Vraiment merci chers commentateurs, au-delà du plaisir de vous plaire, être apprécié est une joie. Merci pour vos riches commentaires.

Bien sûr, je me prends pour Abdoul qui est plus fort que moi à ce jeu de drague, moi j’ai tout le temps de réviser les répliques. Ah, si j’étais virtuose, je ferais des folies...

Salutation à AlexC qui après mes deux publications précédentes est revenu, comme à Shepard et Carbona.

Donaldo : « Ce texte est virevoltant, grâce aux délires d'Abdoul, génial baratineur, clown céleste, devant une Florence modèle standard. J'aurais pu m'ennuyer vite, au vu de la trame narrative, mais le changement de ton d'Abdoul, les perspectives qu'il ouvre, la réaction de Florence, tout concourt à un faux monologue, une pièce presque mimée et pourtant tellement écrite. » Bien ! Mimée et écrite, je prends ! Je l’ai écrite en pensant aux expressions des personnages.

Pour Shepard, l’histoire est : Abdoul et Florence ont travaillé une semaine ensemble et le premier s’est bien tenu, sans doute pour montrer à Florence qu’il s’avait bien se tenir et parce que comme elle, il a voulu travailler à fond. Il passe à la deuxième phase : décrocher l’amour de la belle.

AlexC a tout compris : « Le début est léger et rythmé, les propos culturels alourdissent un peu le tout. Gros paragraphes, mots lourds de sens, problématiques complexes… Mais cela passe vite et l’on retrouve ce grand n’importe quoi d’une cours avec bonheur et sourire. Le changement de rythme n’était pas plus mal en fait, il permet d’y croire. De savourer ce revirement de Florence, de saluer la prestation d’Abdoul, le chapeau bas. Tout en exagérations, en caricatures, clichés recherchés, mais au culot, avec détermination et à l’arrachée il obtient le sourire de sa dame. » J’admire « clichés recherchés », tu m'as mieux compris que si je m'étais décrit tout seul. Merci pour cette connivence.

J’aime beaucoup le commentaire très féminin de lala qui voit ce qui se passerait entre la jeune fille et le jeune homme. Abdoul est un phare alors vous parlez de lui, mais je vois que les filles n’ont pas oublié Florence, une tendre malicieuse… « Puisqu'il impressionne le jury d'examen, qu'il maîtrise les arts, bouleverse et révolutionne les techniques, collectionne les talents, tutoie le génie, réforme les civilisations, coordonne les actions des gouvernements… il se désole de ne pas réussir à séduire sa camarade d'études. » « La conclusion « on ira voir ta sœur à l’hôpital », cette phrase qui résonne d'empathie, rompt avec le discours précédent du coq qui veut absolument se faire remarquer. N'est-ce-pas simplement ce que Florence avait envie d'entendre ? »

J’aime que mon double en version améliorée plaise aux femmes : « C’est le genre de héros attachant, drôle, débordant d’imagination et d'intelligence qui n’aurait aucun mal à me séduire. C’est de sentir la sincérité dans ses réparties pleines d’humour qui me charme. » Elena au nom de rêve, sachez que le crapaud, que dis-je, le reptile que je suis n’attend qu’un baiser nordique, polonais, russe, pour se changer en Prince des mille et une nuits. (Je mesure 1m82.)

in-flight : « Abdoul est un authentique galopin baragouineur, c'est ce qu'on se dit au début. La suite nous révèle un personnage dotée d'une réflexion construite et utopiste dans l'unique but d'atteindre ses fins: Sortir avec Florence. » C’est ça ! « Cette dernière s'illumine quand Abdoul propose une visite à sa soeur à l hôpital: Est-il sincère dans sa démarche ou est-ce un subterfuge de plus: La réponse est entre les deux, il veut simplement être avec elle.. » C'est bien dit.

nemson me dit fils de Molière et de Rohmer...

Salut Reptile,

Oui j'ai compris l'histoire, pas de problème.

Ce n'est pas une quelconque confusion en terme de narration qui m'a dérangé, mais l'absence de progression de ladite l'histoire. Vous avez une situation de départ, qui ne progresse pas, du coup c'est ennuyeux. Vous dites : "Il passe à la deuxième phase : décrocher l’amour de la belle.". Oui, et cette 'phase' est a peine amorcée, il ne décroche rien du tout au court de ce long dialogue. La première phase n'est pas présente, elle est implicite. Donc nous avons une partie de la seconde phase sans conclusion. Ça ne raconte pas grand chose. Et c'est ce que je reproche.

Ça raconte comment Abdoul décroche un rendez-vous avec Florence !

D'accord, si ça vous semble assez, c'est très bien !