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1 Utilisateur(s) anonymes
La guerre sans haine |
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Bonjour et tout d’abord merci au CE d’avoir accepté de publier ce texte, aux lecteurs et commentateurs de ce qui est un compte-rendu plus qu’une nouvelle…
J’ai découvert cette histoire voilà quelques mois en parcourant une revue spécialisée… Mes recherches sur le Net m’ont apporté quelques détails supplémentaires et j’ai choisi cette conversation imaginaire pour la transmettre à ceux que ça pouvait intéresser. Cette discipline n’est pas mon registre habituel et je suis allé au plus court, sans rechercher effets de manches ni tournures littéraires, comme certains me le font remarquer à juste titre. Tous les documents que j’ai parcourus attestent que tout s’est passé comme je le décris. @ socque… Ce texte n’est pas à visée littéraire, j’en suis sans doute incapable… J’ai simplement voulu rendre compte de cette anecdote que bien peu connaissent. Les poncifs que vous me reprochez gentiment, je les assume. Merci pour votre commentaire que je sais toujours honnête. @leni Salut l’ami et merci pour ton double passage. Tu as très bien analysé le fond du texte, la différence entre les règles et parfois le courage de les oublier pour rester un homme tout simplement. @Marite… Ce texte n’était pas pour toi une découverte et nous avions déjà eu l’occasion d’en parler, donc pas de surprise. Je te remercie tout de même pour ton intervention car je sais que tu fais la même analyse que leni… L’homme n’est pas toujours pourri jusqu’à la moelle et c’est plutôt réconfortant. @black-box. Tout d’abord pour répondre à vos interrogations, oui j’ai dû faire quelques recherches concernant les escadrilles en cause. Pour les manœuvres que peut effectuer un avion en difficultés je n’ai eu qu’à puiser dans mes souvenirs personnels. En effet, et bien que n’ayant participé à aucune guerre, je me suis trouvé plusieurs fois confronté à des situations aériennes qui auraient pu mal se terminer… C’était le temps béni des DC3, Nord Atlas, Super Sabres, etc. mais ceci est une autre histoire. Pour les points d’exclamation, je suis tout à fait d’accord avec vous, j’en fais souvent un usage inconsidéré au point de provoquer parfois l’overdose. Je vous remercie pour votre commentaire @brabant. Salut l’ancien ! Tout d’abord, je suis tout à fait d’accord avec toi concernant ces « combats imbéciles » car comme disait Prévert, Quelle connerie la guerre ! Reste que tant qu’il y aura deux hommes sur terre, ils se mettront sur la gueule… mais ce n’est pas le sujet. Au-delà des images d’Epinal, le bombardier aveugle écrasant tout sous ses ailes et le chasseur parfois chevaleresque, il y avait tout de même des hommes quoi qu’on puisse en penser. Aujourd’hui, à l’heure du missile guidé par radar, ce genre de rencontre est totalement à exclure… Si les hommes sont les mêmes, les machines à tuer n’ont pas d’état d’âme. On pourrait en parler longtemps mais ni toi ni moi n’changerons rien. Merci pour ton commentaire. @Jano Bonjour Jano… Non, je n’ai pas interprété un fait de guerre mais l’ai simplement mis en forme à ma façon par l’intermédiaire de cette conversation. Tapez le nom des deux pilotes sur un moteur de recherches et vous comprendrez que c’est une histoire vécue. Je pense que l’action du pilote allemand ne lui fut dictée que par sa conscience, sans chercher à préserver son propre avenir… Merci pour le com. @Eltah… Désolé pour la simplicité des dialogues mais comme je l’ai déjà dit je n’ai pas cherché d’effets de manches. Merci pour votre passage. @Pepito… Vous avez très bien résumé ce texte en peu de mots : une simple anecdote ! C’est exact, mais qui relate un éclair d’humanité à une époque où le monde était à feu et à sang et c’est la seule raison qui m’a poussé à faire sortir de l’ombre ces deux types… somme toute ordinaires. Merci pour votre commentaire. @ Taou... A la fois heureux que cela vous ait plu et désolé pour mes dialogues un peu succints il est vrai. Encore merci et bonnes vacances à tous…
Contribution du : 08/07/2013 11:46
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Re : La guerre sans haine |
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Bonjour, Alexandre,
