieu de la foule qui s’en fout pas mal ou seulement tous les deux ; oui l’audace, comme ça, sans raison, parce que seule compte l’envie, l’envie et l’instant… "

Je n'ai pas pensé à un baiser immédiatement, je restais un peu sur la défensive par rapport au "jeu de suspens", j'imaginais presque une suite "trash", un couple exhibitionniste, bref, le non-dit pouvait être sur le nom comme sur le verbe (baiser) à ce moment de ma lecture.

D'ailleurs, j'ai fait une petite relecture mais il n'y a pas le mot lui-même : un baiser, ou embrasser, dans le récit ?

Je retrouve juste la description : "Elle ne les ferme pas non plus lorsque leurs bouches se rapprochent, s’effleurent, se pressent et viennent remonter toutes les pendules du monde."

C'est le passage explicite du texte, mais tout le long, le geste final est tu ou sous entendu, ou décrit au lieu d'être nommé.

C'est voulu ? c'est venu comme ça ?

Tout à fait David.

Tu le sais, je suis un auteur (qui se veut, du moins) à "suspens".

J’aime rester dans une sorte d’ambiguïté où le lecteur peut imaginer ce qu’il veut avant que je puisse dévoiler (lorsque je le fais) le fin mot de l'histoire.

Ici, donc, je ne souhaitais pas identifier et même nommer la nature de cette audace-là (ce qui peut expliquer, du reste, la déception de la plupart des lecteurs – comme socque – qui légitimement se disent « tout ça pour ça ! »)

J'ignore si ce fut une bonne idée, mais bon c'était mon intention

W

Pour résumer la critique la plus formulée (si j'ai bien compris) c'est l'âge trop précis des personnages.
En fait, à mon avis (humble et tout et tout) écrire la même chose sans aucune précision d'âge serait laisser l'imagination vagabonder: ont-ils 60 ans, 80 ans ou 22 ans? Ils sont depuis longtemps ensemble (selon eux), mais depuis combien: 40 ans ou 5...
Tanpansekoi?

( si tu m'insultes j'ai le doigt sur "bannissement": ceci est une menace explicite! )

Tous,

Vous m'avez convaincu, je suis en train de revoir un certain nombre de choses sur ce texte...

Merci

W

Citation :

Profites-en pour mieux cibler l’histoire que tu as envie de raconter. Cela t’évitera les images fausses et du coup l’écriture banale.
Dans un couple vieillissant, les 20, 30, 40 voire 50 ans de vie commune lui confèrent quelque chose de bien plus fort. La tendresse si particulière qui s’installe n’a pas besoin de baisers maladroits pour exister. Il y a tant de gestes bien plus empreints d’amour qui se tissent dans la routine.
Si ce genre de baisers peut paraître attendrissant au couple qui démarre, il tourne vite au ridicule. Je te laisse imaginer la valse des dentiers au milieu des bafouilles. :))


@u Grand Manitou « bannisseur » : Oups ! Sorry ! devant l’affront subit je ne me savais pas la rancune si tenace. Juré, craché, promis, croix de bois, croix de fer, on ne m’y reprendra plus (mais c’est bien parce que j’ai peur de l’Enfer, hein ?!... )

Cat

Citation :

@Cat : je ne vais pas tout changer (et surtout pas l'écriture). Juste vieillir un peu plus les persos, modifier quelques mots, mais la scène du baiser reste.

là widjet, je te comprends et reçoit 5 sur 5, car franchement ce doit être encore plus chiant à écrire que ce ne l'est à lire :)))

désolé mais je pouvais pas la manquer.