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1 Utilisateur(s) anonymes
La Paroi alpha de Renaud, qui vous remercie |
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Merci au comité d’édition et aux commentateurs de la Paroi alpha. Le rapide retour traditionnel.
Acratopege, d’accord avec vous pour l’aspect fragmenté : une conférence suivie d’un petit scénario en deux scènes opposées. En effet, le lecteur doit être trompé et laissé dans son ignorance : la paroi alpha ou les extra-terrestres existent-ils vraiment ? — Concernant la « forme impeccable en balayage rapide », voulez-vous dire que le texte convient aux exigences de la lecture rapide ? — J’ai voulu en effet faire du futur quelque chose de positif, d’optimiste, pour prendre le contrepied de l’habituel monde irrespirable de la SF. Merci pour ces remarques pertinentes. Socque, on peut pousser la complicité un cran plus haut puisqu’en envoyant ce texte, j’ai pensé que vous reconnaîtriez ma référence préférée et que vous attendriez la publication éventuelle pour laisser votre commentaire, presque comme d’hab :) Girard prévoit que sa théorie, mais est-ce bien la sienne, va devenir scientifique à mesure que la révélation évangélique sapera les croyances romantiques les plus banales, le « deus ex machina » que vous introduisez étant assimilable aux événements spectaculaires, imprévisibles, stupéfiants, venus de ce travail de sape. Pour la Renaissance, j’aurais dû préciser, et je vous remercie de me le faire remarquer, que la nouvelle ne sera pas confidentielle ni élitiste, démocratisation (ou massification plutôt) oblige. S’il y a eu des guerres déséquilibrées entre colons venus d’Europe et Amérindiens, c’est à cause du trop peu de Renaissance. Pour l’agente d’instruction, je ne suis pas allé aussi loin que vous ; c’était juste pour montrer combien il faut avoir subi une piqûre rendant amnésique pour sortir du système. Il y a un jeu de séduction mimétique entre eux par contre, l’agente contrant systématiquement les avances amusées et faussement mécaniques d’Alex/Max, qui ne sait plus comment il s’appelle. C’est vrai que cette société s’ingénie à rendre ses membres rivaux et mimétiques, malgré le bonheur dont elle devrait jouir à ne regarder que les critères objectifs : plus aucune raison de se plaindre. Mais peut-être que la conférence de Bulex et à sa suite les agissements de ses disciples vont arranger les choses ! Il s’agit d’un problème psychologique, non politique. J’ai trouvé drôle cette idée d’une société qui devient folle à force de ne pouvoir se mobiliser contre un ennemi. La quatrième question est terrible, il est vrai : le test alpha va-t-il durer une demi-heure ou bien… toute la vie ? Pepito, merci pour ton passage. Ah tu ne crois pas en la résolution de tous les problèmes au XXIe siècle ? Tu m’as bien eu avec la « réduction de l’insignifiance des discours » : est-ce que je me l’applique en tant que ghost writer de Bulex ? Pour le test alpha, je n’ai pas pensé à Milgram, j’ai exagéré certains tests que j’ai dû passer, contraignants, que ce soit les kilomètres de QCM en grammaire anglaise à remplir à toute vitesse, ou les entretiens d’embauche « contentez-vous d’être parfait ». Vous avez raison, Morfale, l’amnésie du personnage sous-tend une technique un peu facile ; cependant ce dialogue ne sert pas à introduire un combat entre Alex et des extra-terrestres suivi d’un récit, mais à fournir des résultats à un jury : dans une situation si spéciale, à quel point le candidat aurait-il failli à sa mission ? Je ne sais comment modifier le texte pour que cela apparaisse plus clairement ; et cela fait un peu longtemps que vous l'avez lu... Concernant le comportement de l’agente, je vais peut-être ajouter des indications qui répondent à des questions que je laisse en suspens ; en effet, dans ma façon de voir le texte, l’agente fait partie du jury, du moins les réponses d’Alex sont toutes prises en compte dans sa note globale ! Vous avez bien vu : j’ai opté pour une figure amusante de pieuvres, qui clignotantes et émettent de la musique, propre à ridiculiser cette mobilisation planétaire, plutôt que de jouer sur le mystère d’un ennemi extra-terrestre étrange et inquiétant. Un peu comme le canular d’Orwell mais pour la terre entière et toute une époque. Srakeeb, merci pour ton passage. C’est une intéressante expérience de lecture. J’ai, je pense, cultivé l’ambigüité dans ce texte. — Engagé, moi ? C’est bien possible, quoique « mes » idées portent plus sur les mécanismes qui régissent les relations que sur la politique. David, le seul, le vrai, me rend visite ! Tu (Vous ?) as bien synthétisé l’état du fictif, à défaut de l’état de la science. Les fils qui restent en suspens, oui, j’ai fait exprès bien sûr, l'inachèvement de mon propos prolonge son aspect fragmentaire. Pour éviter les clichés, il me faudrait lire les chefs-d’œuvre du genre SF, dans lequel je me suis engagé avec légèreté. — Nom improbable de l’officier ? Autant que le reste, non ? :)
Contribution du : 04/07/2013 17:25
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Re : La Paroi alpha de Renaud, qui vous remercie |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Merci pour le retour, on peut se tutoyer, et pour le nom de l'officier, il fait partie des premiers éléments absurde/loufoque, avant on est dans de la SF "sérieuse" genre space-opéra, histoire épique. Le discours décalé arrive petit à petit, dans leur dialogue si je me souviens bien (le fait de discuter des ordres, dans le contexte, de la part du héros, c'est déjà sortir du genre "sérieux") Ce n'est pas un défaut en soi, bien entendu, c'est la direction du récit ; ça fait partie des éléments de transition, ce nom là je trouvais.
Contribution du : 05/07/2013 17:58
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Un Fleuve |
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