On pourrait peut-être reprocher à votre texte un manque de mise en scène littéraire, encore que je sois parvenu à me projeter dans la situation, ce qui après tout est l'essentiel. Je comprends par ailleurs qu'il s'agit d'abord et peut-être exclusivement de rapporter des faits en évitant précisément de les enrober alors qu'ils se suffisent par eux-mêmes, surtout qu'il s'agit de faits réels vécus par d'autres que vous-même. C'est pourquoi j'étais partagé : j'avais envie de témoigner de ma lecture et, d'autre part, je ne me voyais pas pinailler sur des considérations littéraires alors que tel n'était pas finalement votre but, ce que vous confirmez, me semble-t-il. Ceci étant, votre texte est très intéressant, parce qu'il fait réfléchir. D'ailleurs, ayant vu que la parution de votre texte était annoncée, je l'attendais. Des tas de choses viennent à l'esprit. J'ai l'énorme chance d'avoir toujours vécu en temps de paix, ou plutôt celle d'avoir toujours vécu en temps de guerres qui se déroulaient ailleurs que chez moi. Je ne connais concrètement que très peu de choses que je puisse rapprocher de ces situations, et les comparaisons peuvent paraître bien dérisoires, voire déplacées. Ainsi, s'agissant de pilotes aux commandes de leurs machines en situation de conflit, je ne connais finalement que des altercations entre automobilistes. Pourtant, lorsque j'ai lu la phrase "Un trou béant dans le fuselage m’a permis de distinguer les membres d’équipage qui tentaient de soigner les blessés." et ses suivantes, la comparaison m'a paru flagrante. Pardon si elle vous parait déplacée. Combien de fois ne me suis-je pas fait la remarque que certains automobilistes ne voyaient sur la route que des machines concurrentes sur un espace qu'elles devraient pourtant partager, de manière totalement désincarnée, comme si les conducteurs n'étaient eux-mêmes que des éléments mécaniques de l'ensemble. Lorsque des regards sont échangés, la situation change déjà. Lorsque des échanges verbaux ont lieu, j'ai remarqué que le tutoiement était souvent choisi, alors que le vouvoiement aurait été choisi dans d'autres circonstances. Il me semble que ce tutoiement n'est pas anodin et qu'il s'agit, plutôt que d'un mépris affiché, de nier encore pour un temps la dimension humaine. J'ai remarqué aussi que lorsque ce tutoiement est refusé en répondant par un vouvoiement, les choses changent radicalement. Bref, la guerre est une situation exceptionnelle, mais j'imagine qu'il n''y a pas de raison pour que l'on n'y retrouve pas, de manière transposée, des comportement que l'on trouve dans des situations plus ordinaires, l'autre n'étant un ennemi que tant qu'il n'est pas reconnu comme un semblable. Je rapproche votre histoire de nombreuses autres qui ont eu lieu en temps de guerre, comme ces cas de fêtes partagées entre "ennemis" lors de la veille de Noël 1914. Ayant eu à envisager la notion d'héroïsme au cours d'un récent exercice de prosodie, je ne pouvais qu'être sensible à cette histoire. Je suppose que pour parler d'héroïsme, il faille que le danger soit conscient, que la peur ne soit pas absente, au contraire, mais qu'elle soit dépassée, je dirais presque transgressée. Je me réjouis du fait que dans votre histoire l'héroïsme ne consiste pas à tuer, mais au contraire à laisser en vie, d'ailleurs de part et d'autre, puisque le secret gardé sur les faits a sans doute permis d'épargner la vie de Franz. Pour ma part, j'ai depuis longtemps le projet d'écrire un texte sur une anecdote que l'on pourrait rapprocher de la vôtre, un fait que je suppose réel puisqu'il m' a été rapporté par l'un de ces protagonistes. Cette personne est hélas décédée depuis de nombreuses années et il ne me reste en tête que quelques phrases bien insuffisante pour construire un texte entier. Pour pouvoir en faire une nouvelle, il faudrait que je comble les trous par une large part de fiction, mais, même en me documentant, j'aurais terriblement peur d'écrire des bêtises et de trahir la réalité. Je me suis déjà documenté à plusieurs reprises, mais j'ai à chaque fois renoncé au projet. C'est pourquoi je me dis que, si votre texte pourrait apparaître davantage comme un récit journalistique que comme un récit littéraire, vous avez peut-être choisi la voie la plus sage.
Contribution du : 08/07/2013 13:32
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Re : La guerre sans haine |
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Bonjour Alexandre
En fait, je ne m'interrogeai pas, ce que vous décrivez est suffisamment imagé pour permettre la visualisation, ce qui en soit prouve la recherche et/ou l'expérience. Merci de votre réponse et bonne continuation. B_B
Contribution du : 10/07/2013 07:55
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