Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
La gueuse n'est pas une mise en bière |
||
---|---|---|
Visiteur
|
La gueuse est un ancien poème que j'ai légèrement remanié. Il fut écrit à une époque compliquée où des idées noires me couraient dans la tête. Je précise que j'avais l'incipit en mémoire mais serais incapable d'en retrouver l'auteur.
Heureux que ce sujet vous ait poussé à la réflexion Marie-Ange. Peut-être parce qu'il nous interroge sur notre rapport à la vie. Oui, ça sort des tripes Iloa, et pour cause ! Exprimer un mal-être est la meilleure arme pour guérir. Rien de pire qu'enfermer du négatif en soi. Moi qui vous avait envoyé un rappel pour commenter Madawaza, je n'ai plus qu'à vous présenter mes excuses. Je ne pouvais pas savoir que celui-ci attendait en Espace Lecture. Merci de votre appréciation sympathique. Entièrement d'accord avec vous Egfrild, ce n'est pas une poésie esthétique. Elle ne cherche pas la beauté mais seulement la déclaration d'un état. C'est bien la raison pour laquelle je l'ai placé dans du contemporain qui me semble propice à ce type d'expérience. Ma poésie est simple Jaseh, je le reconnais bien volontiers. Quant à tomber dans les clichés, j'en suis moins convaincu. Davantage qu'un homme qui refuse l'échéance, il y a d'abord un désir d'accomplissement à travers l'écriture. Un peu plus original il me semble. Je ne m'attendais pas à un tel rapprochement avec la « Quatrième dimension » Pascal, une série que je suivais avec passion à l'époque. Si tu y as pensé, c'est que ce poème malgré sa simplicité doit se balader entre plusieurs niveaux. Merci Francis pour votre passage sur cette poésie. Je ne connais pas la chanson de Brel à laquelle vous faites référence. J'irais l'écouter sur Youtube. Pour l'aspect poétique Pouet je vous renvoie à Egfrild, pour le cliché à Jaseh. Je ne voulais pas faire de jolis vers – c'est un exercice ardu pour moi – mais extérioriser un combat qui m'agitait à ce moment là. On peut aussi voir la gueuse comme la métaphore de pulsions obscures. Leni et Pizzicato, merci d'être passé sur ce petit texte sans prétention. J'ai trouvé juste ton analyse Robot, tu es proche de ce que je voulais exprimer sans chercher à m'encombrer des atours de la belle poésie. En fait les règles de la prosodie me sont rébarbatives, je préfère balancer les mots tels quels plutôt que les travailler à l'excès. Cependant j'admire et je respecte le travail des puristes. Je n'ai jamais été menacé par la gueuse Papipoète. Quand je dis qu'elle frappe à ma porte, ce n'est pas qu'elle vienne me chercher mais plutôt qu'elle manifeste sa présence dans mon esprit. Il y a néanmoins une lutte, comme celle que vous avez mené avec succès, pour repousser son souffle noir. Vos compliments me touchent sincèrement Curwwod, je n'espérais pas qu'une poésie aussi simple dans sa formulation emporte la passion. Comme quoi on n'est pas obligé de grandes envolées lyriques pour atteindre les cœurs.
Contribution du : 10/02/2016 10:00
|
|
Transférer |
Re : La gueuse n'est pas une mise en bière |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Je ne sais pas quoi répondre à tant d'éloges Lulu, sinon le plaisir d'avoir su vous parler, d'avoir fait vibrer votre émotion. C'est la magie de la poésie de parvenir ainsi à communier des sentiments.
C'est vrai Corbivan que plusieurs messages se mélangent et peuvent brouiller le propos. Repousser une mort qui rôde, remplir notre fonction première qui est de porter l'enfant, et enfin essayer de s'accomplir dans ce bref laps de temps. Merci Wall-E d'avoir été réceptif à ce poème qui n'est pourtant pas très gai !
Contribution du : 11/02/2016 11:44
|
|
Transférer |